La situation en Tunisie

  • famma 7ezb jdid win natla3 fel karhba n7el radio nal9ah 3amel pub ... il me semble fel télé hier zeda rit pub mte3ou fi 3ezz essahra genre wa9telli 1 minute pub b miliard .... chkoun 3andou basta ala 9ouet leflous mte3 hal 7ezb al majhoul "enfin pour moi" je crois esmou aliti7ad al 7orr ou un trux du genre.

  • NO3MEN a écrit:

    famma 7ezb jdid win natla3 fel karhba n7el radio nal9ah 3amel pub ... il me semble fel télé hier zeda rit pub mte3ou fi 3ezz essahra genre wa9telli 1 minute pub b miliard .... chkoun 3andou basta ala 9ouet leflous mte3 hal 7ezb al majhoul "enfin pour moi" je crois esmou aliti7ad al 7orr ou un trux du genre.


    oui c'est un parti fondé par slim riahi ,j'ais lu çà quelque part ,il semble que c'est un milliardaire

  • soo005 a écrit:

    oui c'est un parti fondé par slim riahi ,j'ais lu çà quelque part ,il semble que c'est un milliardaire






    C'est le parti qui mene actuellement campagne en Tunisie. Ce parti appartient a un certain Slim RIAHI tres grand ami des fils Kaddafi, Seilf, Saadi et les autres. Il n;est pas du tout connu en Tunisie son pays. Il a fait une tres grosse fortune en Libye grace aux commissions que l'on verse la bas pour avoir des affaires. Il ne s'est jamais interesse a la Tunisie sauf depuis 2... ans ou il a achete la maison de Imed Trabelsi a Carthage et a fait flamber les prix lors d'une operation immobiliere au berges du lac. Si ce parti prends le pouvoir, demain sera pire qu'il ne l'etait avec les Trabelsi car l'ami en question ne dispose pas lui non plus des atouts que sont les diplomes !

  • NO3MEN a écrit:

    famma 7ezb jdid win natla3 fel karhba n7el radio nal9ah 3amel pub ... il me semble fel télé hier zeda rit pub mte3ou fi 3ezz essahra genre wa9telli 1 minute pub b miliard .... chkoun 3andou basta ala 9ouet leflous mte3 hal 7ezb al majhoul "enfin pour moi" je crois esmou aliti7ad al 7orr ou un trux du genre.






    UPL UNION PATRIOTIQUE LIBRE




    http://www.tuniscope...riotique-504210

  • Merci les gars, je vois plus clair là.




    Sinon Sid ali Soriati elli esmou ken yab3ath erro3b fi 9loub ettwensa en mois de janvier ... 5dhé bara2a fi 7keyet l'aéroport de carthage selon qq sources.




    Soriati yalli dhalmouk soriati yelli 9ahrouk soriati yelli ghebnouk .... al majd lil tarhouni w lil ninja, el 9adha2 il mosta9ell hedelek il 7orriya ....

  • Jusqu'a maintenant j'ai pas compris pourquoi il a été arrêté et pourquoi il est relâché maintenant ?


    Qu'est ce qu'on lui reprochait ? personne n'a répondu


    Pourquoi il est relâché ? on aura jamais de réponse

  • Le magistrat vient de rendre son verdict final dans l’affaire dite « aéroport de Carthage », ainsi :




    Leïla Ben Ali Trabelsi : 6 ans


    Sakher El Materi : 4 ans


    Moez Trabelsi : 6 ans


    Imed Trabelsi : 2 ans


    Montassar Meherzi : 2 ans


    Mohamed Mahjoub : 1 an et demi


    Moncef Trabelsi : 1 an et demi


    Jalila Trabelsi : 1 an et demi


    Habib Mzabi : 1 an et deux mois


    Néjia Jeridia : 8 mois


    Sofiène Ben Ali : 8 mois


    Ines El Elmi : 6 mois


    Sadri Tborbi : 6 mois


    Samira Trabelsi : 4 mois


    Mohamed Mourad Trabelsi : 6 mois


    Houssem Trabelsi : 6 mois


    Lilia Nacef : 6 mois


    Islam Mahjoub : 6 mois


    Rim Mahjoub : 6 mois


    Amira Mahjoub : 6 mois


    Asma Mahjoub : 6 mois


    Mourad Mehdoui : 4 mois


    Said Boujbel : 6 mois


    Ali Seriati : non lieu


    Fakhreddine Lakhoua : non lieu


    Issam Ouaer : non lieu


    Mohamed Abdelbasset Hedfi : non lieu


    Lamia Trabelsi : non lieu


    Leïla Derouiche : non lieu


    Abdesselem Charaouandi : non lieu




    - Mohamed Mejdoub :1 an et demi






    Si non, azerty, tu peux lire ça : http://webtunisia.blogspot.com/2011/07/14.html

  • moha013 a écrit:

    Si non, azerty, tu peux lire ça : http://webtunisia.blogspot.com/2011/07/14.html


    Merci moha je connais l'histoire


    ce que je voulais dire, on parle du procès almatar pour seriati, alors tout ce qu'il a fait c'est accompagner zaba (le président) pour prendre l'avion, pour arrêter seriati il faut trouver d'autres choses et d'autres preuves.


    durant son parcours professionnel il a surement fait quelques bêtises c'est la ou il faut chercher


    7keyet almatar 7keya fargha




  • C'est la justice tunisienne et sa politique de goute à goute, comme pour Imed Trablesi par exemple, qui a été jugé 3ala Zatla ... la justice tunisienne kif el karhba mazoutt ... debba debba !!

  • moha013 a écrit:

    C'est la justice tunisienne et sa politique de goute à goute, comme pour Imed Trablesi par exemple, qui a été jugé 3ala Zatla ... la justice tunisienne kif el karhba mazoutt ... debba debba !!


    Il faut demander a Grira pourquoi il a ordonné l'arrestation de seriati

  • azertyy a écrit:

    Il faut demander a Grira pourquoi il a ordonné l'arrestation de seriati


    ou bien qui lui a donné l'ordre d'arreter seriati? car personne à part zaba ne pourra faire çà

  • j'aimerai bien que Mohammed Ghannouchi (Mr Propre) réagit sur ça:




    Citation

    Après le départ de Ben Ali, en application de l’article 56 de la Constitution, le premier ministre Mohamed Ghannouchi appelle le colonel Samir Tarhouni et lui demande : «Qui souhaitez- vous mettre à la tête de votre coup d’Etat, colonel?» «Personne, proteste Tarhouni. Je n’ai fait qu’appliquer mon devoir, d’après l’article 56 que vous venez de faire appliquer à la suite de votre intervention télévisée, c’est vous mon président.»« En ce cas, relâchez la famille Trabelsi.»«Avec tous les respects que je vous dois, ce groupe d’individus est la cause de tous nos malheurs, je ne les remettrais qu’à l’armée, et la télévision nationale en sera témoin.»




    et Rachid Ammar (l'héros en carton) sur ça:




    Citation

    Des unités de l’armée s’interposent entre l’aéroport civil, dont la BAT a pris le contrôle, et l’aéroport militaire... Des instructions ont été données pour empêcher de nuire des « agents corrompus de la police (qui) tentent de semer le désordre et menacent la sécurité nationale ainsi que celle du président.»




    http://nawaat.org/portail/2011…nvier-a-tunis-mediatpart/

  • moha013 a écrit:

    La famille Mabrouk est toujours fou9 el 9anoun !!


    je l'avais dit depuis le début, depuis le 14 janvier j'ai dit qu'il faut mener la révolution à terme si non ça sera le retour de la dictature et les personnes comme Marwan Mabrouk vont s'en sortir, il y avait des signes qui ne trompent pas dans la composition et dans les actions du gouvernement!!




    j'avais dit aussi que Mohammed Ghannouchi les protège, et Tarhouni vient de confirmer qu'il a voulu même sauver les Trabelsi




    plusieurs personnes étaient farouchement contre, théorie de complot, accusation sans fondement, pas de preuves bla bla bla bla il faut tout arrêter et laisser Ghannouchi bosser, il est propre, au début j'ai cru que c'étaient juste des idiots, des naifs, ou peut être des lâches qui veulent un retour rapide au calme et qui pensent que de toute façon ça ne pouvait pas être pire qu'avant, Ben Ali est parti, c'est l'essentiel, on prendra notre temps pour le reste




    mais c'était moi le naif, j'ai compris après quand j'ai vu la position de ces même personnes sur d'autres dossiers, appel à la normalisation des relations avec Israel, anti identité arabes, anti Islam, anti lutte ouvrière, anti toute forme de pouvoir au main de fractions populaire etc... j'ai compris qu'ils savaient bien ce qu'ils faisaient, qu'ils savaient que leur lutte va ramener la dictature en Tunisie ainsi que la corruption et l'anarchie régulée et réglementée!!




    mais ils ont besoin d'une dictature en Tunisie pour faire ce qu'ils sont payés pour!!! ça fait partie de leur agenda!!! la démocratie pour eux c'est un chômage technique!!!






  • Justement, vivement le 23 octobre !!!

  • et Rachid Ammar (l'héros en carton) sur ça:








    http://nawaat.org/portail/2011…nvier-a-tunis-mediatpart/


    [/quote]




    Et bien, c'était la meilleure chose à faire sachant que dans cette période de troubles, on ne savait pas qui était qui et la BAT est sous le ministère de l'intérieur tout comme d'autres brigades d'intervention spéciale dont certaines sont restées fidèles au président dont le GIP, la garde prétorienne de Seriati qui a escorter et protéger Ben Ali jusqu'à son décollage.

  • A la suite d’un article publié la semaine dernière (PÉTRODOLLARS CONTRE RÉVOLUTION), j’ai reçu des précisions dignes d’être rapportées. En fait j’avais écris : “La pression, énorme, a fait que Ben Ali a décidé de partir avant que les forces armées et de police du pays ne se retournent contre lui.” Cette phrase a fait réagir un ami qui a décidé de me révéler les dessous d’une affaire qui aurait déjà du être dévoilée aux Tunisiens par la commission créée à cet effet. Mais cette Commission ira-t-elle au bout de sa mission? Ce questionnement me commande de vous révéler ce qui m’a été rapporté, vous jugerez de la véracité de ces faits. Voici donc le témoignage que j’ai reçu, il vaut ce qu’il vaut, tout ce que je peux vous dire est que beaucoup de recoupements faits concordent avec cette version des faits.




    Le 14 janvier vers midi, le colonel Tarhouni commandant de la Brigade Anti-Terrorisme (BAT) reçoit un appel du ministre de l’Intérieur qui lui demande des renforts en hommes. Le colonel envoie un groupe d’intervention. Inutile de vous dire que chacun d’entre eux vaut 50 flics normaux. Ces hommes là sont bâtis comme des armoires à glace et sont entraînés comme les SWAT américains. Ces hommes se déploient dans le ministère et constatent la panique totale des fonctionnaires. Les manifestants sont à quelques mètres à peine des portes. Il n’y a même pas la place pour manœuvrer. Pour ne pas avoir à gérer une panique si les manifestants investissent le ministère, l’unité de la BAT vide le hall. Les ordres du colonel sont catégoriques : ne pas tirer sur les citoyens.








    Entre la facade du ministère et les manifestants, un rideau de BOP (Brigades de l’Ordre Public, équivalent des CRS français et autant haïs par ailleurs), des BOP beaucoup plus craintif qu’agressifs, la peur se lit dans leurs yeux, entre deux “dégage” les manifestants scandent : “Dekhiliya, dekhiliya yelli tohkom fikom trabelsia”, la situation est honteuse, à la limite du dramatique pour les policiers dont certains, des fenêtres du ministère, saluent la foule. Les BOP ont des consignes strictes dictées par le discours présidentiel de la veille : ne pas tirer sur les manifestants.




    Au Palais présidentiel aussi c’est la panique, les informations qui arrivent sont très négatives, tout le pays est en ébullition, les manifestants du Kram veulent marcher vers le palais présidentiel et à Tunis, avenue Habib Bourguiba, ils sont plus de 60 000 devant le ministère de l’Intérieur, véritable symbole du pouvoir de Ben Ali. A hammamet et en banlieue, les maisons des proches du régime sont saccagées. Les discours, les meurtres, les arrestations, la propagande, etc n’ont servit à rien, un seul mot d’ordre pour tous les Tunisiens: “dégage”, et le monde entier à les yeux rivés sur la Tunisie. La France commence à vivre une polémique sur MAM et les USA défendent à Ben Ali de toucher à l’Internet. Décision est prise par plusieurs proches du régime de quitter le pays, avions privés et lignes régulières sont sollicités, les Trabelsi et belles familles vont à l’aéroport. Au QG de la BAT, à Bouchoucha, le Colonel Tarhouni est au téléphone avec le commissaire de l’aéroport et tout à coup celui-ci lui dit que les Trabelsi s’apprêtent à quitter le pays. Immédiatement, le Colonel réunit quelques hommes et leur annonce la nouvelle. La plupart d’entre eux (quelques-uns hésitent) sont d’accord pour aller tenter de les arrêter. Le commandos prend tout le matériel nécessaire, passe à l’armurerie et se dirige vers l’aéroport.




    En arrivant, les BAT apprennent que la famille est deja sur le tarmac, en train de monter dans le bus qui va les emmener vers un avion, ils disent aux forces de sécurité de l’aéroport qu’ils ont pour “ta3limettes” (consignes) de protéger les Trabelsi. Ils traversent le salon d’honneur vers le tarmac puis prennent d’assaut le bus, quelques Trabelsi fuient, mais la plupart sont arrêtés, on leur enlève leurs portables et ils sont reconduits au salon d’honneur.




    Là, les commandos vérifient les papiers et s’aperçoivent que beaucoup d’identités ne concordent pas (belle famille, etc), ils recomposent la famille pendant que certains membres de la brigade recherchent les plus connus des Trabelsi, Imed, Moez et Belhassen. Mais ces trois derniers ne sont pas à l’aéroport. Belhassen est parti par mer et Moez est déjà en Algérie depuis la veille. Les commandos de la BAT découvrent par contre Moncef sous un bureau avec un pistolet Berreta et l’emmènent au Salon d’honneur. Quelques minutes plus tard, le commissaire de l’aéroport, qui est à côté des commandos reçoit un appel de Imed Trabelsi. En voyant son nom sur l’écran du téléphone, les hommes de la BAT ordonnent au commissaire de lui dire de venir, de lui dire que tout est calme. Imed, qui est déjà à l’aéroport, tombe dans le piège, les gars du BAT l’accueillent devant le salon d’honneur et lui disent qu’ils sont là pour le protéger. Imed sort en bombant le torse. Il rejoint les autres au Salon d’honneur et là, il découvre que tout le monde est pris en otage. Tarhouni leur redonne alors leurs téléphones portables : il est temps que la prise d’otage soit communiquée à Ben Ali. Les otages appellent leur famille, Leila etc.




    A la Présidence, la panique augmente, Seriati ne comprends rien. Il appelle Tarhouni qui à le bon réflexe de lui répondre : – “ce sont les consignes” Seriati demande : – “Les consignes de qui?” et Tarhouni raccroche. Plusieurs appels similaires ont lieu, non seulement de Seriati, mais de la plupart des gros bonnets de la sécurité. Seriati et Ben Ali ne comprennent plus rien, ils pensent qu’il y a du complot dans l’air. La sécurité ne peut plus être assurée. La décision est prise de préparer le départ de Ben Ali et sa famille proche. Sériati appelle également le ministre de la défense pour lui faire part de la situation. L’armée décide d’envoyer un commando héliporté de cinq appareils pour reprendre le contrôle de la situation.




    Pendant ce temps, Tarhouni, qui a reçu des menaces de Seriati et des autres officiers, appelle les chefs des autres unités d’élite. Il obtient au téléphone le commandant de l’Unité Spéciale de la Garde Nationale (USGN), un autre corps d’élite, pratiquement le meilleur avec la BAT, basé depuis décembre à la caserne de l’Aouina, donc à 5 minutes des BAT. Son Commandant et ses hommes se rangent du côté des rebelles et décident de les rejoindre. Tarhouni appelle ensuite un officier du GIP (Groupe d’Intervention et de Protection, attaché à la Présidence), mais celui-ci ne comprend pas ce que lui dit Tarhouni. Il croit qu’il le défie alors que celui-ci lui dit : “Si tu es un homme, viens nous rejoindre“.




    Entre temps, la situation s’aggrave pour Seriati : lorsqu’il annonce aux hommes du GIP qu’ils vont escorter Ben Ali à l’aéroport, 50 hommes sur 70 refusent ! Seriati en est malade, lui qui a mis sous sa coupe toute la sécurité du pays voit ses propres hommes lui désobéir. La panique est proche. Ben Ali lui, sait que la BAT est à l’aéroport, il sait que ces hommes là sont capable de tout ! La situation est de plus en plus intenable. Seriati, qui ne sait pas que les USGN ont aussi fait défection, pousse Ben Ali à quitter le pays, “le temps de comprendre ce qui se passe et de faire le ménage“. Seriati est sincère, c’est le fidèle parfait, en bon soldat, il ne risque pas de trahir son maître, tout comme l’armée d’ailleurs, totalement fidèle à l’État (malgré les rumeurs de refus d’obéir aux ordres), c’est d’ailleurs bien ce que l’on demande à une armée.








    Pendant ce temps les unités spéciales apprennent que 3 avions, sur le tarmac de l’aéroport, sont susceptibles de transporter des Trabelsi. Les USGN, rebelles avec la BAT investissent les pistes pour bloquer les vols. Ils montent dans les avions et vérifient les identités. Il paraîtrait qu’ils auraient trouvé Sirine Ben Ali, la fille du Président. Les hommes appellent alors Tarhouni qui leur dit de la laisser partir, c’est les Trabelsi qu’il veut arrêter. Ciryne Ben Ali aurait alors appelé son père qui, en flic averti, lui demande la couleur des uniformes. Sirine lui aurait dit : “verts“. Ben Ali, qui jusque là n’avait que les renseignements remis par Seriati (qui savait que la BAT avait fait défection mais pas l’USGN) pense que Seriati joue double-jeu. En tout cas, il ne lui fait plus confiance. Seriati en est malade.








    La situation est désormais très grave car l’USGN, basé à la caserne de l’Aouina (adjacente à l’aéroport), est à quelques minutes du Boeing 737 de la Présidence. Ainsi, les hommes de la BAT sont d’un côté de la caserne, ceux de l’USGN de l’autre. La fuite de Ben Ali va se faire dans des conditions de sécurité particulièrement faibles. Ben Ali est pour la première fois de sa vie confronté à cette situation et il en éprouve une peur bleue. Les hélicoptères de l’armée, destinés au départ à attaquer la BAT, sont dirigés vers l’Aouina, ils atterriront entre la piste de décollage de l’avion présidentiel et le reste de l’aéroport pour former un mur de protection contre BAT et USGN. L’armée se déploie dans la caserne de l’Aouina pour protéger Ben Ali qui arrive, escorté de Carthage à l’Aouina par les 20 “Ninja” du GIP.








    Dès que le Boeing est prêt (le commandant Cheikhrouhou est hésitant à décoller sans plan de vol), il sort du hangar et se dirige vers le tarmac, les “Ninja” du GIP escortent l’avion présidentiel jusque sur la piste et roulent même de chaque côté de l’avion jusqu’au décollage : ils savent de quoi les unités spéciales sont capables, ils connaissent leur armement et veulent protéger Ben Ali jusqu’au décollage. Une fois en vol et assuré de sa sécurité, Ben Ali, qui comme on l’a vu, doute de la fidélité de Seriati, appelle le ministre de la Défense et lui demande de l’arrêter, ce qui sera fait par l’armée à l’aéroport. L’avion présidentiel se dirige alors, sans plan de vol (il le recevra en plein vol) vers la Libye, de là, il fera cap à l’est vers l’Arabie Saoudite qui est avertie de son arrivée.








    A la Présidence, à Carthage, l’officier de réserve du GIP essaye d’appeler Seriati, mais ce dernier ne répond pas puisqu’il est arrêté et que son téléphone a été confisqué. L’officier du GIP ne comprends rien, il appelle Tarhouni qui lui apprend que Ben Ali est parti et que Seriati est arrêté par l’armée. L’officier du GIP lance alors immédiatement, selon la procédure légale, l’opération nécessaire pour assurer la continuité de l’État et fait venir à la Présidence, d’une façon un peu musclée et interprétée de différente manières, Mbazaa, Ghannouchi et Kallel qui feront devant les caméras de télévision la déclaration de vacance du pouvoir. Au même moment, à l’aéroport, Tarhouni remet les Trabelsi à l’armée et les deux brigades spéciales (USGN et BAT) quittent les lieux. Mission accomplie. Aujourd’hui, les hommes des brigades spéciales déclarent qu’ils n’ont joué aucun rôle dans cette révolution, que simplement, ils se sont substitués au peuple pour faire ce que tout le monde voulait. L’histoire de ces hommes ne doit pas rester méconnue.








    Par un extraordinaire hasard dont seul Dieu à le secret, ce sont probablement les unités spéciales, si chères à Ben Ali, qui ont activé son départ. J’espère avoir transcrit avec fidélité ce qui m’a été rapporté. Les erreurs sont très possibles, je n’ai pas eu assez de témoignages pour faire tous les recoupements nécessaires. Il m’a semblé que ces faits, en l’état, méritaient d’être publiés en attendant la conclusion de la Commission d’établissement des faits.




    A.B

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