Messages par tounsikef

    Le califat aglabide fait partie aussi de l'histoire de la Tunisie


    OCCIDENTALE

    ISLAM


    OMEYYADES (661-750)

    ABBASSIDES (750-1258)

    OMEYYADES D'ESPAGNE (756-1031)

    IDRISSIDES (789-926)

    RUSTAMIDES (777-909)

    AGHLABIDES (800-909)

    TULUNIDES (868-905)

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    ALMORAVIDES (1056-1147)

    ZÎRIDES ET HAMMÂDIDES (972-1152)

    FÂTIMIDES (909-1171)

    SELJUKIDES DE RÛM (1077-1307)

    ETATS LATINS (1099-1291)

    ALMOHADES (1130-1269)

    AYYÛBIDES (1169-1260)

    NASRIDES (1230-1492)

    HAFSIDES (1228-1574)

    ABD AL-WADIDES (1236-1554)

    MÉRINIDES ET WATTÂSIDES (1196-1549)

    MAMELOUKS (1250-1517)

    OTTOMANS (1281-1924)

    SHARÎFS DU MAROC (1511- )

    BYZANCE

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    Les Aghlabides (800-909)

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    La naissance de l’émirat aghlabide en Ifrîqiya (forme arabe de l’ancienne Africa, espace recouvrant la Tunisie actuelle, la moitié orientale de l’Algérie et la Tripolitaine) intervient au terme d’un demi-siècle de troubles politiques et religieux consécutifs à la révolte berbère de 740. Après la chute du califat omeyyade en 750, les Abbassides de Baghdad ne sont pas parvenus à établir d’une manière permanente leur autorité sur la province. La dynastie des gouverneurs Muhallabides, fidèles aux nouveaux califes, a dû affronter les révoltes des contingents arabes (jund). C’est dans ce contexte agité qu’apparaît Ibrâhîm ibn al-Aghlab, de la tribu arabe de Tamîm, qui était sous-gouverneur du Zâb, et se trouvait à la tête d’un imposant jundbasé à Belezma. Grâce à sa loyauté à l’égard de Baghdad, il se voit proposer le gouvernorat de Kairouan, qu’il accepte à la condition d’être reconnu par Hârûn al-Rashîd comme émir à la tête d’un pouvoir héréditaire et non comme wâlî(gouverneur). Il est ainsi investi par le calife en 800, instaurant pour la première fois un pouvoir dynastique autonome au sein du califat abbasside. Ibrâhîm et ses premiers successeurs réussissent à déjouer les révoltes du jund de Tunis et établissent un pouvoir stable calqué au niveau de ses institutions et ses attributs sur le modèle de Baghdad. Ils se dotent de vizirs, de chambellans, ainsi que de nombreux dîwân, offices du gouvernement chargés des différents domaines : chancellerie (kitâba), poste (barîd), armée (jund), fiscalité (kharâj). Ils frappent des monnaies d’or (dînâr), privilège généralement réservé au pouvoir califal. Enfin, comme les Abbassides, les Aghlabides se sont dotées de deux villes princières à proximité de Kairouan : al-`Abbassiyya, construite par Ibrâhîm dès 800-801 et Raqqada, fondée en 876 par Ibrâhîm II (875-902).

    Les Aghlabides étaient de grands bâtisseurs ; plusieurs des monuments qu’ils nous ont laissés sont de véritables joyaux de l’art musulman. La grande mosquée de Kairouan en est incontestablement le meilleur exemple. Sur le site de la première mosquée bâtie par ‘Uqba, conquérant de l’Ifrîqiya et fondateur de la ville, l’émir Ziyâdat Allâh Ier décide en 836 la reconstruction de la Grande Mosquée, agrandie ensuite par Abû Ibrâhîm (856-863). La mosquée offre un plan en T, avec, perpendiculairement au mur de la qibla, sept nefs de part et d’autre d’une nef axiale. Au nord de la salle de prière hypostyle, reposant sur une forêt de colonnes en pierre, se situe une large cour centrale, à la limite de laquelle se trouve un minaret de plan carré. La décoration luxuriante du mihrâb représente le soin apporté au monument par les Aghlabides et témoigne des influences qui l’ont inspirée. Outre la peinture qui orne la voûte du mihrâb, celui-ci est décoré de 28 panneaux de marbre sculpté, garnis essentiellement de motifs floraux de tradition byzantine. L’intérieur et la façade du mihrâb, sont tapissés de carreaux de céramique à reflets métalliques monochromes ou polychromes importés d’Irak, où ce type de faïence de luxe est apparu à l’époque abbasside (IXe siècle).

    La grande mosquée de Tunis (al-Zaytûna), fut également reconstruite par les Aghlabides en 864-865. Son plan en T est comparable à celui de Kairouan, comme d’ailleurs les éléments architectoniques de la salle de prière, élevée sur des arcs en plein-cintre outrepassé reposant sur des colonnes antiques surélevées par des surabaques et des impostes. Cette structure aérienne est soutenue par des tirants en bois.

    Les Aghlabides ont élevé ou favorisé la construction, le long des côtes de l’Ifrîqiya, de plusieurs ribâts. Le ribât de Sousse, qui en est le parfait exemple, présente une enceinte rectangulaire dont les côtés et les angles sont renforcés par des tours circulaires. À l’intérieur du bâtiment, se trouve une cour centrale, bordée d’une salle de prière et de cellules voûtées destinées au logement des volontaires. Une tour-vigie construite sous l’émir Ziyâdat Allâh renforce l’aspect défensif du site. Ce bâtiment, dont la fondation semble antérieure aux Aghlabides, offre une disposition similaire au ribât de Monastir, construit par le gouverneur Abbasside de l’Ifrîqiya, Harthama en 796.

    À la fin du IXe siècle, la mission ismaïlite dirigée par Abû ‘Abd Allâh prend racine chez les berbères Kutâma. L’insurrection qui éclate en 902 fait rapidement vaciller l’édifice aghlabide. Le succès des Fatimides est fulgurant et le dernier aghlabide, Ziyâdat Allâh III, s’enfuit vers l’Orient en 909.

    Y. B.

    Comment Tunis a détrôné Kairouan

    Dominique Valérian dans collections 70

    daté janvier-mars 2016 - Gratuit

    Durant la conquête arabe, Carthage est détruite pour la troisième fois. C'est un camp militaire, Kairouan, qui devient l'un des plus brillants foyers de la culture islamique. Jusqu'au XIe siècle, la nouvelle Tunis n'est que la deuxième ville de la région.


    Dernier bastion de la résistance byzantine à la conquête arabe, Carthage tombe en 698. Pour la troisième fois, la cité est détruite. Elle ne se relèvera pas, même si ses vestiges émerveillèrent les géographes arabes tout au long du Moyen Age. Depuis 670, les nouveaux maîtres du pays, qui prend le nom d'Ifriqiya (hérité de l'Africa antique), sont installés à Kairouan, une ville fondée plus au sud. Désormais, c'est elle qui, durant plus de quatre cents ans, va conduire les destinées du pays.

    La décision d'abandonner Carthage et de fonder une nouvelle capitale tient en partie à la volonté de marquer une rupture par rapport à la domination byzantino-chrétienne. Mais pourquoi avoir choisi Kairouan, si éloignée de la mer ?

    EN RETRAIT DE LA MÉDITERRANÉE

    Les Arabes mènent leurs premiers raids vers le Maghreb en 647. Mais, loin de leur base égyptienne, la progression est longue et difficile. Ils doivent faire face à la résistance des armées byzantines et surtout à celle des populations berbères, notamment dans les bastions montagneux de l'Ouest où les armées arabes subissent plusieurs défaites qui les obligent à se replier. La dynastie des Omeyyades, une fois son califat établi à Damas en 661, relance les entreprises avec plus d'ampleur. Le calife Muawiya nomme à la tête de l'armée Oqba ibn Nafi qui, en 670, décide de fonder une ville-camp pour accueillir une armée permanente : Kairouan (de l'arabe Qayrawan, « camp-garnison »).

    La fondation est entourée de légendes, Oqba faisant fuir des bêtes sauvages pour établir sa capitale et recevant un songe qui lui indique l'orientation que devra avoir la mosquée. Mais le choix du site n'est pas dû au hasard. Kairouan est idéalement placée sur une route qui permet de rallier l'Orient pour faire venir des secours et permettre, si besoin, un repli. La ville peut également servir de base pour l'achèvement de la conquête du Maghreb, que les textes présentent comme effective avec la défaite de la Kahina (la « devineresse » en arabe). Dès 690, en effet, une femme, la Kahina, « reine des Aurès », a soulevé la population contre les gouverneurs arabes, mais elle est finalement vaincue vers 700.

    Le choix du site de Kairouan correspond aussi à une politique plus générale des conquérants musulmans, qui choisissent de s'installer ou de fonder des villes à l'écart de la Méditerranée, comme à Damas ou au Caire. La raison est d'abord défensive : la mer est encore dominée par les Byzantins qui menacent les côtes malgré l'émergence d'une flotte musulmane. En outre, l'espace politique n'est plus polarisé sur Constantinople, de l'autre côté de la mer, mais sur Damas puis Bagdad, deux villes que l'on pouvait rejoindre par voie de terre.

    Les causes sont aussi économiques. La Méditerranée a vu son activité fortement décroître, avant même les conquêtes arabes, et elle a provisoirement perdu son attractivité. Les nouvelles capitales de l'Islam sont toutes situées dans l'intérieur des terres, au carrefour des grandes voies commerciales et souvent au contact de deux milieux naturels. Kairouan répond à ce modèle : elle est à l'intersection des routes est-ouest qui mènent de l'Orient au Maghreb puis en Al-Andalus (l'Espagne musulmane) par le détroit de Gibraltar, et de l'axe nord-sud qui permet de contrôler l'Ifriqiya orientale. Elle est en outre à la jonction des espaces méditerranéens et de la steppe, dévolue à une agriculture plus extensive et à l'élevage, et ouverte sur le désert au sud.

    En 705, Kairouan devient la capitale de l'Ifriqiya. La nouvelle province couvre en théorie tout le Maghreb, mais elle se voit réduite dès le milieu du VIIIe siècle à la Tripolitaine (actuelle Libye occidentale), à la Tunisie et à l'est de l'Algérie actuelle, tandis que se développent à l'ouest des pouvoirs dissidents des califes abbassides de Bagdad. Siège du gouverneur, Kairouan connaît un développement aussi bien politique qu'économique, religieux et intellectuel. La mosquée fondée par Oqba est plusieurs fois agrandie et reconstruite au cours des VIIIe et IXe siècles, alors que se développent les souks et les fondouks (des établissements pour accueillir les marchands). L'historien Mohamed Talbi estime qu'au IXe siècle la ville abritait une population de plusieurs centaines de milliers d'habitants. Elle devient le principal foyer d'islamisation de la région, autour de la figure du grand savant Sahnun (mort en 854), auteur de la Mudawwana, un code de droit malikite qui fit autorité dans tout le Maghreb.

    LA NOUVELLE TUNIS

    A environ 150 kilomètres de Kairouan, Tunis fait figure de ville secondaire. C'est en 699 que le gouverneur omeyyade Hassan ibn al-Numan, immédiatement après avoir détruit Carthage, a décidé de fonder, à proximité, la ville de Tunis sur un site déjà occupé depuis au moins l'époque punique. Sa fonction principale est de contrôler le nord du pays et de le défendre contre des attaques venues de la mer. C'est donc d'abord une ville destinée à abriter une garnison et une flotte sur la frontière maritime face à la Sicile byzantine.

    Le choix du site est révélateur de l'importance de ces impératifs de défense : un lac sépare et protège la ville de la mer, avec laquelle il communique par un canal creusé par Hassan ibn al-Numan, qui fonde aussi un arsenal, grâce, dit-on, à 1 000 coptes transportés depuis l'Égypte. Tunis devient, avec Sousse, l'avant-port de Kairouan, un des points de départ des razzias contre les chrétiens. Les deux villes se complètent donc, sur le plan militaire, mais aussi politique et économique : Tunis est proche des grandes plaines céréalières du Nord et Kairouan au coeur de régions plus sèches dominées par la culture de l'olivier et l'élevage, et ouverte vers l'Orient par les routes terrestres et maritimes.

    Tunis se développe progressivement, et le géographe Al-Yaqubi, qui visite la région entre 876 et 889, évoque une grande ville, munie d'une enceinte de brique et d'argile, sauf du côté de la mer où la muraille était en pierre. Il la décrit aussi comme turbulente et volontiers frondeuse. Plusieurs révoltes au sein de l'armée l'opposent en effet à Kairouan, dès le milieu du VIIIe siècle, et surtout au IXe siècle lorsque les Aghlabides (800-909) gouvernent l'Ifriqiya au nom des califes abbassides de Bagdad. Selon le géographe andalou Al-Bakri (XIe siècle), « Tunis s'est toujours distinguée par la fréquence de ses révoltes contre les souverains de l'Ifriqiya et par sa promptitude à résister aux ordres de ses gouverneurs ; plus de vingt fois elle s'est mise en insurrection ».

    A chaque fois, les oppositions sont durement réprimées, comme en 894 quand l'émir Ibrahim II, après avoir repris la ville par les armes, la livre au pillage et aux destructions, faisant 1 200 prisonniers parmi les notables. Des charrettes entières de cadavres défilent jusqu'à Kairouan. Sous les Fatimides encore, qui fondent à Kairouan un califat chiite (909), avant de déplacer leur siège en Égypte (971), Tunis est un des foyers de l'opposition aux califes, notamment à travers le discours et l'action du juriste et dévot sunnite Mahrez ibn Khalaf (mort en 1022). Celui-ci devient par la suite le saint patron de la ville, sous le nom de Sidi Mahrez. Son mausolée, près de Bab Souika, continue aujourd'hui d'attirer les croyants.

    Mais c'est aussi sous les Aghlabides que Tunis connaît un essor important. La mosquée Zitouna (de l'Olivier) est reconstruite en 864 pour remplacer et agrandir celle du début du VIIIe siècle. Elle comporte 15 nefs de 6 travées et 184 colonnes surmontées de chapiteaux qui proviennent pour l'essentiel des ruines de Carthage. Commence alors à émerger un milieu savant, de juristes notamment, mais dans la dépendance intellectuelle et spirituelle de Kairouan.

    Le quartier du port, en particulier, autour de la porte de la Mer (Bab al-Bahr) et à proximité de l'arsenal, s'agrandit. On y embarque pour rejoindre l'Espagne en suivant la côte. Désormais la Méditerranée est dominée par les flottes musulmanes et un commerce à grande échelle au sein de l'Islam se développe. Tunis profite de sa position sur les grandes routes maritimes. Située face à la Sicile, conquise par les Aghlabides à partir de 827, elle est aussi à la jonction entre les deux bassins de la Méditerranée et constitue une étape essentielle pour rejoindre l'Égypte et la Syrie. Les littoraux ne sont plus fuis par le pouvoir, qui y trouve des villes dynamisées par la prospérité des échanges en Méditerranée, alors que la menace chrétienne a disparu. Au contraire, les razzias menées depuis ces ports permettent aux souverains d'accomplir le djihad et d'en retirer une forte légitimité en même temps que des richesses. Tous les ports de la façade méditerranéenne du Maghreb connaissent un grand développement urbain.

    SOUS LES ALMOHADES

    Progressivement donc on assiste à un rééquilibrage du rapport, jusque-là très inégal, entre Kairouan et Tunis. Déjà l'émir aghlabide Ibrahim II, après avoir réduit la révolte de Tunis, la choisit comme capitale. La prise du pouvoir par les Fatimides en 909 se traduit par ailleurs par l'abandon provisoire de Kairouan pour une nouvelle capitale fondée sur le littoral, Mahdia. Cette croissance se poursuit sous les Fatimides puis après 971 sous leurs lieutenants zirides, sous le règne desquels la Zitouna est agrandie avec l'ajout d'une galerie, d'une coupole et de portiques sur les trois côtés de la cour. Mais jusqu'au XIe siècle encore, Tunis n'est que la deuxième ville de la région, derrière Kairouan. Elle n'abrite par exemple que 15 hammams là où Kairouan en compte 48.

    L'événement décisif qui marque la ruine politique de Kairouan intervient au milieu du XIe siècle avec la migration de tribus bédouines arabes : les Hilaliens, qu'Ibn Khaldun a comparés à « une nuée de sauterelles », s'abattent sur le Maghreb, écrasent les armées zirides, provoquant la dislocation du pouvoir et affectant l'économie. Kairouan, qui avait déjà souffert de nombreuses révoltes et de terribles répressions, est mise à sac. Les Zirides se réfugient alors à Mahdia, imités par une partie de la population de Kairouan.

    Nombreux sont ceux qui s'installent à Tunis, qui recueille aussi des habitants des campagnes venus se réfugier à l'abri des remparts de la ville. Dans ce paysage politique morcelé émergent des pouvoirs locaux, plus ou moins reconnus par les Hilaliens. C'est alors que Tunis connaît sa première dynastie indépendante, qui la gouverne pendant un siècle, de 1059 à 1159. La famille des Banu Khurasan (ou Khurasanides) règne en s'appuyant sur un conseil de cheikhs qui représente sans doute l'élite savante et marchande de la ville. C'est de cette époque que date la description d'Al-Bakri qui évoque les nombreux souks vendant des marchandises « dont l'aspect remplit le spectateur d'admiration », ainsi que de nombreux fondouks pour accueillir les voyageurs et commerçants. Il s'émerveille devant la richesse de ses habitants, dont les maisons possèdent des portes encadrées de marbre blanc provenant sans doute des ruines de Carthage, devant les fruits excellents qu'on y trouve et les poissons pêchés au large, enfin devant la vitalité de son milieu savant.

    Tunis profite alors de l'essor des échanges en Méditerranée entre marchands latins et musulmans. Les Amalfitains et les Vénitiens avaient montré la voie et sont suivis par les Pisans et les Génois. Les céramiques importées à Pise depuis la région de Kairouan sont remplacées par celles de Tunis, signe de l'inversion durable des équilibres, au moins économiques, entre les deux villes. Preuve de cette puissance politique et peut-être aussi militaire, lorsque le roi normand de Sicile Roger II se lance dans une politique de conquête des ports d'Ifriqiya, Tunis est épargnée, alors que Mahdia est occupée jusqu'en 1159. A cette date le calife almohade Abd al-Mumin achève sa conquête du Maghreb, qu'il réunifie dans un vaste ensemble impérial comprenant aussi Al-Andalus. Tunis est choisie comme capitale de la province du Maghreb oriental. Ce retour du siège du pouvoir dans la région qu'il occupait dans l'Antiquité, à proximité des ruines de Carthage, marque la fin d'une époque, celle de l'éclat de Kairouan, qui ne garde plus guère que son prestige religieux et savant.

    C’est clair qu’il y avait largement la place.

    Ils ont du tricher pour se qualifier..

    Au delà de sa (à savoir si c'est vrai) on peut s'en vouloir qu'à nous même tout d'abord à Abuja on devait gagner, ensuite à Tunis on a joué petit bras contre eux, et notre prestation lamentable au Mozambique même pas capable d'arracher un nul

    Selon le Pew Research Center en 2010, 49 pays ont une majorité de populationmusulmane. Les pays qui comptent le plus de musulmans sont l'Indonésie, qui abrite 12,7 % des musulmans dumonde, suivi du Pakistan (11 %), de l'Inde (10,9 %) et du Bangladesh (9,2 %). Environ 20 % des musulmansvivent dans des pays arabes.

    C'est parceque je connais l'histoire que j'ai un avis loin de ton idéal , les premiers raids arabes en Tunisie étaient pour le pillage comme la bataille de sufetula , les Berbères sont passés a l'islam pour ne pas payer la jizya et la religion est le meilleur moyen de contrôler les peuples soumis

    La bataille de sufetula était contre les byzantins qui esclavageait tes ancêtres berbères ?arrête naravas déjà dans l'armée ommeyades il y avait des berbères convertis tu vas me dire que tous les berbères convertis l'ont fait pour pas payer "la djyzia" certains oui ne pas le reconnaître est de mauvaise fois mais la majorité l'islam a pénétré leurs cœurs


    Tu feins d'oublier que les byzantins avait conquis les berbères qui étaient sous leurs coupes ta cru que les berbères étaient libre

    Le gène predominant en Afrique du Nord est le gene Nord africain. Pas de gène arabe en Espagne. Ça veut dire que les nord africains se sont convertis après l'invasion Banu Hilal et qu'ils ont conquis l'Espagne et l'Afrique au nom de l'islam. Sinon on aurait retrouve le gène arabe en Espagne. Donc c'est devenu une partie integrante de la communauté musulmane. Quand on devient musulman pour ne pas payer, on t'envoie pas envahir les autres régions. Tu restes sur place.

    ^^^^yatak Bagla qu'est ce que sa avoir la conquête de l'Espagne avec les Banu Hilal

    La conquête de l'Espagne c'est faite en 711 par les ommeyades dynastie arabomusulmane les tribus hilaliennes sont venus bien après

    Enta et naravas ghalbkom ramdan ^^

    Arrête de parler de la génétique car on peut avoir de sacré surprise

    Les omeyyades ont conquit l'Afrique du Nord et l'Espagne pour le butin et non pour diffuser l'islam

    Tu me déçois naravas toi qui t'intéresse a l'histoire, tu marques de grosse lacune tu sais qu'au début les ommeyades ne voulait pas aller en Espagne terre inconnue c'est qu'après que le compte Julien a assuré aux ommeyades que les autochtones serait de leurs côtés, que les ommeyades sont partis bref sa serait trop long à en parler mais c'est bien les ommeyades qui ont diffuser l'islam en prmier, Kairouan la première ville musulmane du magreb sous les ommeyades, nzdilek le calife omar rahimou Allah ne voulait pas aller au magreb pour consolider les frontières ce n'est qu'à sa mort que le calife otthman à repris la conquête du magreb

    Oufffff !

    Ma fi balich bik kesa7 à ce point

    Grave :|

    S'ils n yavait pas eu les béni hilal l'Afrique du Nord n'aurait jamais été arabise , donc tu dois être content qu'ils sont venu ;)

    Non l'essentiel est que je suis musulman pour sa oui je remercie les ommeyades d'avoir conquis et islamise le magreb bien avant l'arabisation en profondeur par les tribus hilaliennes, il est clair que si les tribus hilaliennes ne serait pas venue en nombre l'arabisation aurait été moindre au magreb peut-être de l'ordre de 30%

    Non aucune chance pour que Neymar parte cette saison.


    Le Real Madrid à déjà recruter Hazard pour jouer à gauche en plus de Vinicius qui occupe aussi ce poste.


    Donc Neymar va rester au PSG avec Mbappe la saison prochaine. Le Real se cherche un ailier droit de qualité maintenant et va attaquer le chantier du milieu de terrain avec Modric et Kroos en fin de cycle

    J'ai cru entendre que mané est sur les tablettes du réal, que zizou apprécié ce joueur

    Aujourd'hui je suis a Mahdia et je me suis rappelé de toi ;) le premier califat chiite en Tunisie et dans le monde , centre d'un grand empire ( Afrique du Nord , Égypte , Sicile , sud de l'Italie ) , ils étaient bien forts les fatimides , a propos des ismailiens c'est vrai qu'ils ont une hiérarchie qui ressemble aux francs maçons ?

    C'est aussi eux qui on envoyé la vague des tribus hilaliennes sur le magreb ils traînent pas mal de casseroles derrières eux , mais ils ont aussi fait de très bonnes choses

    En partance tout comme Chaalali et TYK mais sait-on jamais ils pourraient finir par rester. Ceci dit les plus décidés à s'en aller sont ABM et Chaalali en tout cas ce sont les échos que j'ai eu.

    Tout va très vite dans le football, un revirement de situation n'est pas à exclure.

    Seul ABM à le niveau pour jouer en Europe, challaali et Khnissi iront soit dans le golf ou l'egypte ou la Turquie qui serait pas mal pour leurs niveaux

    Malla m3alem 8)

    Un des meilleures match de l'EN face à une grosse équipe d'Afrique noire ce jour là on méritait la victoire, les Nigerians ont eu 2 occasions ils les ont mis nous on a eu 5 occasions nettes selement 2 buts un manque de réalisme flagrant dommage, ce match est un de mes plus grands regrets on aurait gagné le Nigeria ne serait jamais revenus dans la course