La situation en Tunisie


  • c 'est qui encore ces clown qui veulent foutre la merde on devrait leurs mettre a disposition un avion et direction leurs maitres al saoud allie des sionnistes

  • Il y a un enfer spécial pour c'est extrémiste , l'Islam n'a jamais demander de tuer des Chrétiens ou des Juifs ou de mettre la Burqa ou de faire l'excision.


    Concernant la guerre , Allah a juste dit si les Juifs et les Chrétiens t'empêche de propager l'Islam faite le Jihad pour Allah s'il ne vous combattes pas mais refuse l'Islam laisser les moi , le jour de leur mort , je les jugerais et vous en témoignerez que vous les aviez appeler a l'Islam.


    Concernant la femme , Allah a imposé a la femme de couvrir c'est partie tel que les bras , la poitrine et les cheveux , certain Musulman interprète l'Islam a leur façon comme avec l'Histoire de la burqua une tradition de l'Inde , c'est gens là vont souffrir après leur mort. Allah guide qui il veut ne l'oubliez pas.


    Faite attention lorsque vous parlez de l'Islam ne vous aventurés pas dans un domaine qui nous dépasses tous.

  • C'est parce que la religion est souvent, voir toujours une affaire d'interprétation, qu'il faut que le pouvoir civile reste "Secular" pour ne pas dire "Laic" qui ne veux pas dire que "Athée", la tunisie a comme religion l'islam mais l'état n'est ni sunnite, ni wahabite, ni coranique. Certaines pratiques rigoristes genre châtiments corporels n'ont pas leurs place en Tunisie dans un pays qui aspire au vivre ensemble. Après si quelqu'un veut faire 20 prières par jour au lieu de 5 c'est entre lui et allah.

  • com.taraji.psg a écrit:

    Surement, mais progressivement, ça ne peut pas changer en 1 jour...


    Pourquoi changerait-elle les "+216 ..."; ou nos billets de banques ? ZABA n'a rien avoir dedans ... Il à fais du détournement de fond, et de de corruption d'état ...


    Mais sa serai quand même une bonne idée, et sans doute le bon moment pour changer de monnaie ... C'est l'opportinuté qu'il nous faut saisir !

  • rimk a écrit:

    Pourquoi changerait-elle les "+216 ..."; ou nos billets de banques ? ZABA n'a rien avoir dedans ... Il à fais du détournement de fond, et de de corruption d'état ...


    Mais sa serai quand même une bonne idée, et sans doute le bon moment pour changer de monnaie ... C'est l'opportinuté qu'il nous faut saisir !




    Zaba n a rien a voir dans nos billets ??















    Trop de 7 tu trouve pas ?

  • rimk a écrit:

    Pourquoi changerait-elle les "+216 ..."; ou nos billets de banques ? ZABA n'a rien avoir dedans ... Il à fais du détournement de fond, et de de corruption d'état ...


    Mais sa serai quand même une bonne idée, et sans doute le bon moment pour changer de monnaie ... C'est l'opportinuté qu'il nous faut saisir !




    je parle des indicatifs tel que 71 pour tunis 73 pour sousse etc.... cela ont changer sous l'ère ben ali


    les billets de banque ? tu as déjà regarder un billet de banque tunisien devant et derrière? et tu n'a rien constater ?

  • djizups a écrit:

    je parle des indicatifs tel que 71 pour tunis 73 pour sousse etc.... cela ont changer sous l'ère ben ali


    les billets de banque ? tu as déjà regarder un billet de banque tunisien devant et derrière? et tu n'a rien constater ?




    Il faut juste ajouter devant les 7 un (2x) et ca ira.

  • Certains sur ce forum et dans notre pays souhaitent le retour de la charia en Tunisie , je trouve ça très rétrograde et une atteinte à la liberté de tous.


    Pendant que les Saoudiens fond des manifestations au nom de la liberté , certains arrivistes qui se cachaient sous Ben Ali veulent nous enlever nos libertés fondamentales.




    Visionez cette vidéo et dites moi si vous êtes pour ou contre la charia ?




    http://www.youtube.c...h?v=2t25rPmY-xs






    ps: voici un extrait d'un des fameux livre de Rached Ghannouchi venté par Anis






    Le Confidentiel de SBA:Le livre qui dérange Rached Ghannouchi et son clan




    Ce livre dérange Ennahdha et si Rached Ghannouchi avait les moyens de l'interdire, il l'aurait fait. L'islamisme au Maghreb est un livre incontournable pour comprendre l'Islam politique en tunisie. Son auteur, François Burgat est un des meilleurs islamologues mondiaux.







    Ce qui dérange dans cet ouvrage, ce sont les aveux de Salah Karkar, Président du Mouvement de la tendance Islamique en Tunisie (MTI) en Novembre 1987 et qui reconnaît qu'Ennahdha a tenté de renverser le pouvoir avec un coup d'Etat qui était prévu pour le 8 novembre 1987 (Opération dirigée par le Groupe sécuritaire 1).










    Rached Ghannouchi et ses partisans n'ont pas pardonné à Salah Karkar ses révélations et ce dernier a fini par être exclu d'Ennahdha.(Rached Ghannouchi est partisan d'un « révisionnisme historique » (selon l'expression de Michel Camau) qui consiste toujours à nier les violences d'Ennahdha).







    NB : L'ouvrage est paru sous plusieurs éditions (couvertures différentes) mais le contenu est identique. Il est vendu en France pour 10 euros. Les révélations de Salah Karkar se trouvent aux pages 242 et suivantes.










    http://samibenabdall...t-son-clan.html


  • Moi ce qui va determinee mon vote c'est le programme de chaque partie pour touness . Un projet de devellopement diversifie l economie parce que tourisme+textile+centre d apels c est pas avec sa qu on.va avancer

  • rimk a écrit:

    Pourquoi changerait-elle les "+216 ..."; ou nos billets de banques ? ZABA n'a rien avoir dedans ... Il à fais du détournement de fond, et de de corruption d'état ...


    Mais sa serai quand même une bonne idée, et sans doute le bon moment pour changer de monnaie ... C'est l'opportinuté qu'il nous faut saisir !




    L'indicatif téléphoniques des fixes est un 7, et pour les SMS c'est souvent un 877, c'est à ça qu'on pensait.




    Les billets de banques contiennent tous actuellement un 7 stylisé.


    Le passeport contient un 7 en filigrane, la CNI représente 7 drapeaux sur un coté et 7 pigeons sur l'autre.

  • Hamilcar a écrit:

    Certains sur ce forum et dans notre pays souhaitent le retour de la charia en Tunisie , je trouve ça très rétrograde et une atteinte à la liberté de tous.


    Pendant que les Saoudiens fond des manifestations au nom de la liberté , certains arrivistes qui se cachaient sous Ben Ali veulent nous enlever nos libertés fondamentales.




    Etre contre la laicité à la française ne veut pas dire être pour la charia (cf Angleterre, USA, Allemagne ... tous les pays occidentaux sauf la France)

  • aigletaragi a écrit:

    Moi ce qui va determinee mon vote c'est le programme de chaque partie pour touness . Un projet de devellopement diversifie l economie parce que tourisme+textile+centre d apels c est pas avec sa qu on.va avancer




    c'est une assemblée CONSTITUTIONNELLE ;)




    les programmes seront des propositions pour la constitution de la 2e république tunisienne.

  • com.taraji.psg a écrit:

    Etre contre la laicité à la française ne veut pas dire être pour la charia (cf Angleterre, USA, Allemagne ... tous les pays occidentaux sauf la France)




    la laïcité c'est ce qui a détruit la foi du musulman simplement car un etat laïque interdit l'influence de la religion , d'où une propagation de l'homo sexualité , de la drogue , des meurtres et de toute type de perversion car quoi que l'on dise avec la loi de la religion comme la Charia il n y aurait jamais eu tant bestialité entre les êtres humains.


    pour moi les états européens sont des extrémistes et il se mente a eu même en accusant les autres de terrorisme de racisme ect ect pour moi se sont tous des schizophrènes et des fous de la a fabriqué simplement la bombe a hydrogène montre au grand jour leur folie .


    Dans la charia certain imposteur en modifié la parole d'Allah comme l'histoire de la lapidation , un châtiment extrême qui est interdit dans l'Islam, il y a même un verset explicite qui en parle , merci Hamilcar .


    De toute façon vous ne serez libre que qu'on allah en donnera l'ordre , Allah la bien dit dans le saint Coran la planète terre ce bas mondes est une prison pour vous, soyez en duel les un contre les autres faite vos preuves !


    une des causes malsain de ce bas mondes c'est la dictature du VATICAN celui la même qui a ordonné tout les pays a identité chrétienne de ne jamais laisser les Musulmans obtenir la puissances nécessaire pour finalement leur dire non a leur perversion, ils ont peur des musulmans ! le seul actuellement qui a refusé de se sous-maître c'est l'IRAN ils sont entrain d'avancer terriblement a un tel point que les misérable Saoud sont entrain de se posé pas mal de question, le jour ou l'Iran aura sa bombe a Hydrogène sachez le, le Chiisme atteindra les portes de l'Afrique du Nord !

  • Ryan a écrit:

    le seul actuellement qui a refusé de se sous-maître c'est l'IRAN ils sont entrain d'avancer terriblement a un tel point que les misérable Saoud sont entrain de se posé pas mal de question, le jour ou l'Iran aura sa bombe a Hydrogène sachez le, le Chiisme atteindra les portes de l'Afrique du Nord !




    Le régime iranien, le régime al saoud, ne valent pas mieux que les régimes de ben ali, moubarak ou abdallah salah, des batards qui sont là contre la volonté de leur peuple...

  • com.taraji.psg a écrit:

    Le régime iranien, le régime al saoud, ne valent pas mieux que les régimes de ben ali, moubarak ou abdallah salah, des batards qui sont là contre la volonté de leur peuple...




    pour ton information la majorité des opposants iraniens c'est des collectifs qui prône la liberté tel que l'Homo sexualité ect etc c'est d'ailleurs un des premiers groupes d'opposant en Iran, je ne défend pas le régime iranien mais force est de constaté qu'ils ont su dire non a l'Europe + USA et que militairement c'est la première puissance Musulmane pratiquement a égalité avec la Turquie.

  • Ryan a écrit:

    pour ton information la majorité des opposants iraniens c'est des collectifs qui prône la liberté tel que l'Homo sexualité ect etc c'est d'ailleurs un des premiers groupes d'opposant en Iran, je ne défend pas le régime iranien mais force est de constaté qu'ils ont su dire non a l'Europe + USA et que militairement c'est la première puissance Musulmane pratiquement a égalité avec la Turquie.




    les manifestants iraniens sont des pédés, c'est le régime qui le dit.


    les manifestants libyens sont des al qaida dopés aux substances hallucinogènes, c'est le régime qui le dit.


    les manifestants yemenis sont des sionistes qui prennent leurs ordres à tel aviv, c'est le régime qui le dit.


    les manifestants tunisiens étaient des voyous c'est le régime qui le disait.




    on peut aller loin comme ça

  • Kamel el-Taïef


    Tunisie: "Tout passait par Leïla Trabelsi"





    Conseiller de l'ombre, Kamel el-Taïef avait joué un rôle clef lors de la prise du pouvoir de l'ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali, avant de se brouiller avec lui. Voici son récit.



    La politique est la passion préférée de Kamel el-Taïef. Ce chef d'entreprise, qui a hérité de son père une société de BTP, est avant tout un homme de réseaux et un conseiller de l'ombre. Il est à l'origine de l'ascension de l'ex-président Zine el-Abidine Ben Ali, comme lui originaire de Hammam Sousse, et fut l'un des instigateurs du "coup d'Etat médical" du 7 novembre 1987, puis de la politique d'ouverture des débuts, à la fin des années 1980. Il est tombé en disgrâce lorsque Ben Ali a choisi de divorcer pour épouser Leïla Trabelsi, contre laquelle il l'avait mis en garde. L'interview qui suit constitue un témoignage direct notamment sur les conditions dans lesquelles Ben Ali a renversé Habib Bourguiba en 1987. Proche du Premier ministre Béji Caïd Essebsi, Kamel el-Taïef a retrouvé depuis peu les effluves de la politique.




    Comment avez-vous fait la connaissance de Ben Ali ?




    Je l'ai rencontré en 1978 par l'intermédiaire d'un ami qui était alors le chef d'état-major de l'armée, Abdelhamid Escheikh. Il me l'a présenté. Nous sommes tous les deux originaires de la même ville, Hammam Sousse.




    Pourquoi avez-vous choisi de le parrainer ?




    Dans les années 1980, le principal problème de la Tunisie était celui de la sécurité. Ben Ali était un homme sérieux, gros travailleur. Et surtout un bon professionnel de la sécurité. Au moment de la "révolte du pain", en 1984, il était en poste à l'ambassade de Tunisie à Varsovie. Je suis allé voir le Premier ministre de l'époque, Mohamed Mzali, que je connaissais bien, et je lui ai dit qu'il lui fallait quelqu'un qui soit capable de gérer la situation. Je lui ai suggéré de rappeler Ben Ali, ce qu'il a fait. Il l'a nommé chef de la Sûreté nationale. Par la suite, il est devenu secrétaire d'Etat puis ministre de l'Intérieur, et Premier ministre, le 2 octobre 1987.




    Avait-il les qualités politiques requises ?




    Non. Sur ce plan, il était limité.




    Comment avez-vous décidé de renverser Bourguiba ?




    Quelques jours seulement après la nomination de Ben Ali à la tête du gouvernement, l'entourage de Bourguiba est entré en conflit avec lui. Ils ont réussi à convaincre le vieux président de nommer Mohamed Sayah à sa place. Un soir, la nièce de Bourguiba, Saïda Sassi, qui s'occupait de son oncle depuis le départ de son épouse, Wassila, est passée chez Ben Ali. Elle lui a révélé qu'il allait être limogé. Dès qu'elle est partie, Ben Ali m'a téléphoné. Il a aussi appelé Hédi Baccouche, alors ministre des Affaires sociales, ainsi que Mohamed Choukri, qui était à l'époque, au ministère de l'Intérieur, chargé de suivre pour son compte les activités de Saïda Sassi, et Habib Ammar, le commandant de la garde nationale. Nous nous sommes tous retrouvés chez Ben Ali un peu avant minuit. Je lui ai dit ce que je pensais, à savoir que Bourguiba n'était plus en mesure d'assurer ses fonctions de chef de l'Etat, que le pouvoir était à ramasser et qu'il fallait le prendre. La situation était grave. Il était Premier ministre et ministre de l'Intérieur, il était donc l'homme idoine. Habib Ammar était prêt à faire ce qu'il fallait sur le terrain. Hédi Baccouche était hésitant. Le lendemain, Ben Ali, qui avait rendez-vous avec Bourguiba, est allé le voir. Il a été très mal reçu : Bourguiba l'a insulté et même giflé. Il m'a appelé immédiatement, et nous nous sommes revus chez lui, en tête à tête. Je lui ai dit qu'il ne fallait plus attendre, qu'il fallait passer à l'acte. Je connaissais très bien l'ambassadeur américain de l'époque, Robert Pelletreau, et je savais qu'il devait voir Bourguiba le lendemain en compagnie du représentant des Etats-Unis auprès de l'ONU, Vernon Walters, et d'une délégation de sénateurs américains. J'ai organisé avant cette rencontre un rendez-vous entre lui et Ben Ali. L'idée était de convaincre les Américains de glisser un mot à Bourguiba en faveur de Ben Ali, en leur faisant croire que l'entourage du président voulait l'éliminer parce qu'il était proaméricain. Nous espérions ainsi gagner du temps et pouvoir intervenir avant la nomination de Sayah, qui se profilait. C'est ce qui a été fait. En plus, au cours de cette audience, Bourguiba a dit aux Américains qu'il voulait la condamnation à mort de Rached Ghannouchi, le chef du mouvement islamiste Ennahda. Ils ont été atterrés... Ensuite, nous avons commencé à travailler sur les modalités. Les détails techniques ont été mis au point par Habib Ammar et Ben Ali. Mais Ben Ali tergiversait. Il avait peur, en fait. Je suis revenu plusieurs fois à la charge. Hédi Baccouche s'est rallié sur le tard. C'est lui qui a rédigé, dans la soirée du 6 novembre, au ministère de l'Intérieur, ce qui allait devenir le "discours du 7 novembre", le texte dans lequel Ben Ali promettait aux Tunisiens l'instauration de la démocratie...




    On dit que vous avez prévenu les Algériens, et eux seuls. Est-ce vrai ?




    Le hasard a voulu que le ministre de l'Intérieur algérien, Hédi Khédiri, soit en visite à Tunis alors que nous préparions le renversement de Bourguiba. J'ai en effet suggéré à Ben Ali de le mettre dans la confidence afin que le président Chadli Bendjedid soit informé de notre projet. Le chef de l'Etat algérien a donné son feu vert, en y mettant une condition : que Bourguiba soit bien traité.




    Vous avez poussé un homme à prendre le pouvoir alors que vous saviez qu'il n'avait ni l'intelligence ni la hauteur de vue d'un chef d'Etat...




    Bourguiba était malade et sénile. La Tunisie était dans une situation dramatique. Le changement s'imposait, et il fallait le faire dans le respect de la Constitution. Or, Ben Ali était Premier ministre. Constitutionnellement, il était le seul à pouvoir remplacer Bourguiba. D'ailleurs, au début, cela a bien fonctionné. La déclaration du 7 novembre avait promis la démocratie. Grâce à mes conseils et à mes réseaux, le nouveau président a pu s'entretenir avec l'ensemble de la classe politique et de la société civile : les indépendants, les dissidents, les militants des droits de l'homme, dont plusieurs sont devenus ministres... Tout le monde était alors persuadé qu'une nouvelle page de l'histoire de la Tunisie allait s'ouvrir.




    A qui faut-il imputer l'échec des élections de 1989 ?




    A Hédi Baccouche, qui ne croyait pas au multipartisme. Mais aussi à Abdallah Kallel, qui était ministre de la Défense, à Chedli Neffati, ministre de l'Intérieur, et à Abderrahim Zouari, qui était à l'époque secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), qui avait succédé au Parti socialiste destourien.




    Et vous, avez-vous été membre du RCD ?




    Non, jamais. Ni du RCD ni d'aucun autre parti politique.




    Rapidement, au début des années 1990, les arrestations se multiplient. Elles visent d'abord les islamistes, puis les défenseurs des droits de l'homme, puis tous ceux qui tentent d'exprimer leur différence...




    Oui. Ce tournant remonte à 1991 et correspond à la nomination d'Abdallah Kallel au ministère de l'Intérieur. Il a fait croire à Ben Ali qu'il y avait une menace terroriste. Il est aussi, l'année suivante, à l'origine d'une nouvelle loi sur les associations, qui visait directement l'indépendance de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH). Il a même essayé d'obtenir le limogeage de l'Assemblée nationale de l'ancien ministre des Affaires étrangères Béji Caïd Essebsi, connu et respecté de tous pour son patriotisme (NDLR : nommé Premier ministre le 27 février). Il a fait croire à Ben Ali qu'il était profrançais parce que la sécurité avait intercepté un courrier qui lui était adressé dans lequel il y avait un livre écrit par un homme politique français et traitant de la démocratie ! Pour la loi contre la Ligue, je suis intervenu auprès de Ben Ali. Je me souviens avoir dit au président que cette loi était absurde, qu'il ne pouvait pas avoir promis la démocratie et avaliser un texte qui risquait de faire tomber la Ligue sous la coupe du RCD ! La loi a été abrogée. Mais elle a été réintroduite peu après, lorsque je suis tombé en disgrâce.




    En effet, vous vous brouillez ensuite avec Ben Ali. A cause de Leïla Trabelsi ?




    Oui. Elle était sa maîtresse depuis 1984. A l'époque où il l'a rencontrée, elle travaillait comme secrétaire dans une société de BTP. C'était une femme légère qui aimait l'argent. Il était très amoureux d'elle. En 1992, lorsqu'il a décidé de divorcer pour l'épouser, je lui ai dit qu'il faisait une grave erreur. Ce n'était pas une femme pour un chef d'Etat. Je connaissais aussi la famille. Ses frères étaient des voyous. Tout cela, je le lui ai dit. Il n'a pas apprécié. Il l'a épousée et il lui a dit que je l'avais mis en garde contre elle. Elle m'en a bien sûr voulu.




    Que vous est-il arrivé ? Sans poste officiel, vous ne pouviez être limogé...




    Non, mais j'ai été soumis à un harcèlement constant orchestré par le ministre de l'Intérieur, Abdallah Kallel. Il y mettait d'autant plus de zèle qu'il m'en voulait par ailleurs personnellement à cause de cette loi sur les associations. J'ai été suivi et mis sur écoute. Il y avait des policiers devant mon bureau, les gens qui venaient me voir étaient placés sous surveillance... Il y a eu aussi quelques incidents plus graves. En juillet 1992, j'avais convié de nombreuses personnalités, comme cela se fait chez nous, à l'occasion de la circoncision de mon fils. Plusieurs de ces invités avaient des postes ministériels. Le lendemain, ils ont tous été limogés... En 1996, mes bureaux ont été incendiés. Cinq ans plus tard, alors que j'étais chez le coiffeur, deux motards cagoulés ont détruit ma voiture. Cette fois-là, il s'agissait de me faire payer un dîner, la veille, chez l'ambassadeur des Etats-Unis. A la suite de cela, j'ai été arrêté et emprisonné. Il cherchait à m'isoler, à me dissuader de voir des personnalités politiques ou des diplomates. En même temps, au palais, Leïla prenait de plus en plus d'importance. A la fin, c'était elle qui commandait.




    A partir de quand a-t-elle réellement pris le pouvoir ?




    Dès le début, elle a mis certains des conseillers de son mari dans sa poche, notamment Abdelwaheb Abdallah, qui était alors au palais de Carthage et avait déjà la haute main sur l'information, ainsi qu'Abdelaziz ben Dhia. Abdallah Kallel s'est mis aussi à son service. Voyant le président amoureux, ils ont estimé qu'ils auraient d'autant plus d'influence qu'ils plairaient à son épouse... Dès 1992, elle a obtenu de faire tomber des têtes. Dès le début des années 2000, tout passait par elle : personne ne pouvait directement accéder au président car elle filtrait toutes les visites. Cela n'a fait qu'empirer lorsque la santé de Ben Ali s'est dégradée.




    Sa nombreuse fratrie a mis la main sur des pans entiers de l'économie tunisienne. Mais, avant qu'apparaisse le clan des Trabelsi, le frère du président avait déjà sévi, ainsi que ses nombreux gendres, les Slim Zarrouk, Slim Chiboub, Marwan Ben Mabrouk...




    Oui, et Ben Ali laissait faire. En 1991, je me souviens de l'avoir mis en garde contre l'appétit de l'un de ses gendres, en lui conseillant de le freiner. Il m'a répondu que si ce n'était pas lui ce serait un autre... Mais avec l'arrivée des Trabelsi on a changé de braquet. Ils étaient nombreux, sans aucun scrupule, rien ne les arrêtait. Et pas seulement les frères de Leïla. La mère aussi, les cousins, les amis, tout le monde. Ils ont bâti d'immenses fortunes, à partir de rien. Ils demandaient à Ben Ali d'intervenir en leur faveur, et le président s'exécutait.




    A ce propos, qu'en est-il d'Aziz Miled, l'homme d'affaires qui a accompagné Michèle Alliot-Marie et son compagnon lors de leurs vacances tunisiennes ? Etait-il proche des Trabelsi ?




    En fait, au départ, il était surtout proche de Slim Chiboub. Il faisait des affaires avec lui. Puis, après la mise à l'écart de celui-ci, il s'est rapproché du clan des Trabelsi. Dernièrement, on le voyait surtout avec le dernier gendre de Ben Ali, Sakher el-Materi.




    On ne peut donc pas dire qu'il a été une "victime" des Trabelsi ?




    En aucun cas. Il faisait partie du cercle.




    Le 14 janvier 2011, qui a décidé Ben Ali à partir ?




    Je ne peux en être sûr car je n'étais pas sur place, mais tout indique que c'est Ali Seriati, le patron de la garde présidentielle. Il l'a convaincu de partir en lui expliquant qu'il valait mieux qu'il s'éloigne, le temps pour lui de reprendre la situation en main.




    Etait-ce pour faire revenir Ben Ali ou pour son propre compte ?




    A mon avis, pour son propre compte. Il semble bien qu'il s'agissait d'une tentative de coup d'Etat.




    Mon lien






  • attend que je retrouves le reportage c'etait sur France 2 , le président du collectif Gay iranien avait bien mentionné qu'il était l'un des groupes d'opposants les plus actif du moyenne orient car il reçoit le témoignage de millier d'homo sexuel du moyenne orient , il se soutienne donc entre eux .




    voila un bon reportage sur l'Iran et l'Homo sexualité




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