La situation en Tunisie

  • tuneasy a écrit:

    Ca fait plaisir qu a moi ou quoi?




    Non ne t'inquiète pas tu n'es pas le seul qui es heureux de cette news. Malheureusement, il reste encore des membres du Rcd dans le gouvernement de coalition donc ma joie es encore minime tant que ces pourritures seront toujours la

  • tuneasy a écrit:

    Ca fait plaisir qu a moi ou quoi?


    biensur que non mais je serais content lorsque je saurais qu'il ne se presentera pas au elections, ce type est un arriviste il prépare déjà la suite ... et ca m'inquiéte beaucoup

  • real madrid a écrit:

    A quel heure rhouya ?


    L'emission a deja commencé mais le reportage sera diffusé en 2eme partie la c'est un reportage sur "les enlevements" d'ici 10 a 15mn

  • bilel75 a écrit:

    L'emission a deja commencé mais le reportage sera diffusé en 2eme partie la c'est un reportage sur "les enlevements" d'ici 10 a 15mn


    Le reportage va commencer dans 5mn

  • http://www.parismatch.com/Actu…olution-du-jasmin-246017/




    Deux semaines après la fuite du dictateur tunisien, l’opinion n’en finit pas de découvrir les turpitudes de son clan.




    De nos envoyés spéciaux en tunisie Emilie Blachere, François de Labarre et Alfred de Montesquiou - Paris Match








    Au petit matin, sous le regard des soldats qui empêchent les pillards d’envahir l’immeuble du RCD, des employés embarquent les archives. « Ça part en lieu sûr », dit l’un des déménageurs en remplissant le coffre d’une voiture. Ces papiers compromettants pourraient être détruits ? Pas de réponse... Certes, des blindés font rempart devant le siège du parti de Ben Ali, mais la veille, sous les applaudissements, des ouvriers ont arraché le logo de son fronton. Les soldats ont tiré en l’air pour stopper l’assaut de la foule.




    Mohamed Ghariani, secrétaire général du parti omnipotent, patron du RCD, numéro trois du régime, s’est ­réfugié à l’étage de la direction. Il n’a pratiquement pas dormi depuis le 14 janvier. « La situation pourrissait, dit-il. Même au RCD, les gens étaient exaspérés. Mais je n’aurais jamais pensé que ça puisse se finir si vite. Jusqu’au 14 dans la matinée, on pensait que le président tiendrait. » Il n’en revient pas que Zine el-Abidine Ben Ali ait fui subitement après avoir régné par la force pendant vingt-trois ans.




    Ghariani estime que le pouvoir s’est délité dès le week-end des 8 et 9 janvier, quand la répression policière a fait une quinzaine de morts. Ben Ali ordonne alors au chef d’état-major de l’armée de terre, le général Rachid Ammar, de faire feu sur la foule. Ammar refuse. Ben Ali donne les premiers signes d’affaissement. Pendant son ­intervention télévisée du 10 janvier, il promet de créer 300 000 nouveaux emplois. Personne n’y croit. Les manifs prennent de l’ampleur. Le 12 janvier, la femme de Ben Ali, Leila Trabelsi, fuit à Dubaï avec leur jeune fils Mohamed. Ben Ali, 74 ans, se retrouve seul, sans cette épouse dont il subit la puissante influence.




    Car, depuis des années, le dictateur semble ne plus être en prise avec la réalité. Il est fatigué, peut-être malade – des opposants prétendent qu’il souffre d’un cancer de la prostate. Il vit dans sa bulle, scotché devant son écran d’ordinateur à suivre sur Facebook et Twitter les progrès de la contestation. Cet ancien chef de la sûreté, puis ministre de l’Intérieur, n’a jamais perdu ses réflexes policiers. Il réclame sans cesse les résultats des écoutes téléphoniques. Couché à 3 heures du matin, il donne ses premiers rendez-vous dès 7 heures. « Il voulait tout voir, tout savoir et tout posséder », avoue un membre très proche du clan. Le 12 au soir, Ben Ali, qui commence à perdre pied, convoque Ghariani. « Il semblait inquiet, ­raconte l’ancien conseiller présidentiel. Il avait peur, je ne l’avais jamais vu comme ça. Il m’a demandé : “Mais où est-ce qu’il est, le RCD ?” Je lui ai répondu que même ses membres étaient dans la rue. Le président m’a affirmé qu’il ­allait mettre fin au népotisme et à la corruption. Mais, dans ma tête, je me suis dit : “C’est trop tard.”»




    Ben Ali s'est senti


    lâché par les Américains


    Les rumeurs se ­répandent déjà sur une fuite éventuelle. « Le président sentait que les choses devenaient très dangereuses, poursuit Ghariani. Nicolas Sarkozy et les Français ont toujours été de bons amis, mais il pensait que les Américains l’avaient lâché. » Selon lui, les révélations de WikiLeaks sur la ­dénonciation de la diplomatie américaine d’un régime corrompu, quasi mafieux, ont été perçues par les Tunisiens « comme le signe que l’Amérique ne couvrait plus le ­régime ». Le 6 janvier, les autorités américaines ont fait part de leur « préoccupation » face à la montée de la répression à Tunis. Ghariani se dit alors que c’est le début de la fin.


    Le jeudi 13, Ben Ali s’invite à la télévision pour le dernier discours. Il s’adresse pour la première fois aux Tunisiens dans leur langue dialectale, jure qu’il ne fera plus tirer sur son peuple, qu’il accordera la liberté de la presse, que les prix baisseront... La grève ­générale est maintenue. Il se réfugie alors au palais de Hammamet, sur la côte, sous la protection de la garde présidentielle commandée par le général Ali Seriati.




    Le 14 janvier, Ben Ali convoque ses deux plus proches conseillers, Abdelaziz Ben Dhia et Abdelwahab Abdallah, qui a la main sur les médias, pour leur demander leur ­démission. Dans un premier temps, les deux hommes ­acceptent. Puis ils se rebiffent, proposant à la place qu’on limoge le Premier ministre. Seriati aurait jeté de l’huile sur le feu, affirmant à Ben Ali que la police, bientôt, ne pourrait plus assurer sa sécurité. Il l’aurait même poussé à disparaître pendant quelques jours, comme le général de Gaulle en 1968. Un officier de la garde présidentielle affirme que « Seriati et d’autres souhaitaient l’écarter pour sauver le régime ». Un scénario que les diplomates ne confirment pas.




    Le général Ammar à Ben Ali: «Vous avez l'après


    midi pour partir. Après, je ne garantis rien»


    Un intime assure que Ben Ali convoque alors une nouvelle fois le chef d’état-major ­Rachid Ammar pour lui ordonner de faire cesser les émeutes par la force. Ammar s’y oppose de nouveau. Fou de rage, Ben Ali lui arrache ses galons et hurle : « Vous êtes viré ! » De Dubaï, Leila incite son mari à résister. Seriati le pousse à déguerpir : « Ils vont vous tuer ! » L’armée encercle le palais, face à la garde présidentielle. Ammar exige une nouvelle audience, Ben Ali finit par le laisser entrer. Le général prévient le président que l’armée va se retourner contre lui, instaurer un couvre-feu et fermer l’espace aérien. Il lui pose un ultimatum : « Vous avez l’après-midi pour partir. Après, je ne garantis rien. » Pris de panique, Ben Ali prend la fuite.




    Le cortège présidentiel file si vite que la fille du dictateur, Halima, 18 ans, est oubliée. Une voiture revient la chercher. A 17 h 40, juste avant le coucher du soleil, le jet du président, nom de code « Oscar Oscar », décolle. Samedi 15 janvier, à 2 h 30, le Falcon dans lequel ont pris place Ben Ali, Leila, que l’on croyait ­encore à Dubaï et leur fils se pose à l’aéroport international King Abdulaziz, à Djedda, dans l’ouest de l’Arabie saoudite. Le pays accueille pour une « durée indéterminée » un réfugié politique et non un chef d’Etat. C’est la fin. Mais ce n’est pas seulement un homme qui quitte la scène politique. C’est un régime, un système aux mains d’un clan qui s’effondre.


    Sidi Bou Saïd, les maisons sont blanches, et les volets, bleus comme les yeux de Moncef Cherif. Quand il parle, il saisit le bras de son interlocuteur. Sa famille a bâti Sidi Bou Saïd, joyau du littoral tunisien « que Dieu a dessiné au crayon ». Un cadeau du ciel sali par le mauvais goût et l’avidité de Leila Trabelsi, celle qu’on surnommait « la Lady Macbeth de Tunis », née le 20 juillet 1957, coiffeuse de profession. « On l’appelait aussi “Leila Gin” à cause de son penchant pour l’alcool », raconte Moncef. Deux hommes vont faciliter l’ascension de Leila Trabelsi. Le premier, Abdelwahab Abdallah, ancien professeur à l’université de droit de Caen, a été ministre de l’Information de Bourguiba. Il a déjà œuvré en coulisse pour Ben Ali en novembre 1987. Abdallah, porte-parole du gouvernement et ministre conseiller, crée l’Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE), bête noire des journalistes, et gagne le surnom de « Goebbels ».




    Ben Ali, le


    jouet de sa femme


    Ben Ali rencontre Leila en 1984, « au cours d’une soirée où il y avait beaucoup de femmes », confie un proche. Elle lui donne une fille, Nesrine, qu’il reconnaît par « gentillesse ». Le couple vit une romance clandestine et c’est le secrétaire particulier du palais, Arbi Aissa, qui cache Leila. Même après le divorce d’avec la première femme du président, leur relation reste officieuse. En 1991, Leila est enceinte pour la deuxième fois. Abdallah glisse alors un entrefilet dans « La Presse » pour annoncer les résultats de l’échographie : c’est un garçon. Père de quatre filles, Ben Ali aura enfin un successeur. Ravi, il épouse Leila... Six mois plus tard, elle accouche d’une fille ! Un autre conseiller de l’ombre apparaît alors : Abdelaziz Ben Dhia. Grâce à lui, Leila décroche un diplôme à l’université de Toulouse, par correspondance. Leila tisse sa toile et fait le vide autour de Ben Ali. « On dit qu’elle l’ensorcelait avec des marabouts marocains, ­explique Moncef Cherif. C’était son jouet. »





    A Saint-Tropez, la première dame de Tunisie


    avec son fils et, derrière, Ibrahim, son petit-fils,


    un enfant adopté par sa fille Nesrine et son


    gendre Sakher. (Photo: DR)




    L’entreprise de Leila n’est pas du goût de tout le monde. Le gendre du président, Slim Shiboub, tente de freiner les appétits de sa belle-mère. Le palais se divise en deux clans : l’ancienne famille d’un côté et de l’autre les nouveaux venus, les Trabelsi. A la maison, raconte un proche du palais, « c’est elle qui parlait. Elle qui prenait les décisions. Elle coupait la parole au président. Il était gaga, passif ». Monstre d’autoritarisme, elle est avenante en public et irascible en privé. Ses exigences architecturales sont extravagantes. « Toujours des grandes maisons, beaucoup de chambres, des suites. Des étages entiers pour les cuisines et le personnel. Des piscines, des hammams, des salles de sport, des salles de bains immenses. Des ascenseurs. Des lits à baldaquin. Des écrans plasma. Elle peut mobiliser toute une administration pour une chasse d’eau ! »




    Pendant que Leila règne, son frère Belhassen s’associe de force aux entreprises prospères et fonde Karthago : immobilier, transports, tourisme. Il s’installe à Sidi Bou Saïd dans une maison habitée, contraignant ses voisins à lui ­léguer la moitié de leur propriété. « Un jour, il est venu nous dire que la moitié de cette demeure qui nous appartient depuis le XIXe siècle était à lui », nous raconte Selma Jabbes, descendante de la famille Kabadou. « Nous avons fait un procès que nous avons perdu, car il avait falsifié les registres de cadastres. » Il fait ensuite obturer les fenêtres de ses voisins, car « l’air lui appartient ».




    Excès de cocaïne et de sexe


    dans des soirées qui dégénèrent


    Sur la terrasse d’une des villas qui dominent le bord de mer, Karim sirote son gin tonic. Cet homme d’affaires ne regrette pas que les Trabelsi aient quitté le pays « parce qu’ils le faisaient régresser ». Mais son regard s’illumine lorsqu’il évoque les frères et neveux de « la régente » s’adonnant à leurs passions : sexe, fête et drogue. Karim se souvient d’avoir reçu un appel un matin, très tôt. A sa porte, un parent de Leila l’attend au volant de sa Porsche Cayenne, un morceau de Kleenex enfoncé dans chaque narine. « Il avait pris tellement de coke que les ­sinus n’avaient pas tenu. Al Pacino dans le rôle de Tony Montana ! » Comme d’autres membres de sa famille, il conduit une voiture sans plaque. Il file à l’aéroport, s’arrête près d’un jet qui vient d’atterrir. Bourré de cocaïne. « Tout le monde savait que les Trabelsi trafiquaient, dit Karim. Mais là, j’ai eu peur. Si Ben Ali avait subitement décidé de mettre un peu d’ordre et de le faire coffrer, c’était le moment idéal. » Mais celui-ci repart comme il est venu, sans le moindre contrôle. Selon un proche, « les gardes prenaient leur commission. »




    Avec un des neveux, les soirées dégénèrent. « Il pouvait contraindre une fille à faire un strip-tease, la brûler avec des cigarettes... A l’origine, ils n’étaient que des petites frappes. » Leila parvient à évincer son principal rival, Slim ­Shiboub, dernier proche de Ben Ali. Les trois filles du premier mariage du président ne peuvent voir leur père que sur rendez-vous. « Parfois, le président faisait peine à voir, raconte un habitué du palais. Je me souviens de l’anniversaire d’un membre de la famille. Il voulait se lever pour ­aller faire pipi, j’ai vu toute la famille de son épouse se ­lever pour l’accompagner... Ils ne lui laissaient aucun ­répit. » Leila rêve de plus en plus ouvertement de lui succéder. Son entourage y croit. Abdallah s’arrange pour que « La Presse » parle d’elle. Celles qui la rencontrent la ­décrivent comme une femme élégante et avenante qui s’évertue à dissimuler une ignorance crasse.




    En janvier 2008, elle crée l’Elyssa Club, dans le parc de Sidi Bou Saïd. Ce sera le rendez-vous des femmes de la haute société tunisoise, choisies par Leila ou parrainées par l’une de ses fidèles. Un mannequin qui a participé à un défilé dans le club décrit les femmes du clan Trabelsi ­assises au premier rang : « Grossièrement teintes en blond, badigeonnées de fond de teint... » Cette vulgarité, même le vieux Ben Ali, paraît-il, finit par en souffrir.




    Toujours ­insatisfaite, Leila, elle, vit comme une menace l’ascension fulgurante de Sakher El Materi. Une vidéo de juillet 2010 témoigne du goût de son gendre pour la fête. A Gammarth, une banlieue chic de Tunis, il a réservé dans un des restaurants branchés, le Sinbad. Grandes tables, champagne et jolies femmes. Sakher a l’assurance des fils de grands bourgeois. Sa famille est proche du pouvoir depuis des décennies. Il a épousé Nesrine, la fille aînée de Leila Trabelsi et Ben Ali. Ce soir-là, Sakher a près de lui des milliardaires et des célébrités, le créateur Roberto Cavalli et Janet Jackson. Nesrine fume et recoiffe ses longs cheveux blond vénitien, décolorés. Mère de deux petites filles et d’Ibrahim, un ­orphelin qu’elle a adopté, elle attend alors son quatrième enfant. Elle jubile. Ce soir-là, Sakher fête son succès à la tête de la concession Porsche. Une de plus après celles de Seat, d’Audi, de Volkswagen et de Kia. « Il ne résistait pas à l’attrait des voitures de luxe », confie Ghazi, un homme d’affaires longtemps proche de la famille.




    Aujourd’hui, Ghazi, la quarantaine sonnée, est nerveux. Il a « rangé sa Porsche au garage », depuis la révolution. Il est amer : « J’étais ­directeur d’une banque, dit-il. Lorsque j’ai ­démissionné, ­Sakher m’a fermé toutes les portes. Même mes amis ne me répondaient plus au téléphone. Pendant deux ans, je suis resté au placard. » Sakher se comporte comme un enfant gâté. Il se sait au-dessus des lois, aime Dubaï et rêve d’Amérique. C’est d’ailleurs le premier du clan à inviter à dîner l’ambassadeur américain. WikiLeaks va révéler les propos du diplomate. Il décrit Sakher El ­Materi comme un être « exigeant, vaniteux et difficile », et voit son épouse Nesrine comme une fille « naïve et ignorante ». Il ajoute : « L’opulence dans laquelle El Materi et Nesrine ­vivent, ainsi que leur comportement expliquent clairement pourquoi ils sont, ainsi que d’autres membres de la famille Ben Ali, détestés et même haïs par certains Tunisiens. »




    Sakher, le gendre de Leila, se


    fâchait souvent avec la «patronne»


    Ces révélations exaspèrent Sakher. Il se dit « bon musulman modéré ne manquant jamais ses cinq prières par jour ». Un mode de vie éloigné des Trabelsi que Sakher considère comme des parvenus, arrivistes et ­vulgaires. Des critiques que Leila ne supporte plus. Elle ­déteste l’intérêt que lui porte Ben Ali. « Sakher était le seul qui osait dire non à Leila et à sa famille, explique un de ses amis. Il a toujours refusé de faire des affaires avec les Trabelsi et, à cause de cela, il se fâchait souvent avec la “patronne”. Les Trabelsi rackettaient, frappaient s’il le fallait. Sakher flambait peut-être, il a profité de la situation, mais il n’usait pas de méthodes de voyou... » A un ami tunisien qui a réussi à le joindre par téléphone, la semaine dernière, dans le pays où il se terre « chez des gens bien », Sakher aurait confié : « Quand le calme sera revenu, je serai le premier à revenir pour m’expliquer. »





    Nesrine et Sakher, considéré comme l’homme le plus riche


    du clan, ici lors d’une réception. Ils mèneront jusqu’au bout une vie dispendieuse sans aucun remords. (Photo: Henri Tullio)




    Mais les Tunisiens n’en sont pas encore à écouter la défense des anciens maîtres du pays. L’état des lieux est loin d’être achevé. Naceur Garci, directeur de la Banque centrale de Tunisie, nous a confirmé que Leila avait bel et bien pris 1,5 tonne d’or : « C’était il y a deux ans. Elle a transféré les lingots à Londres. On ne sait pas ce que cet or est devenu. » Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères déjà en fonction sous Ben Ali, nous a affirmé que Belhassen Trabelsi, le frère de Leila, a « réussi à se glisser à l’étranger ». Quant à Imed Trabelsi, neveu de Leila, accusé du vol du yacht du dirigeant de la banque Lazard Bruno Roger, il n’a pas été tué, comme le disait la rumeur. « Il est en vie, assure Morjane. Et il est en détention ici, en Tunisie ».




    Même le bilan des morts de ces semaines d’émeutes n’a pas été établi avec certitude. « A l’heure où je vous parle, dit Morjane, on en dénombre au moins 87. Et de nombreux blessés sont encore à l’hôpital. » Le gouvernement a demandé le gel de tous les avoirs volés et réclamera probablement l’aide de l’Onu et d’autres organismes internationaux pour que se déroulent « les meilleures élections possibles d’ici à six mois », toujours selon Morjane. Ensuite seulement, il devrait solliciter des extraditions des pillards de la Tunisie, y compris, à terme, celle de Ben Ali. En Arabie saoudite, l’ancien président et son clan se sont d’abord réfugiés à l’ouest de Djedda, dans l’ancien palais du roi Fayçal, puis ils ont discrètement quitté Djedda pour rejoindre Riyad, la capitale. Ils occuperaient depuis lundi dernier la résidence de Nassiriya, aussi ­appelée palais du roi Saoud.




    Quand viendra le temps des jugements, le peuple ­tunisien aura sans doute déjà fait l’expérience de sa ­liberté. C’est encore loin d’être le cas. « Parfois, on n’arrive pas à y croire, dit Neïla Azouz », l’une de ces jeunes ­Tunisiennes qui s’échangent sur Facebook les consignes de la révolte depuis des semaines. « Des fois, juste pour être sûrs, on s’appelle sur nos portables et on lâche quelques insultes contre Ben Ali, avoue-t-elle. Juste pour vérifier qu’il n’y a plus personne pour couper la ligne ! »

  • Photo de Famille la Mafia déchu et expulsé comme des misérables de notre beau pays la Tunisie , regardez ce qu'ils ont fait avec l'argent du peuple , Drogue , Alcool et Sexe grâce au contribuable .




    Embrasse moi, sont moi tu n'est rien







    Lifting , Botox et implant capillaire sur le visage de Ben Ali a la façon berlusconi







    Sakhr el Materi le Requin sont dent, ton jugement arrivera petit voleur.







    Ma parole elle fait peur , elle ressemble trop a Diana dans V les lézard de l'espace .









    Tony Montana Ben Ali dans sont palais .







    Madame et sont fils font leur course grâce a l'avion financé par le peuple , certaine rumeur dise quel dépensé entre 80 et 90 000 Euro de Shopping vêtement et de suite luxueuse dans des hôtels dans le monde entier en espace de 5 jour, même sont fils s'habille une fourrure.









    La dernière des fille de ben Ali Montana, Halima ben Ali avec sont mec , nombril a vu d'œil et soutient gorge a l'air.









    BEN ALI A QUITTE CE MATIN AVEC L'AMBASSADEUR TUNISIEN ET DEUX EMPLOYÉS SON PALAIS A DJHEDDA POUR ALLER RENCONTRER LE PRINCE NAYIF ET L'AMBASSADEUR AMÉRICAIN...A RIADH......C'ÉTAIT A 5h30.......information confirmée et officielle.....ne la gardez pas pour vous.......c'est sérieux...QUELLE SAUCE ON NOUS MIJOTE ET QUEL TOUR... ON NOUS JOUE A LA MECQUE????????

  • temimedelyon a écrit:

    il rentre en tunisie marhba bih, le temps des comptes a commencé peut être?






    A ce rythme là, va falloir qu'on construise une prison rien que pour les ben ali, trabelsi, materi, zarrouk et mabrouk, je propose de le faire à Gafsa ou Sidi Bouzid, comme ça ils seront bien gardés , pour le nom ? Il est tout trouvé : "prison du 7 novembre".




    Pour le reste, un peu de pain sec et de l'eau, agrémentés de quelques baffes, devraient suffire...

  • pour la Saoudie, la situation devient intenable, d'abord en interne il y a des associations religieuses qui ne veulent pas de Ben Ali et de sa femme, et puis pour le reste du monde cela braque les projecteurs sur l'arabie saoudite alors que le roi est malade et que c'est nayef qui dirige. Donc ils ont du dire à Tarzan (alias ZABA) trouve toi une autre liane, prend Tchita (alias Leila la hajema) et trouve toi une autre lianne et casse toi dans uatre arbre...le problème, où aller?

  • naswinkel a écrit:

    Photo de Famille la Mafia déchu et expulsé comme des misérables de notre beau pays la Tunisie , regardez ce qu'ils ont fait avec l'argent du peuple , Drogue , Alcool et Sexe grâce au contribuable .




    BEN ALI A QUITTE CE MATIN AVEC L'AMBASSADEUR TUNISIEN ET DEUX EMPLOYÉS SON PALAIS A DJHEDDA POUR ALLER RENCONTRER LE PRINCE NAYIF ET L'AMBASSADEUR AMÉRICAIN...A RIADH......C'ÉTAIT A 5h30.......information confirmée et officielle.....ne la gardez pas pour vous.......c'est sérieux...QUELLE SAUCE ON NOUS MIJOTE ET QUEL TOUR... ON NOUS JOUE A LA MECQUE????????








    bon voila tout les monde a vu ses photos


    ya weldi moi je le dis tu vois ben ali je le déteste lui et sa famille pour avoir instauré un régime de dictature mais la vie privé ne s'affiche pas même chez le plus grand voleur du monde on sait comment il est lui et sa famille mais normalement les photos prise chez lui et tout ca ne devrai intéressé personne et personne d'entre vous ne voudrais que ses photos tournent sur internet...

  • djizups a écrit:

    bon voila tout les monde a vu ses photos


    ya weldi moi je le dis tu vois ben ali je le déteste lui et sa famille pour avoir instauré un régime de dictature mais la vie privé ne s'affiche pas même chez le plus grand voleur du monde on sait comment il est lui et sa famille mais normalement les photos prise chez lui et tout ca ne devrai intéressé personne et personne d'entre vous ne voudrais que ses photos tournent sur internet...






    je ne suit pas d'accord , je penses que c'est très important que le peuple toute entier sache ce qu'ils font de notre argent .











    tout le monde sera surprit par le visage de ben ali dans quelque semaine , car cette fois si je doutes réellement qu'il prenne le temps de faire des teintures pour cacher c'est cheveux blanc et du botox pour éliminer les rides . attention danger

  • temimedelyon a écrit:

    il rentre en tunisie marhba bih, le temps des comptes a commencé peut être?


    si il revient en tunisie je propose de l 'abattre en plein air avec un missile au moins on saura sur qu 'il va pas survivre cette vermine et si il est encore en vie on lui porte secours et on le lache a sidi bouzid si il arrive a etre vivant apres le lynchage de sidi bouzid a kasserine ils lui donneront le coup de grace .....................fi masr sa chauffe sa serait quen tunisie ils font des manif pour soutenir nos freres et oui l 'effet tunisien les dictateurs arab chient dans leur froc leurs jours sont contes a ces larves rampantes qui n 'hesitent pas a tire sur le peuple


  • Tu es sûr que toutes les photos sont vraies? (celle avec le tigre me semble bizarre)


    En tout cas ma sakhafni ken weldou, quel avenir pour ce pauvre gamin.

  • J'ai une question SVP, que vont devenir les enfants de Ben Ali, sont-ils condamnés à rester exilés hors de la Tunisie, pourront-ils revenir un jour en Tunisie, ou bien est-ce que la Tunisie leur est interdit.


    Merci

  • Hamed2323 a écrit:

    J'ai une question SVP, que vont devenir les enfants de Ben Ali, sont-ils condamnés à rester exilés hors de la Tunisie, pourront-ils revenir un jour en Tunisie, ou bien est-ce que la Tunisie leur est interdit.


    Merci




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