En plénière, on se querelle et on se chamaille. En coulisses, on s’enlace et on s’embrasse. Noureddine Bhiri (Ennahdha) n’oublie pas que le rival d’aujourd’hui était l’allié d’hier.
Quand Moncef Marzouki était à Paris et Rached Ghannouchi à Londres, il n’y avait quasiment que le journal El Maoukif, organe du PDP de Néjib Chebbi, qui défendait les Islamistes et les causes justes en Tunisie. Le même Chebbi qui plaidait dans le procès de Mohamed Abbou et le même Maoukif qui rappelait au grand public (sur sa Une) des mois durant, la détention du même Abbou.
Bhiri n’a pas la mémoire courte et ce geste, quelques minutes après la crise, devrait rappeler à plusieurs politiciens certains fondamentaux et certaines valeurs. R.B.H.