La situation en Tunisie

  • TTC a écrit:

    Avec une élection a deux tour ennahdha ne passe peut être pas avec seulement 36,6 des votes exprimés. La multiplication des listes vous a servi.




    D'où vient le 36,6 ? :huh:




  • Il suffit que certains partis tiennent leurs promesses :D :laughing1:

  • Faune sauvage :"Safaris" destructeurs dans le sud-Tunisien




    Les gazelles du désert et les outardes, gibiers favoris des princes du Golfe persique, ont été pratiquement exterminées dans la péninsule arabique. Aujourd'hui, les émirs se rabattent sur le Sahara, du Nord du Mali au Sud de la Tunisie.


    Depuis quelques années, la faune sauvage du désert tunisien vit un cauchemar. De riches princes du Golfe se livrent, en effet, à un véritable massacre qui touche plusieurs espèces rares du pays. Leurs principales cibles sont l'outarde houbara (De 2000 en 1987, les effectifs tunisiens de cet échassier sont tombés à quelques 300) et la gazelle. Ces deux espèces en voie de disparition sont, en principe, protégées par des lois nationales et internationales.Mais les émirs défient toutes les lois du pays et du bon sens. Armés jusqu'aux dents et accompagnés d'équipes de fauconniers et d'une armée de serviteurs, ils font main basse sur le sud tunisien où ils pratiquent la chasse au faucon sacré. Cette forme de chasse, importée de Chine à travers la Perse, est devenue une tradition séculaire chez les arabes. Aujourd'hui, grâce aux moyens modernes de locomotion, elle prend l'allure d'un massacre généralisé.


    Au nom de cet "art ancestral", les émirs ratissent le désert dans de puissantes Toyota et Range Rover climatisées, se livrant à un massacre sans merci de tout ce qui bouge. Les animaux qui échappent aux faucons sont abattus au fusil. Une partie du gibier est consommée sur place. Le reste est conservé et ramené au pays dans des congélateurs mobiles alimentés par des groupes électrogènes.La flore elle-même n'est pas épargnée. La végétation éparse de la région est arrachée pour faire des méchouis au feu de bois. Plus aucune vie animale ou végétale ne subsiste après leur passage, c'est la destruction totale. Les émirs armés de leurs faucons ont une prédilection pour l'outarde houbara. Cet oiseau haut sur pattes, de la taille d'un coq, est apprécié pour sa chair. Il semblerait que les princes lui attribuent des vertus aphrodisiaques.Après avoir exterminé l'outarde houbara dans la péninsule arabique, ils s'acharnent aujourd'hui sur les dernières colonies de l'espèce, au Pakistan et en Afrique du Nord.Ce n'est pas seulement en Tunisie que les riches princes cherchent à obtenir des conditions privilégiées pour la chasse. Au Pakistan, en Algérie, au Maroc et dans les pays du Sahel, les portes s'ouvrent devant leurs arguments en or massif. La Tunisie, l'un des derniers refuges de l'outarde houbara dans le monde, est-elle en passe de perdre sa réputation internationale ? Comme partout ailleurs, la faune sauvage du pays a pourtant beaucoup souffert au cours de l'histoire de l'action de l'homme. Seuls les manuels scolaires témoignent aujourd'hui de l'existence de nombreux lions, léopards, antilopes, autruches et vautours, qui peuplaient le pays autrefois. Si les fameux éléphants d'Hannibal ont disparu au début de l'occupation romaine, la majorité des grands mammifères et des grands oiseaux ont résisté jusqu'à la fin du siècle dernier. Le dernier lion a été tué en 1890, mais le léopard et les grandes antilopes se sont maintenues jusqu'en 1930, le dernier guépard a été vu en 1967!!




    Les lois de protection de la faune bafouées:




    Depuis 1956, la Tunisie indépendante a adopté une politique de protection de sa faune sauvage, par le biais d'une législation sévère et la création de parcs nationaux. Malgré les abus commis de tous temps par les chasseurs et les braconniers tunisiens, le pays abrite encore quelques espèces rares et menacées de disparition, telles que la gazelle dorcas, la gazelle blanche ou rim, la gazelle de montagne et aussi la gracieuse outarde houbara.Très vulnérable, cet oiseau n'a pu se maintenir dans le sud tunisien que grâce à une protection intégrale. Il figure sur la liste des espèces menacées dressée par la convention de Washington. La Tunisie a ratifié cette convention en 1974, ainsi que cinq autres conventions internationales relatives à la protection de la nature. Au mépris de tout ce dispositif légal, les princes du Golfe chassent pendant la période de reproduction, quand les oiseaux sont particulièrement vulnérables, et les dommages irréversibles. Le même sort est réservé aux gazelles.Le Sahara tunisien étant minuscule, comparé au Sahara algérien et marocain, le risque d'une élimination rapide de l'espèce est grand. Il faudra des décennies pour reconstituer cette population d'outardes. Ainsi, les efforts entrepris par une poignée de militants et d'agents des forêts risquent d'être réduits à néant du jour au lendemain pour le plaisir de quelques riches désoeuvrés qui se défoulent au détriment d'un patrimoine national très difficile à renouveler.


    Chaque année, la campagne de chasse est précédée d'une minutieuse prospection des sites. Des éclaireurs tunisiens, loués au prix fort, avec pèlerinage à la Mecque en prime, sont chargés de repérer les zones de prédilection des outardes avec l'aide des bergers, royalement payés pour l'occasion. Ces oiseaux séjournent, en effet, de préférence là où la pluie a fait pousser l'herbe tendre. Dans un second temps, les serviteurs devront s'assurer du ravitaillement (nourriture, pièces de rechange et filles de joie), réceptionné à l'aéroport de Jerba.


    Quand le campement est installé, les émirs débarquent à Jerba par vol spécial. La chasse à l'houbara, laisse peu de chance au gibier. Certaines campagnes mobilisent plusieurs centaines de serviteurs et de rabatteurs et jusqu'à cent faucons de l'espèce "sacre", achetés à prix d'or et spécialement dressés.La chasse commence tôt le matin pour finir au coucher du soleil. Les véhicules, espacés de quelques centaines de mètres, ratissent toute la zone. Objectif : faire lever les outardes cachées dans les buissons. L'oiseau dérangé ne s'envole même pas et s'enfuit en courant. L'émir, prévenu par radio, arrive enfin avec le reste des véhicules. Il s'approche au plus près et lâche ses faucons. Si, d'aventure, la proie arrive à mettre en échec son impitoyable agresseur, le chasseur et sa suite la canardent sportivement au fusil mitrailleur. Le soir venu, les dépouilles des outardes mais aussi des gazelles braconnées iront s'entasser dans les gros réfrigérateurs loués spécialement, dans l'attente du prochain vol sur La Mecque. Ces offrandes feront le bonheur des proches restés au pays. A la fin de la campagne, il flottera sur le camp une odeur de mort et comme un parfum de mépris. Ces fiers chasseurs laissent derrière eux une décharge sauvage : papier aluminium, cartons, douilles, filtres à huile, condoms... A quelques centaines de mètres de cette poubelle en plein désert, des restes de plumes d'outardes, à demi enterrées, des dizaines de pattes de gazelles, des queues de lièvres... Un score historique a été atteint par les princes Saoud Abdalmohsen, Badr et Walid, flanqués du président de la garde nationale et du ministre de l'intérieur saoudiens. A eux cinq, ils en avaient tué plus de 1200 entre novembre 91 et février 92, dans le sud tunisien. Conséquence de ce carnage, le braconnage s'est intensifié dans la région. Les autochtones admettent mal que leur soit interdit ce qui est si complaisamment permis à l'étranger. Les délits de chasse sont, en effet, sévèrement réprimés par des peines de prison, des amendes et la saisie des armes... "Il faut au moins, disent-ils pour leur défense, que nous ayons notre part avant que les Saoudiens ne les finissent". A ne pas vouloir contrarier les caprices des émirs du pétrole saoudiens, les autorités tunisiennes font courir à cette région un risque écologique sérieux. Non seulement des espèces animales sont menacées de disparition mais certains arbustes rares du grand erg oriental, utilisés pour fixer les dunes, ont été coupés par milliers afin d'alimenter les feux des bivouacs princiers.


    Mais où ? Les émirs ont déjà tué presque toutes les outardes d'Arabie et du Moyen-Orient


    C'EST SCANDALEUX !!!!!!!!!!!!!!! ILS SE CROIENT TOUT PERMIS CES ÉMIRS ET C'EST HONTEUX QUE LE GOUVERNEMENT TUNISIEN SOIT COMPLICES


    c'est tiré d'un forum de la date du 8ocrobre 2010 , en tunisie les romains ont exterminé les elephants , les français les autruches et els guepards ainsi que les lions d'atlas , maintant les princes saoudiens s'appretent a finir le boulot et exterminer ce qui nous reste de faune sauvage , j'espere que le nouveau gouvernement prendra les mesure necessaires pour arreter ce massacre

  • Il y a deux mots qu'ont doit SUPPRIMER de tous les médias : Modernité et Progressiste ( 7adathi ou ta9addémi ) Tinnnnnnnnn chaque mec de la gauche invité dans un médias nous sors ces deux mots ...


  • Il faut que l'État prenne des mesures très dures pour lutter contre ce fléau,

  • moha013 a écrit:

    Il y a deux mots qu'ont doit SUPPRIMER de tous les médias : Modernité et Progressiste ( 7adathi ou ta9addémi ) Tinnnnnnnnn chaque mec de la gauche invité dans un médias nous sors ces deux mots ...


    d'autres jouent sur le mot identité et religion chacun ses mots , l'important en fin de compte c'est l'economie

  • kobayachi a écrit:

    Il faut que l'État prenne des mesures très dures pour lutter contre ce fléau,


    c'etait ben ali en personne qui donnait ces permissions speciales aux emirs du golfe qui alimentaient ses comptes a l'exterieur en petrodollars en echange et tout ce qui a été fait en 30 ans pour la protection de l'envoronnement a été detruit pendant son regne




  • Non, Votes exprimés = ( Votant - Bulletins blancs - Bulletins nuls - Voix d'El Aridha )




    Et s'il y aurait eu un scrutin majoritaire (à 2 tours), Ennahdha serait le parti unique dans cette assemblée constituante. :confused:




    C'est c'que tu veux ? :unsure:

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