
La situation en Tunisie
- Juan Roman Riquelme
- Closed
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Quote from AbdelT
Le nouveau gouvernement tunisien serait formé dans les 10 jours.
ils ont dit 1 mois
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Quote from moha013
azerty, berjouleyya, tu penses que les RCDistes vont lâcher le pouvoir facilement ?
Les Rcdiste mawjoudine fil kol 7ezb, nahdha aussi w choft'hom b'3ini (si tu veux plus d'infos et plus de détails a ce sujet eni 7adher)
Rcdistes et mounachdine interdits des élections de l'AC
Les élections terminées ils ont l'occasion et le droit de travailler tranquillement (sous d'autres noms), les résultats de moubadara les incitent a rester calme et travailler dans les règles, pourquoi ils chercheront a faire des problèmes maintenant sachant qu'ils auront un rôle politique a jouer dans les prochaines échéances
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Quote from azertyy
ils ont dit 1 mois
"Nous allons accélérer la formation du nouveau gouvernement. Cela prendra entre une semaine et dix jours", a déclaré Hamadi Jbeli lors d'une conférence de presse à Tunis.
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Quote from AbdelT
"Nous allons accélérer la formation du nouveau gouvernement. Cela prendra entre une semaine et dix jours", a déclaré Hamadi Jbeli lors d'une conférence de presse à Tunis.
c'est bien
je trouvais un mois beaucoup
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Quote from azertyy
Les Rcdiste mawjoudine fil kol 7ezb, nahdha aussi w choft'hom b'3ini (si tu veux plus d'infos et plus de détails a ce sujet eni 7adher)
Rcdistes et mounachdine interdits des élections de l'AC
Les élections terminées ils ont l'occasion et le droit de travailler tranquillement (sous d'autres noms), les résultats de moubadara les incitent a rester calme et travailler dans les règles, pourquoi ils chercheront a faire des problèmes maintenant sachant qu'ils auront un rôle politique a jouer dans les prochaines échéances
Je crois qu'il parle des rcdistes irrécupérables qui savent que la justice arrive.
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Quote from ousta
c'est toi qui est extremement intelligent :B10: , tout est relatif
Il a dit qu'il fallait mettre le succés d'Al Aridha et non pas ceux qui ont voté Al Aridha a un examen de la part des experts en sociologie politique et des expert en psychologie politique
Wallahi la mauvaise foi vraiment pue ici
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Quote from AbdelT
Je crois qu'il parle des rcdistes irrécupérables qui savent que la justice arrive.
quoi qu'il fassent ils pourront pas fuir la justice
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Quote from aniskom
Il a dit qu'il fallait mettre le succés d'Al Aridha et non pas ceux qui ont voté Al Aridha a un examen de la part des experts en sociologie politique et des expert en psychologie politique
Wallahi la mauvaise foi vraiment pue ici
Hitler a dit (même si je partage pas son idéologie) : "Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité."
Plus le mensonge est gros, et plus les gens y croient. :innocent:
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Sinon voila ce qu'a dit dilou sans montage ni coupure
https://www.facebook.com/photo.php?v=107502379362812
:angry:
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Quote from aniskom
Il a dit qu'il fallait mettre le succés d'Al Aridha et non pas ceux qui ont voté Al Aridha a un examen de la part des experts en sociologie politique et des expert en psychologie politique
Wallahi la mauvaise foi vraiment pue ici
sama7ni mais inti tal3ab bel klem zeda, ça veut dire quoi "le succès d'al aridha"? Mahou c'est la résultante de ceux qui lui ont voté!!! Tawwa hakka!!! Ti kif ma 9allek freerider, errajel yfarrek fihom w ena m3ah, tant que c'est les ex-RCD no ra7ma ni chafa9a.
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Quote from GUTI
sama7ni mais inti tal3ab bel klem zeda, ça veut dire quoi "le succès d'al aridha"? Mahou c'est la résultante de ceux qui lui ont voté!!! Tawwa hakka!!! Ti kif ma 9allek freerider, errajel yfarrek fihom w ena m3ah, tant que c'est les ex-RCD no ra7ma ni chafa9a.
le succés d'al aridha c'est le succès de Hachmi Hamdi écoute la vidéo de l'interview intégrale
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Quote from aniskom
Il a dit qu'il fallait mettre le succés d'Al Aridha et non pas ceux qui ont voté Al Aridha a un examen de la part des experts en sociologie politique et des expert en psychologie politique
Wallahi la mauvaise foi vraiment pue ici
et en plus de ça c'était ironique!!! juste pour appuyer son idée de base que le score d'el Aaridha ne peut pas être ordinaire, sans abus...
ils misent toujours sur des naifs et des débiles qui croient à leur mensonges et qui tombent dans leurs pièges
c'est comme ça qu'ils ont obtenu 10% dans ces élections...
plusieurs femmes ont voté contre Ennahdha par peur que leur mari n'épousent pas 4 femmes,
mais c'est pas ça qui m'intrigue, pourquoi ils n'arrêtent pas maintenant que tout est fini?
Islamophobes, mercenaires sionistes, RCDistes corrompus, comprenez le, c'est fini vous avez perdu!
c'est terminé, la constitution de la Tunisie pour les prochains siècles va être rédigé par Ennahdha..
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Quote from Darkzilla
il n a rien dis du mal
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Quote from AbdelT
Hitler a dit (même si je partage pas son idéologie) : "Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité."
Plus le mensonge est gros, et plus les gens y croient. :innocent:
:smileJap: :clapclap:
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mayna wallah mayna
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Tunis, Envoyée spéciale - Agé de 60 ans, Rached Ghannouchi, de son vrai nom Rached Kheriji, qui fut étudiant à la Sorbonne en France, a cofondé au début des années 1980 le Mouvement de la tendance islamique (MIT) qui prendra plus tard le nom d'Ennahda ("renaissance"). Condamné à la prison à perpétuité, il s'exile d'abord à Alger, avant de s'installer en 1991 dans la banlieue de Londres. Le 30 janvier 2011, il est revenu en Tunisie. Son parti a remporté les premières élections libres de Tunisie. Le Monde l'a rencontré à Tunis quelques heures avant l'annonce des résultats définitifs, jeudi 27 octobre.
Vous avez été absent pendant vingt-deux ans de Tunis. A quoi attribuez-vous le succès d'Ennahda aux élections de l'Assemblée constituante ?
C'est le résultat naturel de la résistance de nos militants et aussi le fruit de la fidélité du peuple tunisien. Ben Ali a échoué à détruire la mémoire des Tunisiens. Cela prouve que, malgré notre absence qui a duré vingt-quatre ans et malgré la machine médiatique et policière qui a essayé de nous anéantir, la volonté populaire est plus forte.
Vous insistez sur la question identitaire, arabo-musulmane, tandis que le secrétaire général du parti, M. Jebali, déclare que les minorités chrétiennes et juives trouveront toute leur place en Tunisie. Y a-t-il un partage des rôles entre vous ?
Il n'y a pas de contradiction. La diversité religieuse n'est pas nouvelle dans le monde musulman où se trouvent les lieux de culte les plus anciens. La synagogue de Djerba a plus de 3000 ans, et certaines religions n'existent qu'en Irak, par exemple. Dans l'histoire des musulmans, nous avons connu des guerres politiques, pas de religion.
Le bureau de liaison avec Israël, à Tunis, restera-t-il fermé ?
Ce sera au gouvernement de décider. Mais nous sommes contre toute normalisation des relations avec Israël car c'est un Etat d'occupation qui n'a même pas pu trouver un accord avec l'OLP [Organisation de libération de la Palestine], les plus modérés, ni avec Arafat, ni avec Abou Mazen.
Vous voulez une coalition la plus large possible pour gouverner, mais existe-t-il cependant des partis, laïcs, avec lesquels vous ne voulez pas vous associer, des lignes rouges, pour vous, de désaccord ?
Nous sommes prêts à une coalition avec tous les partis qui ont été dans l'opposition à Ben Ali, peu importe leur idéologie. Nous pouvons discuter de tout. Mais nous excluons Hachemi Hamdi parce qu'il a été un allié de la dictature.
Réformerez-vous le code du statut personnel qui protège les femmes tunisiennes ?
Non, nous n'y toucherons pas. Nous pourrions même consolider les acquis de la femme, par exemple sur l'inégalité des salaires, ou sur la création de crèches sur le lieu de travail. Il y a aussi beaucoup de harcèlement sexuel. Nous voulons nous occuper de cela.
Quelles sont vos priorités en matière d'éducation ?
La priorité, aujourd'hui, ce ne sont pas les questions culturelles, qui prennent beaucoup de temps, mais les questions économiques et sociales. Nous n'avons qu'un an devant nous avant d'être de nouveau devant les urnes, et alors les Tunisiens nous demanderont des comptes. Nous voulons nous concentrer sur les questions qui ont un impact immédiat sur les citoyens comme la sécurité, le développement, assurer la stabilité, réformer la justice, et poursuivre les affaires de corruption en y mettant fin sous toutes ses formes.
Comment allez-vous gérer votre base, qui est parfois plus radicale et composer avec les salafistes ?
Il n'y a aucune preuve que la base d'Ennahda soit plus radicale que la direction. Si c'était le cas, cela se serait vu : la direction aurait changé lors des congrès. Cette accusation vient de nos adversaires politiques qui ont aussi utilisé, durant la campagne électorale, l'argument du double langage sans la moindre preuve.
S'agissant des salafistes, ils sont là. Nous avons quelques débats avec eux afin qu'ils changent leur vision de l'islam, comme le fait de dire que la démocratie est "haram" [interdite] ou "kafir" [mécréante]. Beaucoup d'entre eux n'ont pas voté. Nous, nous pensons qu'il n'y a aucune contradiction entre l'islam et la démocratie, l'islam et la modernité, l'islam et l'égalité des sexes. Les salafistes ont le droit d'avoir leur opinion. Même si elle n'est pas bonne, l'Etat n'a pas à s'en mêler, sauf s'ils commettent des violences.
Au lendemain du scrutin, vos partisans chantaient "république islamique" devant votre siège. Est-ce votre but, établir une république islamique ?
Nous sommes déjà selon l'article1 de l'actuelle Constitution un état musulman dont la religion est l'islam. Nous n'avons pas besoin de l'importer. Cet article fait aujourd'hui consensus dans tous les partis, nous ne voulons rien ajouter, rien retrancher. Tous les Tunisiens s'accordent sur leur identité arabo-musulmane.
Vous citez souvent le modèle turc de l'AKP [Parti pour la justice et le développement], mais la Turquie dispose de solides contre-pouvoirs avec l'armée notamment…
Il y a dix minutes, Recep Tayyip Erdogan m'a appelé pour me féliciter. Ici, tous les partis ne seront pas au gouvernement, il y aura aussi une opposition. Mais nous nous dirigeons vers un consensus de toutes les forces nationales afin de réussir cette nouvelle étape en Tunisie.
Qu'y a-t-il de religieux dans votre programme et, demain, dans votre gouvernance ?
Ce sont les valeurs islamiques basées sur l'égalité, la fraternité, la confiance et l'honnêteté. Ces valeurs-là sont l'essence de la charia et celle-ci n'a jamais quitté la Tunisie. La loi tunisienne en est en grande partie inspirée, surtout le code civil et le code du statut personnel. Même la partie importée de France, Napoléon l'a empruntée à la jurisprudence malékite…
Le ministre des affaires étrangères Alain Juppé a déclaré que les aides de la France seraient conditionnées à la question des droits de l'homme. Comment réagissez-vous ?
Nous n'avons pas besoin d'une telle parole pour respecter les droits de l'homme. Cela fait partie de nos valeurs et de notre religion, et les Tunisiens n'acceptent pas les aides conditionnées. Dans les accords entre Ben Ali et l'Union européenne figurait le respect des droits de l'homme, mais l'Europe a fermé les yeux. Nous souhaitons qu'elle les garde désormais bien ouverts…
Quel sera le rôle du nouveau président de la République ?
L'Assemblée constituante le désignera, il aura des pouvoirs importants, mais symboliques, comme ceux de l'actuel, Fouad Mebazaa. C'est un sujet de discussion avec nos partenaires.
Vous avez déclaré que vous ne briguiez aucun poste. Comment envisagez-vous votre rôle ?
Je me trouve beaucoup mieux dans l'univers de la pensée que dans celui de la politique. Ce qui m'intéresse, c'est de voir la Tunisie développer une démocratie qui marie l'islam et la modernité. Je serai très heureux quand je verrai cela. Je suis vice-président de l'organisation mondiale des savants musulmans, et s'il ne me reste plus à rien à faire en Tunisie, le monde musulman est vaste…
Propos recueillis par Isabelle Mandraud
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42 des 49 femmes élues sont d'Ennahdha donc 86% : majorité absolue. :clapclap:
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Quote
L’impardonnable faute des laïcs tunisiens
Par BERNARD GUETTA
source: liberation.fr
C’est une étrange lecture des choses. Petite ou grosse, une moitié des Tunisiens a voté pour des partis laïcs, un Tunisien sur deux n’a pas voté islamiste et cette réalité majeure, cette si réjouissante confirmation du fait que ce pays et, derrière lui, l’ensemble du monde arabe sortent enfin de l’alternative fatale entre dictatures et barbus, donne quoi, dans l’écrasante majorité des réactions qu’elle suscite ?
Cela donne : «Victoire des islamistes à Tunis» et, entre les lignes, «Fin du printemps arabe», «Révolution confisquée», «La Tunisie substitue, par le vote, une dictature à une autre». L’Occident adore se faire peur. On pourrait même avancer qu’il n’est, inconsciemment, pas mécontent de pouvoir se dire que les Arabes ne sont décidément pas faits pour la démocratie, qu’il y aurait bel et bien incompatibilité entre l’islam et les libertés et qu’il ne faudrait surtout pas désarmer face au «fascisme vert». Même les plus imbéciles des certitudes ont la vie dure mais il n’en reste pas moins, dira-t-on, qu’Ennahda est maintenant devenu le premier parti de la Tunisie nouvelle et que c’est donc les islamistes qui la gouverneront demain.
Oui, c’est vrai, mais à qui la faute ?
La réponse n’est que trop claire. Ce ne sont pas les électeurs tunisiens qui l’ont voulu. Ce n’est pas, non plus, le résultat d’une manipulation islamiste. La faute en revient - les faits sont là - aux courants laïcs et à leurs chefs de file qui n’ont pas été fichus de se présenter unis aux élections ou d’annoncer, au moins, qu’ils gouverneraient ensemble, derrière celui de leurs partis qui serait arrivé en tête.
Cela aurait tout changé. C’est une tout autre dynamique qui se serait instaurée mais, tandis que les islamistes s’unissaient, les laïcs se sont divisés, se sont déchirés dans des querelles de chapelles et de ténors alors qu’il y a autant de différences entre eux qu’entre trois nuances des centres gauches européens. Si la révolution tunisienne a été trahie, elle l’a été par l’irresponsabilité de laïcs qui n’ont pas été à la hauteur de l’enjeu mais, le mal étant fait, si déplorable que cela soit, où est la tragédie ?
Non seulement ces élections ont été parfaitement régulières, non seulement la Tunisie a su les organiser, en neuf mois, alors que rien ne l’y avait jamais préparée, mais les islamistes ont dû admettre qu’ils ne pourraient pas s’y présenter en imprécateurs, prêchant le voile et le jihad. Les islamistes tunisiens ont répudié la violence, troqué les bombes contre le bulletin de vote, présenté des femmes en cheveux qu’ils auraient, hier, dénoncées comme des créatures du diable et vouées au bûcher, et il ne faudrait pas s’en féliciter ?
Il y a trois décennies que tous les démocrates du monde arabe et d’ailleurs espéraient cela et il faudrait y voir une défaite de la raison et une victoire de l’obscurantisme ?
Oui, précisément, il le faut, entend-on, car ce ne serait là que «double langage». Eh bien non ! Si les islamistes tunisiens ont pris ce tournant, c’est que la théocratie ne fait plus envie à personne dans le monde arabe depuis qu’on a vu ses effets en Iran, que le jihadisme avait atteint un tel degré de folie sanguinaire qu’il a détourné de lui jusqu’à ses plus proches sympathisants et totalement échoué, que les succès électoraux que se sont assurés les islamistes turcs en acceptant la démocratie ont été médités par l’islamisme arabe et que ce tournant s’est imposé car le temps, en un mot, a fait son œuvre. Les points qu’ont ainsi marqués, dimanche, les islamistes tunisiens pourraient bien accélérer l’évolution de tout l’islamisme arabe, mais est-ce à dire qu’Ennahda est devenu le plus aimable des partis ?
C’est tout le contraire. Drapé dans le Coran comme d’autres l’étaient dans l’onction ecclésiale, Ennahda incarne une droite réactionnaire, très semblable aux droites religieuses de l’Europe d’avant-guerre ou de l’Amérique d’aujourd’hui et propre à attirer, comme il l’a fait, les couches les plus traditionalistes de la société, petits commerçants et petits fonctionnaires en quête d’ordre, de repères et d’identité.
C’est tout sauf une droite éclairée, mais ce n’est ni la lapidation des femmes adultères ni la guerre sainte contre l’Occident. Ce n’est que la première droite d’une démocratie naissante, une droite d’autant plus inquiétante qu’elle croit avoir le monopole de la morale, mais une droite beaucoup plus composite qu’il n’y paraît et dont l’évolution n’est pas achevée. Cette droite n’est pas plus à ostraciser qu’à diaboliser. Elle est à prendre aux mots de sa conversion démocratique, à contester et combattre par la politique devant une société dont la moitié n’avait pas voulu la porter au pouvoir.
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