Bjr. Le Cameroun a mis le doigt où ça fait mal. Concernant le match Algérie - Cameroun on peut faire toutes les analyses structurelles ou tactiques qu'on veut, la faute de la main de Rais M'bolhi sur le premier but et l'alignement de joueurs amateurs sur le but assassin des camerounais, dans un aller-retour, c'est insurmontable.
Le lion camerounais a rugit et le fennec algérien s'est terré. Quelle effroyable coup de tonnerre à Blida, un stade qui dégoulinait de supporters algériens et qui a été assommé à la dernière seconde par Karl Toko Ekambi à la 120+4.
Le Cameroun restera ce grand d'Afrique. Plus sérieusement, dès l'entrée sur le terrain, on remarquait dans les gestes et les regards des fennecs qu'ils étaient sous pression.
Parfois la pression peut vous donner des ailes, mais j'ai l'impression qu'on demande aux algériens d'être des symboles plus que des joueurs. Et ça doit être difficile à porter.
C'est une pression différente de ce qu'un Ryad Mahrez peut ressentir à Manchester City par exemple. Et on voit que ça bloque.
J'ai eu l'impression de voir la France de 1993 contre la Bulgarie et qui avait été foudroyé par Emil Kostadinov à la dernière seconde d'un match qui devait leur permettre d'aller au mondial de 1994. Un mauvais corners, un mauvais choix dans le replie et puis ce contre Bulgare avec une passe décisive de Luboslav Penev dans les pieds de Kostadinov et puis arriva ce coup de pétard qui n'a laissé aucun espoir à un Bernard Lama vitrifié