TF - Histoire de la Tunisie

  • Suite :


    C’est ce chef d’Etat bien disposé à l’égard des Arabes et des musulmans que le bey de Tunis Sadok Pacha rencontre à Alger à l’occasion de la visite de l’Empereur et de l’Impératrice Eugénie les 17, 18 et 19 septembre 1860. A l’époque, la régence de Tunis était en pleine réforme institutionnelle. En 1857, la Charte des droits des sujets du bey et des résidents étrangers (‘Ahd al Amân ou Pacte fondamental) était promulguée. Des conseils consultatifs étaient créés, des institutions administratives et judiciaires mises en place. La municipalité de Tunis est créée en 1858. On préparait aussi la promulgation d’une constitution, la première du genre dans le monde musulman. Les représentants diplomatiques de puissances européennes (principalement la France et la Grande-Bretagne) jouaient, en la matière, un rôle de première importance et non dénué d’ambiguïté. Le Consul de France Léon Roches (1855-1863), soucieux de préserver la prééminence de son gouvernement auprès du Bardo et de montrer la puissance de la France devenue la voisine directe de la Tunisie, conseilla ainsi au bey de se rendre à Alger afin de saluer l’Empereur et de lui remettre la primeur de la constitution. La proposition fut accueillie favorablement et Sadok Bey embarqua pour l’Algérie accompagné du Premier ministre Mustapha Khaznadar, de Mustapha Agha, ministre de la guerre, du général Husseïn, de Mohamed Baccouche, secrétaire du Premier ministre et d’Elias Mussali, premier interprète, conseiller aux affaires étrangères. Bien entendu, Léon Roches était du voyage. Au cours du dîner, organisé au Palais d’hiver, le Bey de Tunis, nous dit l’historien René Pillorget, porta un toast en disant sa fierté d’être le premier souverain musulman reçu par l’Empereur des Français et celui-ci dans sa réponse l’appela son «grand et bon allié». Le lendemain, Napoléon III et Sadok assistèrent à la revue des troupes. Lors de cette visite, on procéda, comme de coutume, à un échange de cadeaux et de décorations. A l’occasion de la remise du texte de la constitution, l’Empereur rendit hommage à l’engagement réformiste du monarque tunisien. Les relations entre les deux familles régnantes allaient encore prendre une forme protocolaire au moins à deux reprises. En 1861, le prince Napoléon, cousin germain de l’Empereur, vint à Tunis saluer le bey Sadok et s’entretenir avec lui de la politique régionale. Il semble que, lors d’un échange autour du thème de l’autonomie tunisienne par rapport à Istanbul, il fut même question d’un surprenant projet d’annexion de la Tripolitaine avec l’appui, souhaité par le Bardo, de la France. Mais la véracité de cet étrange épisode reste à prouver. En juin 1865, à l’occasion du deuxième séjour de l’Empereur en Algérie, le prince Taïeb, frère du Bey, se rendit à Bône pour lui présenter ses hommages.


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    Tout cela confirmait, aux yeux de tous, l’excellence des rapports entre l’Etat tunisien et la France du Second Empire. Celle-ci, comme celle de la Monarchie de juillet, lorsque Louis-Philippe, en 1846, reçut Ahmed Pacha Bey avec tous les honneurs réservés aux souverains (Leaders, septembre 2016), flattait certes l’amour-propre d’une dynastie dont elle appréciait qu’elle cherchât avec un certain succès à se détacher de la Sublime Porte et, par conséquent, à entrer immanquablement dans sa mouvance africaine. Mais l’Empereur rendait aussi hommage à l’effort tunisien pour accéder à la modernité politique. Sadok Bey venait en effet à Alger saluer son illustre et puissant voisin mais il lui accordait aussi le privilège de lui remettre, avant même sa promulgation, le texte de la constitution (Qanûn). A l’égard de la Tunisie, voisine d’une Algérie dont le sort des populations indigènes le préoccupait au plus haut point, l’Empereur, attaché au principe des nationalités, respectueux de la culture arabe et musulmane, ne pouvait qu’avoir de la sympathie pour cet Etat beylical qui défendait avec une constance parfois pathétique son autonomie politique et son identité tunisienne. La chaleur de l’accueil qu’il réserva à Sadok Pacha Bey et que l’historiographie n’appréhende le plus souvent que comme une défense étroite des intérêts français en Afrique du nord, doit être, pensons-nous, appréciée aussi de ce point de vue.



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    Ce moment privilégié dans les relations franco-tunisiennes fut d’autant plus mémorable qu’en ces années 1860, le gouvernement impérial, comme l’a bien montré l’historien Jean Ganiage, ne songeait guère à annexer la régence. Et même, plus tard, lors de la grande insurrection, dite de Ben Ghedahem, qui embrasa le pays en 1864, ou encore lors des grandes difficultés politiques et financières de l’Etat beylical en 1867-68, l’idée d’une occupation française, proposée par les consuls, fut nettement repoussée. Le Second Empire a fait, au contraire, tous ses efforts pour soutenir le trône husseïnite. Jusqu’en 1870, le gouvernement impérial adoptera à l’égard de la petite voisine de l’Algérie une politique qui, jamais, ne fut agressive en dépit des pressions des milieux financiers auprès desquels l’Etat tunisien, pris à la gorge, avait contracté des prêts ruineux. J. Ganiage ajoute: «Aucune étude militaire sur le terrain n’était venue préparer les étapes d’un mouvement offensif. (…) En 1867, le ministre de la guerre, le maréchal Randon, ancien gouverneur général de l’Algérie, traduisait cette opinion dans une note sur la question de la frontière tunisienne où il concluait au statu quo». Cette doctrine du statu quo, inaugurée sous la Monarchie de juillet, visait à empêcher toute intervention du gouvernement ottoman dans la régence de Tunis et, simultanément, à ne pas susciter, par une opération militaire en Tunisie, toujours juridiquement vassale de Stamboul, l’ire non seulement des Turcs mais aussi des autres puissances européennes en compétition avec Paris. Cette fermeté dans l’option de non-intervention armée fut d’autant plus méritoire que le gouvernement français était non seulement soumis aux pressions des créanciers de l’Etat tunisien, très influents au Quai d’Orsay mais qu’il était aussi, à ce moment crucial, très mal assisté par un consul comme de Beauval (1863-1865). Des historiens spécialistes de la période, dont Marcel Emerit, considèrent que ce diplomate fut réellement un trublion, persuadé, en raison de son amitié avec Madame Cornu, amie d’enfance de l’Empereur, qu’il avait les coudées franches. Il joua en 1864 un rôle dangereux par des contacts intempestifs avec les insurgés sans en référer à ses supérieurs. Même Léon Roches, malgré sa connaissance des hommes et des choses de l’Orient musulman, malgré son rôle dans l’organisation du voyage de Sadok à Alger, a commis bien des imprudences habilement exploitées par son rival, le consul anglais Richard Wood.

  • Dernière partie :


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    En Tunisie, la nuée de spéculateurs et d’aigrefins qui s’était abattue sur la régence pour tirer cyniquement profit des déboires financiers de l’Etat beylical donnait des Européens une bien mauvaise image. La corruption qui affectait aussi bien certains personnages tunisiens puissants qu’une partie des milieux consulaires et européens ajoutait au dégoût que ressentaient les gens honnêtes. Ainsi la soi-disant remise en état de l’aqueduc romain pour une somme faramineuse, entreprise, en 1859, dans des conditions douteuses par l’ingénieur Colin, un protégé du consul Roches, ne fit qu’accélérer la faillite de l’Etat beylical. En revanche, la découverte par une partie des élites tunisiennes de l’Europe, de ses institutions et de ses prouesses scientifiques et techniques, constituait un vif encouragement à engager le pays dans la voie des réformes. Et de tous les Etats européens, c’est assurément la France du Second Empire qui nourrit la réflexion d’un réformiste avisé comme le grand vizir Khérédine.



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    Malheureusement, l’époque n’était guère propice à la réalisation des grands desseins. Napoléon III incarna avec grandeur l’arabophilie française mais son règne coïncida avec le moment le plus agressif de l’expansion européenne, c’est-à-dire celui du harcèlement des Etats orientaux par les requins de la finance. Dans un tel contexte d’opérations usuraires et d’intrigues, il ne restait guère de place aux idées généreuses de l’Empereur. Entre Napoléon III et la Tunisie se dressa le barrage des spéculateurs et des prévaricateurs. Les manœuvres de ce qu’un pamphlétaire, Gabriel Hugelmann, avait appelé «les secrétariats de la rue Bergère et les consulats de la rue Taitbout» (par allusion au Comptoir d’Escompte et au banquier Erlanger installés dans ces deux rues de Paris) n’allaient certes pas dans le sens d’un rapprochement entre les peuples. Il faut garder présent à l’esprit la férocité de cette période précoloniale pour imaginer ce qu’aurait pu, ce qu’aurait dû être, dans un autre contexte, les relations entre les deux Etats. Mais malgré tout, la dynastie tunisienne avait senti ce que les idées de l’Empereur avaient de grand et de généreux. Aussi, les beys husseïnites n’ont cessé d’entretenir le souvenir de l’amitié impériale. Dans la grande salle du trône du Bardo, jusqu’à l’abolition de la monarchie en 1957, se trouvaient en bonne place deux portraits de Louis-Napoléon Bonaparte : un tableau équestre du prince-président et un superbe portrait en pied de l’Empereur dans un cadre surmonté des armes impériales et comportant la dédicace : «Napoléon III à Sadak (sic) pacha bey de Tunis». A ces deux portraits s’ajoutait un splendide tableau, œuvre du peintre grenoblois Debelle, représentant, au moment du départ du prince tunisien, l’Empereur et le Bey à cheval se serrant la main et entouré des dignitaires français, la poitrine barrée du grand cordon de l’Iftikhâr et des dignitaires beylicaux décorés de la Légion d’honneur. Ce tableau qui illustre si bien la vieille amitié franco-tunisienne est aujourd’hui un des fleurons des collections historiques de l’Etat conservées au palais de Kassar-Saïd. De manière plus nette, les beys exprimèrent jusqu’à la fin leur fidélité au souvenir de l’Empereur. En effet, à partir de 1881, alors même que les résidents généraux, dépositaires des pouvoirs de la République, remettaient aux beys, lors de chaque investiture, la plaque à l’effigie de Marianne, les monarques tunisiens ne cessèrent d’arborer sur leur grand uniforme les insignes de Grand-Croix de la Légion d’honneur aux armes de l’Empire, décernée par Napoléon III à Sadok Pacha Bey lors de la rencontre d’Alger. Les hauts fonctionnaires du protectorat eurent l’élégance de ne pas s’en froisser, se conformant, en la matière, à une certaine idée de la France, celle-là même qui, aujourd’hui encore, est chère aux élites tunisiennes et dont l’illustre précurseur fut Napoléon III..


    Auteur : Mohamed-El Aziz Ben Achour

    Source : https://www.leaders.com.tn/art…ii-a-alger-septembre-1860

  • Safsaf peut-être comme le dit l'auteur Napoléon 3 était un humaniste mais le changement de politique de la françe était aussi dû à la forte résistance qu'ils ont affronté en Algérie c'est pourquoi après ils ont changé de politique au lieu de la colonisation directe ils ont opté pour le protectorat en laissant sur place l'ancienne administration que ce soit en Tunisie ou au Maroc.

    La Tunisie pendant cette période à été affaiblie économiquement surtout après la visite de Ahmed Bey en France ou on lui faisait voir les joyaux de l'architecture française et on disait qu'il ne cessait de répéter le mot ez.. Pour montrer son émerveillement, à son retour il entreprit de construire un Versailles Tunisien a El mohamedia qui finit par ruiner l'État et devenir une proie facile pour la France.

  • Safsaf peut-être comme le dit l'auteur Napoléon 3 était un humaniste mais le changement de politique de la françe était aussi dû à la forte résistance qu'ils ont affronté en Algérie c'est pourquoi après ils ont changé de politique au lieu de la colonisation directe ils ont opté pour le protectorat en laissant sur place l'ancienne administration que ce soit en Tunisie ou au Maroc.

    La Tunisie pendant cette période à été affaiblie économiquement surtout après la visite de Ahmed Bey en France ou on lui faisait voir les joyaux de l'architecture française et on disait qu'il ne cessait de répéter le mot ez.. Pour montrer son émerveillement, à son retour il entreprit de construire un Versailles Tunisien a El mohamedia qui finit par ruiner l'État et devenir une proie facile pour la France.

    La modernisation amorcé par Ahmed Bey s'est heurté à une société traditionnelle, archaïque et dans certains cas tribales, mêmes les citadins ne voyaient pas d'un bon oeil les réformes entreprises par le bey car elles craignaient de perdre leurs privilèges et de voir par conséquent leurs traditions diluées dans cet élan modernisateur, d'où leurs résistances à ce processus.



    Les relations franco-tunisiennes étaient excellentes sous les régimes de l'Empire et de la Monarchie de Juillet, la dynastie Husseïnite cherchait à s'attirer les faveurs de la France pour prendre son émancipation définitive vis à vis de l'Empire Ottoman qui demeurait un obstacle à cette volonté d'autonomie, cette menace était incarnée par l'Algérie qui était occupé par l'Empire Ottoman, c'est pour cette raison que la dynastie Husseinite a bien accueilli la colonisation de l'Algérie par la France, qui s'est traduit par l'édification d'une cathédrale en l'honneur de Saint Louis à Carthage à l'initiative de Hussein II bey.


    Le changement majeur dans la doctrine diplomatique de la France s'est opéré lors du passage du Second Empire à la République (qui est le véritable catalyseur de la colonisation) et le congrès de Berlin qui s'en suivi a rendu inéluctable la colonisation.

  • c'est pas fameux et c'est pas du tout correct ,après un autres temps une autre époque ,d'autres intérêts en jeu

  • La modernisation en Tunisie qui était quand même le pays le plus développé du Maghreb à été entamé de façon pas très réfléchie, au lieu de miser sur l'enseignement comme le facteur essentiel le bey s'est lance dans des dépenses de prestige d'obtenir il n'avait ni l'argent ni les moyens techniques de faire comme la restauration de l'aqueduc de zaghouan ou la construction du palais du Mohamedia, et la colonisation de l'Algérie au contraire à fait peur aux beys Tunisiens car c'était prévisible que le tour de la Tunisie viendra aussi que la France à grignote de notre territoire et c'était la raison pour la laquelle la tunisie à participe à la guerre de Crimée aux côtés des Ottomans contre la Russie pour montrer qu'on a une armée moderne et surtout pour être plus protège par les ottomans

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  • La modernisation en Tunisie qui était quand même le pays le plus développé du Maghreb à été entamé de façon pas très réfléchie, au lieu de miser sur l'enseignement comme le facteur essentiel le bey s'est lance dans des dépenses de prestige d'obtenir il n'avait ni l'argent ni les moyens techniques de faire comme la restauration de l'aqueduc de zaghouan ou la construction du palais du Mohamedia, et la colonisation de l'Algérie au contraire à fait peur aux beys Tunisiens car c'était prévisible que le tour de la Tunisie viendra aussi que la France à grignote de notre territoire et c'était la raison pour la laquelle la France à participe à la guerre de Crimée aux côtés des Ottomans contre la Russie pour montrer qu'on a une armée moderne et surtout pour être plus protège par les ottomans

    Naravas y a t il une carte de l'Afrique du Nord avant l'arrivée des français ????

    Histoire du voir clair car chacun fait sa sauce

    Les français disent que c'est eux qui ont fait les frontières du magreb

    Les algériens disent qu'ils avaient le plus grand territoire

    Les tunisiens disent qu'ils avaient un morceaux de l'Algérie et de la lybie

    Et les marocains disent qu'ils avaient tout :Dnon c'est une boutade pour le maroc

  • J’ai écrit ceci vendredi dernier, c’est factuel sauf que je me suis trompé sur le terme « Etat », dans la première phrase, j’aurais dû employer le terme « Nation » (et tu peux me croire que ça se tient) :


    En Afrique du Nord, on peut considérer qu’il a existé - dans la quasi totalité de l’Histoire depuis les Romains - trois États (voire bien avant les Romains).


    • l’Ifrikia laquelle s’étend sur toute la partie centrale de la Méditerranée jusque l’Egypte, y inclus une partie de l’Est Algérien. Elle correspond essentiellement aux acquis des Carthaginois hérités ensuite de Rome puis des arabo-musulmans. C’est bien la Tunisie à qui l’on doit « identifier » l’Ifrikia.

    La Libye en se détachant de la Tunisie, c’est comme un corps sans tête - sans vouloir heurter les frères Libyens.


    • l’Egypte / Misr ou peut-être le plus vieil État au monde après la Mésopotamie (ou presque).


    • la Maurétanie - qui dérive du nom latin / Al Maghribo Al Aqsa et qui reprend le reste du Maghreb, y inclus la Mauritanie et que la France a « judicieusement » récupéré le nom latin en forçant le roi Mohamed V à reconnaître son indépendance.

  • La modernisation en Tunisie qui était quand même le pays le plus développé du Maghreb à été entamé de façon pas très réfléchie, au lieu de miser sur l'enseignement comme le facteur essentiel le bey s'est lance dans des dépenses de prestige d'obtenir il n'avait ni l'argent ni les moyens techniques de faire comme la restauration de l'aqueduc de zaghouan ou la construction du palais du Mohamedia, et la colonisation de l'Algérie au contraire à fait peur aux beys Tunisiens car c'était prévisible que le tour de la Tunisie viendra aussi que la France à grignote de notre territoire et c'était la raison pour la laquelle la France à participe à la guerre de Crimée aux côtés des Ottomans contre la Russie pour montrer qu'on a une armée moderne et surtout pour être plus protège par les ottomans

    C'est vrai que l'élan modernisateur entamé par la dynastie Husseinite était dans une certaine mesure trop présomptueux et probablement quelque part inadapté à certains enjeux.

    Cela étant dit le prestigieux collège Sadiki inauguré par Sadok Bey à l'initiative du grand et éclairé diplomate Kheiredinne Pacha a permis de former les élites tunisienne bilingue (arabe - français) destinées à occuper des postes à hautes fonctions dans l'administration,, des fonctions libérales et dans certains cas des portefeuilles ministériels, sans être exhaustif nous pouvons citer Taieb Djellouli (grand vizir), Mustapha Denguezli (1er ministre), Khelil Bouhageb (1er ministre), Hédi Lakhoua (1er ministre), M'hamed Chenik (1er ministre) et tant d'autres personnalités.

    La majeure partie des membres du Destour et du Néo Destour ont étudié dans ce collège.


    En somme, le collège Sadiki constituait le vivier des élites tunisiennes.


    Je tiens à préciser qu'il n'y avait pas d'entre soi (aristocratie tunisoise) dans ce collège, les étudiants admis provenaient de l'ensemble du pays, on retrouvait de nombreux étudiants originaires du Sahel (Akouda, Msaken, Monastir) par exemple et aussi de l'intérieur du pays.


    Et même dans la politique culturelle, la Tunisie avait La Rachidia.

  • Je voulais dire la formation scientifique et technologique qui faisait défaut dans les pays arabes en général, il y'a l'exemple de la Russie qui au 18eme siècle était très en retard par rapport à l'Europe et c'est grâce à sa victoire dans la guerre du nord contre l'Empire Suédois et un empereur énergique " Pierre le grand " Commence à mettre les bases d'un enseignement moderne et attirer les étrangers réputés dans leurs domaines scientifiques

  • Mahmoud Djellouli (1750-1839): Un homme  de pouvoir  au temps des pachas beys de Tunis


    Pouvoir despotique de type oriental, le pouvoir des beys de Tunis (plus précisément de 1705 à l’intervention française en 1881) s’appuyait principalement sur les mamelouks, collaborateurs de statut servile mais qui accédaient aux plus hautes fonctions et bénéficiaient amplement des largesses de leur maître.

    Cependant, la dynastie husseïnite (1705-1957), soucieuse de conforter sa politique d’autonomie à l’égard de l’Empire ottoman, chercha très vite à renouer avec la tradition politique fort ancienne du pays, qui consistait à mettre en avant le caractère tunisien du pouvoir. Ainsi émergèrent des familles autochtones qui furent rapidement associées à la gestion des affaires : les Lasram, Bou Attour, Mrabet, Belhadj, Ben Ayed et d’autres encore. Ces familles dites du Makhzen, toutes issues de différentes villes et régions de l’intérieur, constituaient un puissant relais entre le pouvoir central et les populations.



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    L’une des lignées les plus illustres et certainement celle dont la longévité dans l’exercice de l’autorité fut la plus importante est la famille Djellouli (Al Jallûlî, Jallouli)). Selon l’excellent historien Ben Dhiaf, les Djellouli, originaires de Sfax, avaient déjà servi les émirs hafsides au Moyen Age. En tout cas, on retrouve dans les premières années de la dynastie husseïnite, Farhat comme gouverneur de Sfax vers 1720-1730, auquel succédèrent son fils Ali et son petit-fils Bakkar. C’est d’ailleurs ce dernier, gouverneur de Sfax et homme d’affaires en relation avec l’Orient, qui fit l’acquisition à Istanbul d’un jeune mamelouk appelé à un grand destin. Youssouf, futur Saheb Ettabaâ, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fut initié à la langue, à la culture et aux usages du pays au Dar Djellouli de Sfax et se lia d’une amitié quasi-fraternelle avec le fils aîné de Bakkar, Mahmoud. Son éducation terminée, Youssouf fut offert en 1777 à Hammouda fils du bey régnant Ali pacha, le jour de son investiture comme prince héritier. L’idée de Bakkar s’avéra judicieuse puisque Youssouf ne tarda pas à acquérir la confiance totale du prince. Une fois au pouvoir, celui-ci en fit son collaborateur de tous les instants. Les Djellouli, déjà appréciés de la famille husseïnite, disposaient désormais d’un appui considérable au cœur du pouvoir et à une époque où la dynastie était à son apogée. Les conditions étaient réunies pour la mise en œuvre d’une réussite tunisienne fascinante qu’il fut donné au fils de Bakkar, Mahmoud, né en 1750, de conduire à son apogée.


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    Devenu doyen de la famille à la mort de son père Bakkar en 1782, Mahmoud Djellouli lui succéda comme caïd de Sfax à une époque où cette charge était vénale; ce qui supposait deux choses chez son acquéreur : l’argent et un réseau d’agents dévoués. Mahmoud sut tirer profit des acquis de la famille et les augmenta puisqu’il élargit son influence au Sahel et à Sousse. Associant ses fils à l’exercice de l’autorité, il obtint le caïdat de Sfax pour son fils Mohammed issu de son premier mariage avec une jeune femme de la famille Sellami, ce qui lui permit de garder la haute main sur le «fief» de la famille lorsqu’il fut appelé à Tunis par Hammouda pacha en qualité de conseiller. Les Djellouli étaient aussi très à l’aise dans l’arrière-pays de Sfax grâce à leur ascendant sur la tribu des Methelith, dont les fils et descendants de Mahmoud furent souvent les caïds, tant il est vrai qu’à l’époque, en Tunisie comme partout en Orient, il ne pouvait y avoir de vraie puissance sans une alliance avec les bédouins.



    Il convient de rappeler ici que la conjoncture méditerranéenne était alors favorable au commerce mais aussi, en raison des guerres de la Révolution et de l’Empire, à une activité particulièrement lucrative et qui connut son heure de gloire au XVIIe siècle aussi bien dans les régences dites « barbaresques » de Tripoli, de Tunis, d’Alger ou encore à Salé, qu’en Europe : l’activité corsaire. Le bey lui- même, son ministre Youssouf, des dignitaires se lancèrent dans cette entreprise que l’on qualifiait alors dans les documents tunisiens de «djihad maritime», puisqu’on courait sus aux «infidèles ennemis de la foi». Le plus entreprenant de ces armateurs corsaires fut sans doute Mahmoud. Le voyageur anglais Grenville Temple écrit à son propos : «Jalooli, one of the richest individuals in the Beylik made the great bulk of his fortune by his cruisers, of wich he is said to have possessed no less than twenty three at one time; and so successful were they that eight prizes arrived in one day, to fill his coffers with the plunders of Christians». (récit de voyage publié à Londres en 1835). Les prises lui rapportaient gros en biens de toutes sortes et, bien sûr, aussi en esclaves et odalisques dont Chelbia qu’il épousa en secondes noces et qui lui donna ses fils Farhat,



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    ’Etat beylical, impécunieux comme tous les Etats, affermaient non seulement les charges gubernatoriales mais aussi la perception des impôts. Mahmoud acquit ainsi en 1808 la charge de Douanier général de la régence, ce qui lui conféra d’emblée une puissance politique et économique considérable. Tout ce qui entrait comme marchandises en Tunisie ou en sortait devait être soumis à une autorisation (connue sous le nom de «teskéré») délivrée par délégation du bey par le «gumrugjî» Djellouli. Politique et affaires allant de pair, Mahmoud se lança, à l’instar des dignitaires mamelouks et autochtones, dans des entreprises commerciales qui prenaient le plus souvent la forme de commandite ou d’associations avec des marchands travaillant sur l’Orient ou l’Europe. Les revenus imposants générés par ces activités étaient convertis, comme c’était l’usage, en propriétés foncières et immobilières. Mahmoud constitua de la sorte une rente dont la richesse ne manque pas d’impressionner toutes les personnes qui ont l’occasion de consulter les archives conservées par ses descendants. Outre ses propriétés à Sfax, il acquiert de très nombreuses parcelles d’oliviers dans tout le Sahel et en d’autres endroits du pays. A Tunis, il entre par la grande porte en faisant, en 1794, l’acquisition d’un palais de la médina qui appartenait au gendre de Hussein bey Ben Ali, le fondateur de la dynastie. Outre la demeure, il achète aussi un ensemble de dépendances et d’autres maisons alentour. Sa bibliothèque était ouverte aux étudiants qui, comme le futur ministre et historien Ben Dhiaf, purent ainsi avoir accès à des manuscrits rares. Celle de sa maison de Sfax était également accessible au public.

    Lui-même, nous dit Ben Dhiaf, lisait beaucoup et était féru de grammaire, de droit musulman et d’histoire. Pour la villégiature d’été, il fut un des premiers dignitaires à choisir Gammarth. Au printemps, il se rendait dans un superbe palais de plaisance, voisin de celui du bey, à La Manouba. «Un jour, dit un récit d’époque cité par l’historienne Lucette Valensi et relatif à cette villégiature, comme le bey Hammouda pacha reprochait à Djellouli de ne l’avoir pas convié à un repas, celui-ci se déclara prêt à le recevoir. Au jour dit, le bey se rendit au lieu convenu où le repas était servi et consistait en un seul plat. Quand on releva le couvercle, le plat se trouva plein de sequins mahboub-s sur lesquels était posé un brillant. Le cadeau s’élevait à cinq cent mille piastres…».

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    Pendant tout le long règne de Hammouda pacha, Mahmoud Djellouli incarna donc la réussite autochtone à l’ombre d’une dynastie alors à son apogée. Il jouissait de la confiance absolue du souverain. C’est ainsi qu’il fut chargé de se rendre à Malte pour faire construire et acquérir pour le compte de l’Etat des navires de guerre et de l’équipement militaire. Il y séjourna de 1810 à1813 et mit à profit son séjour pour développer les relations d’amitié avec l’Angleterre, maîtresse de l’île. Mahmoud Djellouli était pleinement reconnaissant au bey de ce statut privilégié et n’hésitait pas à voler au secours de son maître, le pacha, s’il venait à se trouver en difficulté. Le plus bel exemple de ce dévouement se situe en 1807. Vaincu par les Turcs d’Alger, en mai de cette année-là, Hammouda pacha, soucieux de prendre rapidement sa revanche, se trouva dans l’obligation de reconstituer son armée. Mais l’argent lui manquait. C’est Mahmoud Djellouli qui fournit tout ce qui était nécessaire. Son attitude incita Hamida Ben Ayed, son rival, à faire de même. Dès le mois de juin, les troupes du bey, de nouveau opérationnelles, réussissaient à chasser les Algérois et à libérer le pouvoir husseïnite de la tutelle que la régence voisine tentait de lui imposer au motif que les fils de Husseïn Ben Ali n’avaient dû leur salut qu’à leur exil à Alger, au moment de la victoire de leur cousin et ennemi en 1740. Des contributions exceptionnelles du caïd Djellouli, il y en eut d’autres, comme sa participation à la construction du port de La Goulette, nous dit l’historien Gallico.

  • Mais cet équilibre harmonieux aux plans politique, social et économique fut bientôt menacé. Les problèmes commencèrent à partir du moment où l’Europe, débarrassée des conflits armés de la Révolution et de l’Empire, se tourna de nouveau ver sa politique de suprématie économique dans une Méditerranée d’où disparut, à partir de 1815, l’activité corsaire paralysée par la puissance de feu des flottes militaires occidentales. Ce retour en force coïncida rapidement avec des problèmes de gestion des finances de l’Etat beylical, en particulier sous le règne d’Ahmed pacha bey (1837-1855) en raison de réformes militaires particulièrement coûteuses. Dès les règnes de Husseïn et de Mustafa, cependant, les choses commencèrent à se gâter. En 1830, la fameuse affaire de l’huile inaugura l’ère des déboires financiers de l’Etat beylical et des familles du Makhzen. De quoi s’agissait-il ? pour faire face à ses dépenses, le pouvoir fut obligé de recourir à divers expédients, en particulier la vente par anticipation aux négociants étrangers de la production d’olives. Dans l’impossibilité de faire face à ses engagements en raison notamment d’une série de mauvaises récoltes, le pouvoir se retourna vers les familles caïdales, comme les Djellouli et les Ben Ayed qui, bon gré mal gré, mirent la main à la poche. Elles ne se privèrent pas, nous dit Ben Dhiaf, de se dédommager des exigences excessives du gouvernement sur le dos des populations sur lesquelles elles exerçaient leur commandement. L’Etat, bien content d’avoir renfloué en partie son déficit en extorquant des fonds à ses gouverneurs, fermait les yeux sur leurs exactions. La paupérisation des fellahs tunisiens au Sahel et ailleurs ne cessa dès lors de s’aggraver sans que le déficit des finances de l’Etat et l’endettement croissant cessassent pour autant.

    Ces difficultés n’étaient pas un phénomène tout à fait inédit. Ce qui était nouveau, c’était leur coïncidence avec le poids dont les milieux européens du commerce jouissaient désormais grâce au contexte régional et mondial marqué par les progrès inéluctables de l’hégémonie occidentale. Dans le même temps, l’influence de l’Europe ne manqua pas de se manifester au niveau du mode de vie des élites de la politique et de l’économie. L’engouement des fils des grandes familles pour le luxe à l’européenne coûtait d’autant plus cher que ces jeunes aristocrates se lancèrent imprudemment dans des opérations financières et commerciales dont ils ne maîtrisaient pas les ficelles. Ils tombèrent souvent dans les pièges tendus par leurs «associés» étrangers, désormais puissamment appuyés par les consuls européens à Tunis. Les fils de Mahmoud, Farhat, Hassouna et Hassan – tous placés par leur père à des postes de caïds-gouverneurs à Sousse, à Monastir ou encore à la tête de la tribu des Methelith, ne firent pas exception. Le magnifique patrimoine édifié par leur père et leurs aïeux devint la proie des créanciers qui, ici, comme en Turquie, en Egypte et ailleurs dans le monde musulman, ne manquèrent pas de mettre à profit le pouvoir de leurs gouvernements pour faire pression sur le souverain afin de faire rendre gorge aux détenteurs des fortunes locales. Mais Mahmoud était un personnage considérable et il était difficile aux successeurs de Hammouda Pacha, malgré leur penchant despotique, de s’en prendre à lui et à sa fortune pour se débarrasser des récriminations continuelles des créanciers de ses fils appuyés par les consuls. Ce n’est qu’à sa mort survenue en 1839, que les négociants européens se déchaînèrent contre les fils Djellouli. Les intrigues de palais jouèrent également leur rôle.

    Les rivaux de Mahmoud Djellouli – les Ben Ayed, principalement - firent tant et si bien qu’assaillis de toutes parts, Hassouna et Farhat, menacés d’une confiscation totale de leurs biens par un Ahmed pacha, pas du tout favorable aux Djellouli, durent se réfugier à Malte en 1840. Même après leur retour en grâce, ils continuèrent jusqu’en 1868 d’être en butte aux réclamations de négociants qui n’hésitaient pas à exiger le remboursement de créances augmentées d’intérêts à un taux exorbitant. La famille Djellouli cessa dès lors de jouer un rôle dans l’activité économique et se consacra désormais aux fonctions makhzéniennes, c’est-à-dire essentiellement le gouvernement des provinces et tribus.

    Il est bien connu des personnes familiarisées avec l’histoire de notre pays que les excès du pouvoir beylical, dont les difficultés financières exacerbaient la rapacité et le despotisme, provoquèrent le soulèvement populaire de 1864, connu sous le nom de révolte de Ben Ghedhahem, mais ils suscitèrent aussi la rébellion d’une partie de l’élite «politique».

    C’est ainsi qu’eut lieu en 1867 la révolte dite d’El Adel bey, un des frères de Sadok pacha bey. Le cerveau de cette révolte patricienne n’était autre, écrit le consul du Danemark dans un rapport adressé à cette occasion à son gouvernement (cité par l’historien Ali Chénoufi), qu’un des petits-fils de Mahmoud Djellouli. Excellent cavalier, fidèle en cela aux traditions équestres de sa famille, courageux, il emmena le prince El Adel jusque dans les monts de Kroumirie, en poussant à une révolte non contre la dynastie mais contre celui qui incarnait le despotisme oriental dans tous ses travers : le vizir Mustapha Khaznadar. La tentative tourna court et Mahmoud II (il portait le prénom de son grand-père) fut exécuté non sans avoir dit haut et fort son fait au prince héritier Ali qui avait finalement choisi de lâcher les conspirateurs. Ce moment tragique sonna le glas d’une ère, celle du Makhzen associé aux beys dans le gouvernement des provinces et des tribus et dans l’exploitation économique du pays.

    Le nouvel ordre du monde mettait au jour non seulement le caractère pathétique du retard accumulé par les pays musulmans mais il révélait le péril qu’il y avait pour les grandes fortunes locales à mélanger activités économiques et exercice de l’autorité politique à l’ombre des despotes orientaux. La dynastie, consciente du prestige de la famille aux yeux des populations, eut l’habileté de ne pas tenir rigueur aux Djellouli de l’insubordination de leur fils. On les retrouva, donc, dès le lendemain de la révolte de 1867, de nouveau à la tête de différents caïdats, fonction qui demeurera privilégiée dans la famille jusqu’aux années 1950. Les descendants de Mahmoud Djellouli donnèrent même des ministres : Mhammad fils de Farhat, et Taïeb fils de Hassouna, devinrent Premiers ministres dans le premier quart du XXe siècle, tandis que ses arrière-petits-fils Habib (mort en 1957) et Aziz (mort en 1973) furent ministres. Le second ayant été en outre membre du ministère des négociations pour l’indépendance.

    Enfin, il est utile de souligner que, chose rare dans la Tunisie d’aujourd’hui, les Djellouli occupent toujours la demeure acquise au XVIIIe siècle par leur ancêtre dans la médina de Tunis. Les très importantes archives de Mahmoud y sont conservées, et les historiens sont redevables au regretté Si Ahmed Djellouli (1930-2011) de les avoir exhumées et mises à la disposition des chercheurs. Son admiration pour son illustre aïeul n’avait d’égale que sa profonde connaissance de l’histoire de notre pays, de sa société et de sa culture. Toute sa vie, il sut perpétuer les hautes traditions et le panache de cette famille qui fut jadis si puissante et dont les membres jouissent aujourd’hui de l’estime générale en raison, sans doute, du caractère authentiquement tunisien de leur itinéraire historique. Quant à la maison ancestrale de Sfax où naquit Mahmoud, elle abrite le musée des arts et traditions populaires.




    Auteur : Mohamed el Aziz Ben Achour

    Source : https://www.leaders.com.tn/art…-des-pachas-beys-de-tunis

  • Le musée dar jellouli à Sfax est fermé depuis trois ans comme le musee de Carthage ou le musée de la terre de tataouine et encore d'autres, les musees sont la dernière priorité des nouvelles Autorites ( depuis 2011 )

  • Je voulais dire la formation scientifique et technologique qui faisait défaut dans les pays arabes en général, il y'a l'exemple de la Russie qui au 18eme siècle était très en retard par rapport à l'Europe et c'est grâce à sa victoire dans la guerre du nord contre l'Empire Suédois et un empereur énergique " Pierre le grand " Commence à mettre les bases d'un enseignement moderne et attirer les étrangers réputés dans leurs domaines scientifiques

    est ce que quelques siècles après sa a bougé :/pour ma part on est reste au poid mort pour l'ensemble du monde arab excepté peuetre un ou deux pays qui commence à bouger

  • Le musée dar jellouli à Sfax est fermé depuis trois ans comme le musee de Carthage ou le musée de la terre de tataouine et encore d'autres, les musees sont la dernière priorité des nouvelles Autorites ( depuis 2011 )

    La préservation du patrimoine culturel n'a jamais été une priorité et ce depuis 1956, on a assisté à la destruction de ksours et de zaouïas dans différentes villes, on a laissé des monuments historiques délabrés, le phénomène s'est bien sûr accentué depuis la dite "révolution".

    Heureusement qu'il y'a quelques fondations étrangères qui ont commencé à nous aider à restaurer certains monuments mais on est encore loin du compte, c'est vraiment attristant comme situation.

  • est ce que quelques siècles après sa a bougé :/pour ma part on est reste au poid mort pour l'ensemble du monde arab excepté peuetre un ou deux pays qui commence à bouger

    Il y'a eu un déclin de cette civilisation qui a été amorcé depuis le XII/XIIIème siècle, après certains pays ont pourtant réussi à préserver un certain élan civilisationnel, je pense notamment à des pays comme le Maroc, l'Iran, la Turquie et la Tunisie bien sûr.

  • Il y'a eu un déclin de cette civilisation qui a été amorcé depuis le XII/XIIIème siècle, après certains pays ont pourtant réussi à préserver un certain élan civilisationnel, je pense notamment à des pays comme le Maroc, l'Iran, la Turquie et la Tunisie bien sûr.

    l'Iran et la Turquie ok ,mais je parlais du monde arab la Tunisie et le Maroc franchement les Emirats ont plus à ce niveau

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