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[LP1] : Le derby, récit d’un fiasco organisationnel

Il ya quelques semaines, la finale retour de la Copa Libertadores a été déplacée en Espagne du fait du caillassage du bus des joueurs du Boca Juniors.

Quelques semaines plus tard nous voici en Tunisie où l’incertitude plane sur le plus grand derby du pays, un match qui pourrais pour la première fois ce dérouler hors de Tunis, chronologie d’une affaire qui risque de rester dans les annales du football Tunisien.

Tout commence avant la Coupe du Monde Clubs, le match est reporté afin de laisser l’Espérance de Tunis championne d’Afrique en titre préparée dans les meilleurs conditions sa compétition. La Fédération décide de reprogrammer la rencontre au Dimanche 6 Janvier à Radès.

Mi décembre, le directeur de la cité olympique annonce la fermeture du Stade de Radès afin de rénover la pelouse pour une durée de 40 jours soit après la date prévue pour le derby par la FTF.

S’ensuit un imbroglio entre les différents acteurs, la FTF propose le Stade d’El Menzah dont la vétusté empêche une affluence de plus 5000 spectateurs, refus du gouverneur qui souhaite que la rencontre ce dispute à huis clos, la fédération propose plusieurs stade et finalement Monastir est choisi avec une limite de 3600 spectateurs. Refus de l’EST qui souhaite la présence de ses 14 000 abonnés.

Voici donc aujourd’hui la situation sportive du football tunisien, qui à moins de 48 heures voit son match le plus populaire encore dans l’impasse, match qui il ya quelques années encore affiché 60000 spectateurs.

Tout cela nous permet de nous poser les questions sur l’état de nos infrastructures sportives, de la pelouse au gradins, de l’incompétence des équipes dirigeante du football tunisien.

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