La situation en Tunisie

  • Frontière tuniso-libyenne : Clash entre les islamistes et la population









    La situation reste très tendue à Ras Jdir, poste-frontière tuniso-libyen, situé à plus de 500 km au sud-est de Tunis. Tendue non pas à cause du flux des personnes fuyant la Libye, mais plutôt à cause de la colère des habitants de Benguerdane, ville située à 35 km, contre un groupe d’islamistes qui agit sous le couvert de la solidarité avec les réfugiés.





    Ras Jdir


    (frontière tunisio-libyenne)




    Tout portait à croire que la situation allait dégénérer au poste-frontière de Ras Jdir, frontière tuniso-libyenne, situé à plus de 500 km au sud-est de Tunis, n’était le sang-froid des uns et la sagesse des autres. Alors que les groupes de réfugiés continuaient à affluer de la Libye, plus d’une centaine de personnes armées de barres de fer, de manches à balai, de branches d’olivier et de gourdins, se sont ruées vers le campement d’un groupe d’islamistes installé à l’intérieur du poste-frontière. Toutes scandaient des slogans anti-islamistes et proféraient des menaces à leur encontre. «Nous ne voulons plus de ces barbus dans la ville. Nous refusons leur diktat. Ils doivent partir d’ici», lance un sexagénaire furieux. Il veut à tout prix démonter l’une des tentes où sont entreposés des stocks de produits alimentaires. D’autres jeunes lui emboîtent le pas et malmènent les occupants des tentes portant de longues barbes, la tête surmontée d’un képi et vêtus de tenues afghanes (une longue tunique et un pantalon large qui arrive à peine aux chevilles).




    De la résistance aux barbus




    En fait, en touchant au gagne-pain des habitants, les islamistes ont signé leur «arrêt de mort», déclare un militaire. «Ils ont interdit aux Libyens de venir acheter les pâtes et vendre le carburant. De quel droit ? Ils savent très bien que la population de Benguerdane survit grâce au commerce avec les Libyens. Que veulent-ils ? Nous voir mourir de faim ?», lance en colère un jeune d’une trentaine d’années, qui fait dans la revente informelle du carburant libyen. Un autre abonde dans le même sens. Armé d’une barre de fer, il veut coûte que coûte régler le compte à l’un des barbus, qui se présente, selon lui, comme étant l’émir. «Ils nous ont créé un Etat dans un Etat et les autorités ne font rien.




    Chaque jour, ils font des halakat (des rencontres) dans certaines mosquées de la ville. Ils obligent les transporteurs publics à séparer les femmes des hommes et les directeurs des lycées à bannir la mixité dans les classes. Aujourd’hui, ils viennent nous couper nos vivres. Jamais nous ne les laisserons faire. Ils doivent passer sur nos corps», crie-t-il. La tension monte d’un cran. Les islamistes tentent de s’expliquer. Ils demandent aux jeunes de «se calmer» en attendant l’arrivée de « Amir al mouminine » (l’émir des croyants). «Partez d’ici, nous ne voulons plus de vous. Vous donnez une piètre image de l’Islam. Nous ne voulons plus de vous. Vous trahissez votre pays et votre religion», déclare l’un des plus vieux protestataires. La soixantaine largement dépassée, il est le premier à avoir envahi le campement des islamistes, en leur crachant en plein visage. Il veut en découdre avec eux à coups de branche d’olivier qu’il porte dans ses deux mains et s’en prend aux militaires en leur reprochant leur «passivité».




    Une tension inquiétante




    C’est alors que l’un des barbus intervient : «Qui êtes-vous pour nous demander de partir ? Etes-vous le ministre de l’Intérieur ? Personne ne nous fera partir d’ici, bi indhni Allah (avec la bénédiction de Dieu.)» Une déclaration qui met le feu aux poudres et exacerbe la colère des jeunes. Les militaires arrivent en force et séparent les deux belligérants. Les islamistes se retirent dans un coin. Ils scrutent discrètement les jeunes contestataires qui se regroupent un peu éloignés de la barrière du poste-frontière. Ils refusent de partir jusqu’à ce que les autorités «chassent» des lieux ceux qu’ils qualifient «d’intrus». Pour eux, ces derniers ont «dépassé leurs limites». Il a fallu des heures de discussions menées par des officiers de l’armée pour que le calme revienne. Un calme plutôt précaire, car que ce soit dans la ville, dans le camp des réfugiés ou au poste-frontière de Ras Jdir, les altercations avec les islamistes sont de plus en plus fréquentes. D’abord à cause de leur comportement ségrégationniste. Dès qu’un groupe d’Africains arrive, les islamistes se précipitent vers eux avec des bouteilles d’eau minérale et des biscuits, en leur posant la question : «Etes-vous musulmans ?» Si la réponse est positive, ils leur distribuent l’aide. Dans le cas contraire, ils reviennent avec cette aide aux tentes. Ce qui est totalement contraire aux principes qui régissent les activités humanitaires.




    Les islamistes s’imposent




    Au camp Choucha qui abrite les réfugiés, les islamistes ont fini par imposer leur loi aux volontaires. Pas de mixité sous les tentes et la réduction du nombre de volontaires femmes, et surtout l’obligation pour celles-ci de porter des tenues «mouhtachem», c’est-à-dire pas de pulls à manches courtes et de préférence les cheveux bien cachés. Les premières cartes de repas destinées aux réfugiés et mises à la disposition du CRT par le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) qui portaient le cigle de la Croix-Rouge ont été changées après une houleuse réaction des islamistes. Désormais, ces tickets sont marqués par le croissant. Réaction également exprimée contre les jeunes qui travaillent pour le compte de la Croix-Rouge, et qui portent les brassards ou les dossards à l’effigie de l’ONG. Des tâches bien rémunérées, mais à cause desquelles ils font tout le temps l’objet d’animosité et d’insultes.




    Le climat est souvent très malsain. «Ils les ont laissés s’installer parmi les volontaires pour qu’ils imposent leurs lois. Aujourd’hui, il est difficile de les chasser, alors nous faisons avec en évitant la confrontation. Nous savons qu’ils sont là à faire dans l’entrisme et la récupération. Nous restons vigilants pour ne pas tomber dans le piège. Nous n’avons pas fait de concessions en acceptant de séparer les filles des garçons. Au contraire, ainsi, les filles seront plus à l’aise. De plus nous continuons à recevoir les volontaires femmes, malgré le fait que certains parmi nous s’y opposent. Nous voulons mener notre mission en préservant le climat interne», déclare un responsable du CRT.




    Militaires : Rien à faire




    Du côté sécuritaire, les militaires se déclarent conscients de la problématique. «Ils ne peuvent rien faire. Nous les avons à l’œil. Ils sont là par la force des évènements. Pour l’instant, ils participent à l’effort de prise en charge des réfugiés, mais demain ils n’y seront plus. Ils ne peuvent rien faire de plus, parce que la population ne leur est pas acquise», affirme un colonel de l’armée. Pourtant, il y a un peu plus de 20 jours, une tente occupée par deux jeunes appelés du contingent a été incendiée durant la nuit, leur causant des blessures graves, et la rue refuse de croire à un accident. Elle pointe du doigt les islamistes. «Il est vrai qu’ils nous voient comme leurs ennemis, des impies ou des apostats. L’enquête sur cet incident est ouverte et les auteurs seront arrêtés, parce que nous croyons nous aussi que l’acte est criminel, mais il faut des preuves», confie l’officier. Entre les propos rassurants des uns et les craintes de plus en plus sérieuses des autres, les islamistes occupent de plus en plus le terrain en profitant de la situation de crise. Fidèles à leur stratégie d’entrisme et de propagande idéologique, ils passent leur temps à faire du porte-à-porte pour appeler la population à se préparer à «el khilafa al islamiya». Un scénario déjà vécu par les Algériens et payé au prix du sang…










    http://www.elwatan.com/weekend…01-04-2011-118561_234.php










    Les Islamistes sont-ils une menace pour la démocratie ?

  • Senna ,




    Cet article est pour toi :smileJap:




    Deux jours avant le départ de Ben Ali j'ai parlé d'un coup d'état et ma source était une française de l'ambassade qui m'a dit qu'il va avoir un putch dans 2 jours.








    La chute du régime Ben Ali racontée par Ali Seriati




    Arrêté le 14 janvier, quelques minutes à peine après que l'ancien chef de l'Etat tunisien Zine El-Abidine Ben Ali eut pris la fuite à bord de son avion, le chef de sa garde présidentielle, Ali Sariati, demeure un personnage mystérieux.




    Son nom est devenu le symbole du système sécuritaire honni de l'ancienne dictature. Il est le seul que l'actuel premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi, a cité, le 30 mars, lors d'une intervention télévisée, comme exemple des poursuites judiciaires engagées contre des dignitaires de l'ancien régime. Le seul, aussi, mis directement en cause par des membres de l'ancien gouvernement, alors que les manifestants continuent de réclamer justice pour les " martyrs " de la révolution.




    Il y a peu, l'ex-ministre de la défense, Ridha Grira, a révélé dans la presse tunisienne avoir été à l'origine de l'arrestation du général Sariati, en le présentant sous des traits inquiétants. Au Monde, début mars, l'ancien ministre des affaires étrangères, Kamel Morjane, confiait : " Oui, je pense que Sariati a poussé Ben Ali dehors, et qu'il fomentait un complot. " L'homme est soupçonné de complot contre la sûreté de l'Etat, ayant notamment pour but " d'inciter les gens à s'armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien ", une accusation passible en théorie de la peine de mort, qui vise aussi, mais bien après le général Sariati, l'ancien chef de l'Etat lui-même.




    En détention provisoire sur la base militaire de l'Aouina, à Tunis, l'ex-chef de la garde présidentielle âgé de 71 ans, conseillé par quatre avocats, a répondu, les 16 et 17 mars, au magistrat chargé d'instruire le dossier, Brahim Oueslati, le doyen des juges de Tunis. Plusieurs hypothèques ont été levées, notamment sur les circonstances de son arrestation. Curieusement, la fausse information sur son interpellation à Ben Guardane, à la frontière tuniso-libyenne, n'avait jamais jusqu'ici été démentie.




    Lors de cette longue audition, dont le Monde a pu avoir connaissance, Ali Sariati, qui était à la tête de 2 500 hommes, a nié toute responsabilité dans les morts provoquées par les balles des policiers lors de la révolution tunisienne.




    [indent] " Pendant les émeutes qui ont débuté le 17 décembre 2010 – après l'immolation par le feu de Mohamed Bouazizi – , la direction de la sécurité présidentielle n'a joué aucun rôle parce que son activité, territorialement et fonctionnellement, est liée à la présidence ", affirme-t-il.




    [/indent] Chargé de la protection du chef de l'Etat et de sa famille, il révèle qu'il se trouvait, du 23 au 28 décembre, en compagnie de l'ancien président, de sa femme, Leila Trabelsi, et de plusieurs membres de son entourage en vacances à Dubaï.




    [indent] " Le 26 décembre, déclare Ali Sariati, j'ai été appelé par Rafik Belhaj Kacem, le ministre de l'intérieur – aujourd'hui incarcéré – , pour me dire que la situation empirait et qu'il y avait des morts. Il m'a demandé d'informer l'ancien président, ce que j'ai fait. "




    [/indent] Son rôle est pourtant essentiel. Ancien élève de l'école Saint-Cyr en France (promotion du centenaire de Cameron, 1962-1964), ex-directeur de la sécurité de l'armée, directeur de la sûreté nationale pendant onze ans, chef de la garde présidentielle depuis 2001, il connaît tout des rouages de la sécurité tunisienne. C'est à lui que l'ancien président Ben Ali confie le rôle de coordination lorsqu'est mis en place, début janvier, un comité d'urgence qui réunit tous les hauts responsables.




    Au juge, Ali Sariati fait le récit détaillé des derniers jours du régime et des incessants appels qu'il passe et reçoit, dirigeant tout, s'occupant de tout, qu'il s'agisse du dispositif, du matériel ou du renseignement.




    [indent] " Lorsque nous nous sommes rendu compte de la fin des réserves de bombes lacrymogène, déclare-t-il, j'ai été chargé de contacter certaines connaissances de la sécurité libyenne, qui nous a envoyé le jour même, le 14 janvier à 10 heures, 1 500 pièces (…). 10 000 unités avaient déjà été commandées – à la France – , et cette commande devait arriver le 15 janvier."




    " Sur instruction du président, précise-t-il un peu plus loin, j'ai demandé au général Rachid Ammar – chef de l'état-major de l'armée – de faire amener les blindés qui se trouvaient à Zarzis…"




    [/indent] A aucun moment, le chef de la garde présidentielle ne fait état des tirs sur la population et de l'attitude de la police. Mais il décrit une situation qui se dégrade et l'affolement qui gagne le palais.




    [indent]" Marwane Mabrouk – gendre du président – m'a contacté le 13 janvier au matin pour me dire qu'un conseiller sécuritaire du président Sarkozy, Bernard Squarcini, l'avait informé qu'un putsch était en train de se préparer à Tunis, sans autre détail. Je lui ai demandé s'il en avait parlé au président, il m'a dit qu'il l'avait fait. "




    [/indent] Contacté par Le Monde, M. Squarcini, directeur central du renseignement intérieur en France, a démenti ces affirmations.




    Le 14 janvier au matin, relate encore le général Sariati,




    [indent] " j'ai informé le président des événements des dernières vingt-quatre heures en lui communiquant le nombre de 28 tués par balles, et indiqué qu'il y avait huit cas à Tunis et El-Kram – commune proche du palais – (…). Je lui ai dit aussi que la journée allait être difficile du fait que les 6 morts au Kram seraient ensevelis vendredi après la prière, et que cela constituait une menace grave. Il m'a alors chargé de contacter qui de droit pour ne pas informer l'opinion publique du nombre de tués et pour donner à chaque famille 5 000 dinars – 2 500 euros – . Il m'a demandé de coordonner cela avec le gouverneur de Tunis, et un montant de 40 000 dinars a été versé. "




    [/indent] Devant le juge, l'austère général, natif de la ville de Ghardimaou, n'hésite pas à se présenter sous les traits d'un " modéré ", tout en reconnaissant l'existence de milices. Le 14 janvier,




    [indent] " J'ai reçu un appel du secrétaire général du RCD – parti au pouvoir – me disant : est-ce qu'on doit faire sortir les RCDIstes qui sont présents au siège ?, affirme-t-il. Je lui ai demandé combien ils étaient, il m'a répondu 600. Je lui ai alors conseillé qu'ils restent à l'intérieur du RCD pour le défendre éventuellement plutôt que de sortir et d'affronter un nombre de personnes bien supérieur au leur. "




    [/indent] A Ahmed Friaa, tout juste nommé ministre de l'intérieur le 12 janvier, qui l'appelle pour lui dire : " c'est foutu, ça dégénère " en raison de la manifestation de plusieurs milliers de personnes qui se déroule sous ses fenêtres, il " conseille " de " garder son sang-froid et de se retenir ". Informé, le président Ben Ali lance : " Il faut tenir bon. " " Consigne que j'ai fait parvenir au ministre ", indique Ali Sariati.




    Mais en début d'après-midi, la situation d'urgence passe au niveau 3 (seuil maximal, selon le code mis au point, qui transfère la responsabilité des opérations à l'armée), et la décision d'évacuer la famille Ben Ali est prise. Ali Sariati, qui était accompagné du chef du protocole, soutient que c'est lui qui devait accompagner seulement la famille du chef de l'Etat en Arabie saoudite (son épouse, son fils, une de ses filles et son fiancé), mais qu'au dernier moment le président Ben Ali est monté à sa place, à 17 h 45, dans l'avion présidentiel, en le chargeant d'attendre une autre de ses filles, Ghazhoua, pour l'évacuer dans un C130.




    Le général affirme alors avoir renvoyé le chef du protocole et la trentaine de gardes de la sécurité présidentielle qui avaient accompagné le convoi. Dix minutes plus tard, il est arrêté par un colonel de l'armée dans le salon d'honneur de l'aéroport, son téléphone portable et son arme personnelle lui sont retirés.




    " Mon père aurait fait un complot tout seul ? Sans l'armée ? Sans des politiques ? Ce n'est pas logique ! ", s'émeut l'un de ses fils, Samir Sariati, 40 ans, pilote de ligne. Son autre fils, Mourad, commandant dans la garde nationale, a, depuis, été muté dans la protection civile.




    A ce jour, aucun autre gradé, aucun membre de la garde présidentielle n'a été arrêté. Les cinq subalternes interpellés le même jour que le général Sariati ont tous été relâchés.




    http://blog.template...presidentielle/








    Article du journal Le Monde du Dimanche 3/4 Avril publié sur LeMonde.fr




    J'ai trouvé un lien pour télécharger le monde gratuitement :clapclap:


    http://www.wawacity.eu/256435-…ril-2011--Megaupload.html


  • Coup d'Etat de la part de qui ?

  • Senna a écrit:

    Coup d'Etat de la part de qui ?




    J'ai dit tout ce que je savais la dessus Senna , je ne sais rien d'autre.

  • temimedelyon a écrit:

    Le problème aujourd'hui est le retour des anciens criminels du RCD, hier ils ont paradé à Hammamet. Caid Essebsi veut les reintegrer, Morjane a crée un parti. ATTENTION LA CONTRE REVOLUTION A COMMENCE




    Il n'y a pas qu'un problème mais plusieurs , l'instabilité ambiante attire les cafards , nous devons être vigilant et ne pas trahir la révolution auquel 219 martyrs ont perdu la vie.

  • temimedelyon a écrit:

    Le problème aujourd'hui est le retour des anciens criminels du RCD, hier ils ont paradé à Hammamet. Caid Essebsi veut les reintegrer, Morjane a crée un parti. ATTENTION LA CONTRE REVOLUTION A COMMENCE


    parceque Jegham un des seul qui a dit non a Ben Ali et qu'on a exclu du gouvernement et mis au frigo et harcele dans sa vie privee, on appele ca un ancien criminel ?

  • temimedelyon a écrit:

    Le problème aujourd'hui est le retour des anciens criminels du RCD, hier ils ont paradé à Hammamet. Caid Essebsi veut les reintegrer, Morjane a crée un parti. ATTENTION LA CONTRE REVOLUTION A COMMENCE


    Je croyais que ces cafards etaient interdit de voter et de creer de partis :mellow:

  • (AFP) Tunisie: Imed Trabelsi condamné à deux ans de prison ferme






    TUNIS — Imed Trabelsi, neveu de l'épouse du président tunisien déchu Ben Ali, a été condamné à 2 ans de prison ferme pour consommation de stupéfiants, a indiqué à l'AFP une source judiciaire, annonçant ainsi la première condamnation d'un membre de l'ex-famille présidentielle.




    "Imed Trabelsi a été condamné à deux ans de prison ferme et à une amende de 2.000 dinars (environ 1.000 euros)", a précisé la même source.




    L'audience samedi devant le tribunal de première instance de Tunis, en présence du prévenu, n'a duré que 30 minutes, a ajouté cette source.




    La première audience publique dans cette affaire de consommation de stupéfiants avait eu lieu le 20 avril.




    Imed Trabelsi avait été arrêté le 14 janvier, jour de la fuite du président déchu Ben Ali en Arabie Saoudite. Il est détenu depuis avec d'autres membres de sa famille à la base militaire de l'Aouina, près de Tunis.




    C'est sans doute après l'ex-président Ben Ali lui-même et son épouse Leïla l'un des hommes les plus détestés de Tunisie depuis le 14 janvier.




    Imed Trabelsi avait été poursuivi sans succès en France pour "vols en bande organisée" pour s'être approprié en 2006 le prestigieux yacht de Bruno Roger, l'un des dirigeants de la Banque Lazard et proche de l'ex-président Jacques Chirac et de l'actuel chef de l'Etat Nicolas Sarkozy.




    En mai 2007, la justice française avait émis un mandat d'arrêt à son encontre, mais la justice tunisienne avait refusé de l'extrader.




    Sa première apparition au tribunal le 20 avril, cheveux gominés et costume-cravate, entouré de policiers, avait déclenché une vague de haine dans le public.




    Certains de ses avocats avaient soutenu que la chambre correctionnelle était incompétente pour le juger, redoublant la colère du public. Finalement le juge Lassad Chamakhi avait reporté le procès au 7 mai.




    Mokthar Trifi, avocat et président de la Ligue Tunisienne de défense des droits de l'Homme, avait récemment déclaré que "chaque personne a droit à un procès équitable quel que soit son crime. Que ce soit Imed Trabelsi ou même le président déchu Zine El Abidine Ben Ali, ils ont le droit de se défendre et d'être jugés dans la sérénité".




    "La dignité de chacun doit être préservée et nous sommes tous contre les traitements dégradants. Tout prévenu est innocent jusqu'à ce que sa culpabilité soit prouvée", avait-il souligné..




    Dans la presse comme dans la rue, les commentaires ne tarissent pas sur les crimes attribués aux Trabelsi, qualifiés de membres d'un "clan quasi-mafieux" impliqué dans plusieurs affaires d'escroquerie.


  • Il faut toujours des preuves.ça ne suffit pas de parler.

  • Hamilcar a écrit:

    La censure de l’Internet revient en Tunisie sur ordre du Tribunal Militaire !


    http://www.webdo.tn/2011/05/07…re-du-tribunal-militaire/


    Je pense que c'est l’œuvre d'une personne pour discrédité l'armée), qu'est ce que l’armée va s’occuper d'internet, en ce moment je pense qu'elle a autre chose a gérer( crise lybo-tunisienne, désordre en Tunisie...).

  • Maniak a écrit:

    parceque Jegham un des seul qui a dit non a Ben Ali et qu'on a exclu du gouvernement et mis au frigo et harcele dans sa vie privee, on appele ca un ancien criminel ?




    Fri3a aussi a était gelé par ben Ali a l’époque lorsqu'il était a la tête de ministère travaux public , il n'a pas laissé belhassen trabelsi qui a voulu prendre les chantiers de travaux des Ponts sur Grand Tunis , ils l'ont exclu d'abord lors d’élection des membres de RCD a Zarzis puis il l'on exclu carrément de politique , mais avec sa Grosse tete il a accepté de prendre la ministere de defense le 13 janvier apres des années de Gel hhhhhhhh

  • خطاب منتظر للسبسي هذه الليلة : ظاهرلي كالقدافي يخطب 3 متاع الصباح






    Edit : c'est pour demain enfin




  • Qu'est-ce qu'il y a pour demain?




    Sinon, Imed Trabelsi est a 18 inculpation, et la première il vient de prendre 2 ans ferme, pour l'affaire la moins grave!! Ça va lui faire une sacrée addition avec un résultat du genre 621 ans de prison ferme inchallah pour lui!!

  • tounsi93600 a écrit:

    Qu'est-ce qu'il y a pour demain?




    Sinon, Imed Trabelsi est a 18 inculpation, et la première il vient de prendre 2 ans ferme, pour l'affaire la moins grave!! Ça va lui faire une sacrée addition avec un résultat du genre 621 ans de prison ferme inchallah pour lui!!






    l'interview de sa grande Majesté le 1 er protecteur de la revolution hhhhh






    beji Kaid sebsi , me Premier ministre par intérim

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