Des sources politiques sionistes ont exprimé leur profonde préoccupation envers les développements dans la région arabe et leur impact sur la sécurité nationale sioniste, mettant en garde contre la possibilité du changement du printemps arabe en une triste réalité pour Israël.
Le journal hébreu "Israël Hume" a cité dans son édition de mardi 29/11, que le niveau politique en entité sioniste suit avec grande inquiétude les intentions du nouveau parlement tunisien d'adopter la loi de "l'opposition au Sionisme et le Boycott d'Israël". Et ce, d'autant plus qu'elle bénéficie du soutien de deux grands partis politique dans le pays, "Ennahda" et le Rassemblement démocratique.
Le journal a rapporté d'un responsable politique sioniste de haut niveau que "l'approbation de la loi du boycott dans un pays comme la Tunisie qui est relativement modéré et n'est pas en conflit avec "Israël" menacera également la sécurité des Juifs qui y résident, et que des extrémistes comprendront l'article concernant "Israël" d'une manière différente".
De son côté, le ministère sioniste des Affaires étrangères a mis en garde que la propagation de ce qu'il a appelé "la contagion de l'hostilité à Israël" dans les pays du Moyen-Orient, considérant que cela mettra en danger la stabilité de toute la région.
Le ministère a déclaré qu'il est en train de proposer de nouvelles recommandations au niveau politique en entité sioniste afin de faire pression sur la Tunisie dans une tentative d'empêcher l'inclusion de cette loi dans la nouvelle constitution, car elle aura des conséquences négatives contre "Israël" dans des autres pays au Moyen-orient.
Les recommandations comprennent la pression sur la Tunisie pour empêcher la prise de mesure contre l'entité sioniste avec l'aide des pays occidentaux qui ont un poids politique, et à travers l'Organisation internationale de coopération et du développement économique (OCDE) et l'Organisation des pays de la Méditerranée.