TF - Algérie (Actualités, histoire, culture,...)

  • Algérie : 12 morts et 46 blessés dans une collision entre deux bus


    La wilaya d'El Oued, dans le Sud-est de l'Algérie, a enregistré dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 janvier, un grave accident de la circulation qui a fait 12 morts et 46 blessés, dont 5 dans un état critique. L'hécatombe a eu lieu dans la commune de Still et a été causée par la collision entre deux bus de transport de voyageurs.

    Selon les indications fournies par la protection civile d'El Oued, l'accident meurtrier a mis en scène deux bus de marque Higer. Le premier assurait la liaison entre Hassi Messaoud et Jijel alors que le second desservait Ouargla depuis Setif. Les éléments de la gendarmerie n'ont pas encore déterminé les circonstances de cet horrible accident.

    Toujours selon les pompiers, les blessés ont été évacués vers l'hôpital de la localité d'El Meghaïer. Cependant, les cinq passagers grièvement touchés ont été réorientés vers l'hôpital du chef-lieu de wilaya, vu la gravité de leurs blessures.


    Dans un premier bilan, la protection civile a annoncé le décès de dix passagers, mais ce bilan s'est alourdi après la mort de deux autres personnes. Et ce bilan reste provisoire dans la mesure où l'état de certains blessés inquiète au plus haut point le personnel médical de l'hôpital d'El Oued.

    Les éléments de la gendarmerie qui se sont dépêchés sur les lieux de l'accident ont ouvert une enquête qui déterminera les circonstances exactes de ce drame. Une enquête qui tentera de faire la lumière sur l'accident et situer les responsabilités.

    Ce drame rappelle un autre accident meurtrier qui a eu lieu en Kabylie le 20 décembre 2019. C'est un bus transportant des randonneurs qui avait dérapé à la sortie de la ville de Tizi Ouzou, alors qu'il se dirigeait vers Alger. L'accident avait fait sept morts parmi les randonneurs qui ont enregistré 35 blessés aussi.


    https://www.observalgerie.com/…sion-entre-deux-bus/2020/

  • À Genève, l’Algérie fait son retour dans le jeu diplomatique » (Tribune de Genève)


    Algérie va présider demain lundi à Genève (Suisse) les travaux d’ouverture de la Conférence du désarmement, où elle sera représentée par Rachid Belkali, ambassadeur d’Algérie auprès de l’Onu, rapporte, ce dimanche 19 janvier, La Tribune de Genève qui parle de « retour (de l’Algérie) dans le jeu diplomatique ».

    « Occupée à gérer une crise politique intérieure inédite, fragilisée par la contestation, l’Algérie n’a pas été en mesure de jouer un grand rôle sur la scène internationale au cours des derniers mois. Avec l’élection le 12 décembre d’Abdelmadjid Tebboune, ses diplomates poussent un soupir de soulagement. À Genève, notamment, au sein du système multilatéral, l’Algérie a toujours été un partenaire important », écrit le journal suisse.


    « Nommé en octobre dernier, Rachid Belbaki espère bien redorer le blason de son pays. Le hasard du calendrier va peut-être lui en offrir l’occasion puisque le 20 janvier, son pays va assurer la présidence tournante de la Conférence du désarmement qui siège à Genève », ajoute La Tribune de Genève.

    65 Etats siègent au sein de cette instance onusienne, parmi lesquels l’Iran, avec une présidence tournante qui sera donc assurée ce lundi par l’Algérie. « Nous n’allons pas faire de miracle. Nous savons qu’il existe des impasses mais si nous arrivions à créer un climat d’apaisement et de confiance ce serait déjà un progrès », a déclaré M. Belkali, cité par la même source.

    « Il est temps de travailler dans une approche de sécurité globale et non plus uniquement nationale », a affirmé l’ambassadeur algérien. « Nous sommes arrivés à faire tomber des barrières commerciales. La sécurité doit également faire partie de cet espace qui n’a pas de frontières. Il n’est pas possible de se sentir en paix chez soi si son voisin ou le voisin de son voisin connaît une crise. C’est une chaîne. L’Algérie est bien placée pour le savoir », a-t-il estimé en outre.


    https://www.tsa-algerie.com/a-…atique-tribune-de-geneve/

  • :( ALLAH yarhamhoum


  • Classement des démocraties dans le monde : L’Algérie très mal classée

    Le classement annuel des démocraties dans le monde établi par « The Economist Intelligence Unit (en anglais) » a classé l’Algérie à la 113e place sur 167 pays évalués.

    L’Algérie qui avait occupé la 126e position en 2018, a gagné cette année 13 places avec un score de 4,01 points sur 10.

    The Economist Intelligence Unit indique dans son rapport que « l’Algérie a été le seul pays à grimper d’une catégorie en 2019, après que le président de longue date Abdelaziz Bouteflika, ait été démis de ses fonctions en avril 2019 à des manifestations soutenues (connues sous le nom de Hirak) ».

    « Ceci a permis à l’Algérie de monter de 13 places dans le classement mondial, de la 126ème à la 113ème place, et de passer d’un régime ‘’autoritaire’’ à ‘’hybride’’ », précise l’EIU.

    L’Algérie très loin derrière la Tunisie

    A l’échelle des pays arabes, l’Algérie est très loin derrière la Tunisie, classée 53e. Viennent ensuite le Maroc (100e) Liban (106e), la Jordanie (114e), le Koweït (114e), la Mauritanie (116e), la Palestine (117e), l’Irak (117e) et le Qatar (128e).


    https://www.algerie360.com/hir…monde-algerie-mal-classe/

  • La décoration de la moudjahida Djamila Bouhired par Kais Saied n’est pas passez inaperçu chez nos freres algeriens. Beaucoup voit un signe de soutient de KS au Hirak alor qu’il ne s’est toujours pas rendu a Alger.

  • Il partira pas sans gouvernement. Mais malheureusement, il est obligé de composé avec ce président fantoche. Sinon, on sera dans l'ingérence et la crise politique.

    C'est quand même très intelligent de soutenir le hirak de cette manière.


    Pas étonnant pour l'Algérie mais je suis étonné pour la Jordanie par contre.

  • https://www.lefigaro.fr/politi…oute-comparaison-20200125



    Shoah, guerre d’Algérie… L’Élysée récuse toute comparaison

    Conscient de la « singularité la plus extrême » de l’Holocauste, Emmanuel Macron affirme qu’il s’agit d’un « crime absolu qui ne peut être comparé à aucun autre ».




    Couper-court. Face à la polémique naissante sur les propos d’Emmanuel Macron - tenus dans l’avion présidentiel qui le ramenait d’Israël, où il a reçu Le Figaro -, l’Élysée a récusé toute comparaison entre la Shoah et la guerre d’Algérie. En s’appuyant notamment sur ce qu’il avait déclaré dès jeudi soir. « C’est le crime absolu qui ne peut être comparé à aucun autre », avait-il tranché, relevant la « singularité la plus extrême » de l’Holocauste. « Le président a réaffirmé l’unicité de la Shoah : elle est indiscutable », complète l’un de ses conseillers.

    Dans l’esprit du chef de l’État, le seul lien qui existe se joue entre « les sujets mémoriels » dans leur ensemble, qui « sont au cœur de la vie des nations ». « Qu’ils soient utilisés par certains, refoulés par d’autres, assumés… Ils disent quelque chose de ce que vous voulez faire de votre pays et de votre géopolitique », juge-t-il.


    Selon lui, un même processus en trois étapes est chaque fois nécessaire avant de pouvoir « regarder son histoire en face ». « Il y a le travail de l’historien. Il y a le travail du juge. Et quand on préside ou qu’on participe à la vie politique d’une nation, on a ce matériau à saisir », détaille-t-il. Entre les lignes, c’est bien à la guerre d’Algérie que pense le président. « Je suis très lucide sur les défis que j’ai devant moi d’un point de vue mémoriel et qui sont politiques. La guerre d’Algérie, sans doute, est le plus dramatique d’entre eux », confirme-t-il. « On en a plein, comme ça. Mais la guerre d’Algérie est le plus problématique. Je le sais depuis ma campagne », ajoute-t-il.

    À l’époque, le candidat d’En marche! avait cru bon, lors d’un déplacement de l’autre côté de la Méditerranée, de qualifier la colonisation de « crime contre l’humanité ». Une expression qu’il « ne regrette pas » aujourd’hui, même s’il se garde bien de la réemployer. « J’ai crispé des gens. (Mais) je pense que je les ai ramenés, maintenant, dans une capacité à dialoguer », estime-t-il, citant tour à tour l’ensemble des partie-prenantes. Désormais, il souhaite mettre fin au « conflit mémoriel » qui demeure sur cette question. « Je n’ai pas la réponse » pour y parvenir, reconnaît-il toutefois « avec beaucoup d’humilité », admettant « tourner autour du sujet ».

    En attendant de trouver la bonne formule, Emmanuel Macron s’inspire de son défunt prédécesseur, Jacques Chirac. « Quand (il) fait le discours du Vél d’Hiv, ça a un impact politique ! C’est quelque chose qu’il fait à dessein, aussi, politiquement. Et pas simplement historiquement », se souvient-il. En 1995, l’ancien président avait été le premier à reconnaître officiellement, depuis le square des Martyrs, la responsabilité de l’État français dans la déportation de plusieurs dizaines de milliers de Français juifs.

    Aujourd’hui, son lointain successeur considère que la charge mémorielle qui lui incombe avec la guerre d’Algérie est équivalente. Il précise au Figaro : « La guerre d’Algérie est aujourd’hui un impensé de notre politique mémorielle et l’objet d’un conflit de mémoires comme l’était la Shoah et la collaboration de l’État français lorsque Jacques Chirac avait prononcé son discours du Vél d’Hiv. »

    À voir aussi - Guerre d'Algérie, communautarisme: êtes-vous choqué par les propos d'Emmanuel Macron?





  • L’Algérie se refait une santé diplomatique grâce au chaos libyen

    Alger fait son grand retour sur la scène internationale et veut se poser en médiateur incontournable pour régler un conflit qui menace la stabilité régionale.



    Pour le nouveau président algérien, Abdelmadjid Tebboune, les discussions internationales sur le dossier libyen tombent à point nommé. A défaut de trouver une légitimité nationale, le régime, confronté à des manifestants qui n’ont pas déserté les rues depuis presque un an, a trouvé de quoi se refaire une santé sur la scène internationale. Alger, plaque tournante de la diplomatie arabe et africaine dans les années 1970, signe son grand retour après une décennie d’absence en raison de la maladie de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Le pays s’est placé en médiateur d’un théâtre de guerre qui inquiète jusque dans les chancelleries européennes.

    Dimanche 19 janvier, l’Algérie était présente au grand rendez-vous de Berlin où ni le Maroc, ni la Tunisie, pourtant frontalière de la Libye et directement affectée par la crise, n’ont été invités. Mardi, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, qui voit l’Algérie comme un partenaire clé dans la crise en Libye mais aussi au Sahel, a fait une visite à Alger. Jeudi, cinq pays voisins (Tunisie, Egypte, Tchad, Soudan et Niger) s’y sont retrouvés pour favoriser un règlement du conflit. Et ce dimanche, c’est le président turc Recep Tayyip Erdogan, de plus en plus impliqué en Libye, qui est attendu dans la capitale, où se sont également succédé les ministres des Affaires étrangères égyptien et italien en début d’année.

    « La page de Bouteflika est définitivement tournée et les acteur


    https://www.nouvelobs.com/mond…race-au-chaos-libyen.html

  • Panneau drapeau algérien

    Index 2020 de l’innovation: le classement «biaisé» de l’Algérie

    L’Algérie a fait son entrée pour la première fois dans l’index de l’innovation 2020 de l’agence Bloomberg à la 49e place mondiale. Elle dépasse ainsi des économies à la réputation confirmée comme l’Inde (54e) ou l’Afrique du Sud (50e). Un classement qui ne semble pourtant pas répondre à la réalité algérienne en matière d’innovation.


    L’Algérie fait partie des 50 économies les plus innovantes du monde. C’est en tout cas ce qui ressort du «Bloomberg innovation index 2020» rendu public le 18 janvier dernier par l’agence américaine d’information financière et d’intelligence économique Bloomberg.

    Manifestations en Algérie
    © SPUTNIK . SELMA KASMI
    La sonnette d'alarme sur la situation économique de l'Algérie tirée par une organisation patronale

    «Quatre économies sont entrées pour la première fois dans l'Indice de l'innovation: l'Algérie –qui a fait des débuts particulièrement forts au 49e rang– ainsi que l'Égypte, le Kazakhstan et Macao», note l’agence américaine dans la présentation de ce classement.


    En Algérie, la nouvelle a suscité de la fierté, certes, mais surtout de l’étonnement. Comment un pays qui traverse une grave crise politique et économique peut-il se retrouver dans le top 50 des nations les plus innovantes? Sputnik a posé la question à l’économiste Souheil Guessoum.


    «L’indice annuel de Bloomberg est basé sur sept critères. L’un de ces critères prend en considération le ratio chercheurs/population. Dans les universités algériennes, toute personne qui est inscrite en magistère ou en doctorat a le statut de chercheur, mais en définitive cela n’aboutit que rarement à des brevets. Le nombre de doctorants et d’étudiants en magister étant très important, cela a pour effet d’augmenter le ratio chercheur/population. Pour ce critère de sélection, l’Algérie a obtenu la note de 9/10. Et avec des notes de 5 et de 5,5 pour les autres critères, l’Algérie se retrouve donc à la 49e place mondiale», explique Souheil Guessoum.


    Le classement de Bloomberg est le résultat d’un processus déclaratif. Donc si certains pays ne sont pas classés, c’est qu’ils n’ont peut-être pas répondu aux questions de l’agence. Pour ce qui est de l’Algérie, Bloomberg ne précise pas qui a répondu aux questions.


    «Le processus de classement 2020 a commencé avec plus de 200 économies. Chacune a été notée sur une échelle de 0 à 100 sur la base de sept catégories de pondération égale. Les nations qui n'ont pas communiqué de données pour au moins six catégories ont été éliminées, réduisant la liste totale à 105. Bloomberg publie les 60 principales économies», note l’agence.


    La première place a été décernée à l’Allemagne, devant la Corée du Sud et Singapour. Le trio des économies les plus innovantes du monde arrive bien devant la première puissance économique mondiale les États-Unis (9e), la France (10e), ou même la Chine (15e).

    Tout en relevant que l’Algérie est classée devant l’Inde (54e), Souheil Guessoum indique que l’innovation dépend avant tout de la capacité d’un État à instaurer un environnement propice à la création de start-up. Ce qui est loin d’être le cas en Algérie, même si le gouvernement actuel a pris conscience du retard accumulé ces dernières années.


    C’est absurde, l’Algérie ne peut pas devancer l’Inde en matière d’innovation puisque ce pays dispose d’un réseau de start-up parmi les plus importants au monde. Les lycéens et les étudiants algériens sont très doués mais ils évoluent dans un environnement où il n’existe pas de mécanisme de soutien à la création des jeunes pousses», ajoute-t-il à Sputnik.


    a situation pourrait changer à l’avenir avec la création d’un secrétariat d’État. Ce n’est que très récemment que la question de ces entreprises a été prise en charge par le gouvernement Tebboune qui a nommé un ministère délégué aux Start-up.


    https://fr.sputniknews.com/mag…ement-biaise-de-lalgerie/

  • :|pourquoi avoir sorti les français??



    Algérie : Clash autour de l’enseignement en arabe/français à l’école

    Chaimaa B.Par CHAIMAA B. 5 février 2020 à 11:38

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    débat algérie
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    Algérie – Le débat sur les langues d’enseignement dans l’école algérienne est relancé, suscitant toujours de vives réactions du côté des francophones comme du côté des arabophones.

    Invités sur le plateau de la chaîne arabophone El Bilad, deux jeunes militants politiques, en l’occurrence Habib Brahmia du mouvement Jil Jadid, parti d’opposition à tendance progressiste face au militant Toufik Hichour du mouvement Azm mouvement politique conservateur, ont débattu sur le sujet controversé des langues de scolarisation en Algérie.

    « Nous pensons à Jil Jadid que les enfants doivent apprendre toutes les langues. Le français, l’anglais, tamazight, le chinois l’allemand ou encore l’italien. […] Pour nous, le français comme langue d’enseignement ne pose aucun problème. Ne tuons pas une langue [le français] ou une autre pour des raisons idéologiques »; a déclaré Habib Brahmia.


    Le français, une langue « improductive » ?

    Malgré la généralisation de l’enseignement en langue arabe dans les années 70, le français a néanmoins gardé une place privilégiée en Algérie en dépit des critiques lancées depuis quelques années par les courants arabisants et conservateurs qui reprochent à la langue française son « incompatibilité » avec le monde de la recherche scientifique, une raccourci simpliste pour justifier le retard dans le développement de l’Algérie.

    « Si l’on affirme que la langue française n’est plus une langue productive [de recherche scientifique], il faut en dire autant concernant la langue arabe »; a souligné le militant de Jil Jadid avant d’être interrompu par le militant de Azm, Toufik Hichour qui l’a accusé de « défendre ouvertement » le français au détriment de l’arabe.

    « La langue arabe est une langue productive. […] Vous avez mis la langue française avant la langue arabe et c’est pour cela que je vous ai interrompu. »; a rétorqué Toufik Hichour, ajoutant que « si l’Algérie veut se développer, elle devrait jeter la France derrière elle. »

    Toufik Hichour poursuit en s’attaquant cette fois-ci aux francophones. « [En réponse à Habib Brahmia], le français ne constitue pas un danger pour l’école algérienne mais ceux qui portent la France dans leur cœur sont le réel danger pour l’école algérienne. », a-t-il conclu.


  • 4 ans après son officialisation : tamazight n’est enseignée qu’en Kabylie

    Par
    Tarik Haddouche
    07/02/2020, 00:22 9 tamazight

    tamazight

    KABYLIE (TAMURT) – Quatre années, jour pour jour, après que tamazight ait été « reconnue » comme langue officielle dans la constitution algérienne, aucune avancée concrète sur le terrain n’a été réalisée. La situation n’a pas évolué d’un iota depuis avril 2016.

    Comme il fallait s’y attendre, la reconnaissance constitutionnelle de la langue tamazight en Algérie n’a été que de la poudre aux yeux. Rien de concret n’a été réalisé en quatre années. L’enseignement de la langue tamazight est toujours facultatif en dépit de cette officialisation. Non seulement, il est facultatif mais il est également et toujours limitée à la Kabylie : Bgayet, Tizi Ouzou, la partie kabylophone de Bouira et la partie kabyle de Boumerdès. Malgré les tentatives d’introduire l’enseignement de la langue tamazight dans des écoles des autres régions d’Algérie, il n’en demeure pas moins que ça n’a pas été fait. Dans certaines wilayas, des parents d’élèves ont même organisé des actions de protestation afin de s’opposer à l’enseignement de tamazight à leurs enfants.

    Par ailleurs, dans les différents secteurs importants comme la justice et les administrations, entre autres, la langue tamazight est toujours exclue. Les audiences dans les tribunaux se déroulent toujours et exclusivement en langue arabe. Aucune campagne d’amazighisation de l’environnement, notamment, les plaques de signalisation, n’a été menée, même pas en Kabylie. Même les noms des villes et villages ayant été arabisés au lendemain de l’indépendance n’ont pas été réhabilités pour renouer avec leur appellation amazighe d’origine. Dans les documents officiels, on continue d’écrire Béjaia, Bouira, Béni Douala, Béni Aissi, Béni Yéni, Béni Ouarthilane, Djebel Aissa Mimoun…

    Quant à l’Académie algérienne de la langue tamazight, elle demeure toujours un mort-né malgré le fait que la liste de ses membres et son président soit rendue publique

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