Afficher toutLe fossé technologique était aussi le même en Algérie pendant la guerre d'Algérie. Sauf que le FLN as bénéficié de l'aide des pays arabes et du tiers monde.
Y'a toujours un fossé technologique entre une armée contre une insurrection qui lutte pour l'indépendance.
Ce n'est pas le fossé technologique qui est la seul explication.
C'est la division politique du monde musulman, l'absence de solidarité et la collaboration avec les même puissance qui soutiennent Israël.
Le roi Faycal avec le choc pétrolier a su utiliser les leviers qui étaient dans la mains des arabes. Nasser bien que nulle en strategie militaire, a su jouer des tensions entre l'Urss et les USA.
Les israéliens avaient aussi un fossé technologue dans ils ont vaincu les troupes arabes en 48, mais ils étaient uni politiquement, ils avaient des soutiens réel en occident et aux USA.
Le fossé technologique des arabes il est aussi le résultat de la division, le manque de stabilité, les multiple freins a l'entreprenariat et au commerce.
Quand on aura un Salaheddine qui unifiiera militairement des pays comme la Syrie, l'Irak et l'Egypte, ce sera une nouvelle donne. Pour l'instant on doit se contenter de collabos, et de tyrans qui massacrent leur propre peuple. Les Israéliens ont des beaux jours devant eux.
Le fossé technologique n'as pas permis à Israel de se défendre le 7 Octobre. Israel n'est pas invincible, et politiquement, ils tournent en rond depuis des années, parlement sans majorité, division entre extremistes juifs et droite, etc...
Je ne pense pas que le cas algérien soit applicable à celui palestinien car le contexte international de l'époque était différent, on était dans une conjoncture d'un monde caractérisée par la bipolarité avec l'URSS et les USA qui ont décidé de profiter du déclassement de l'Europe continentale suite à la seconde guerre mondiale pour dépecer les empires coloniaux européens afin d'exercer une domination effective à la fois sur l'Europe et le monde. Et dans ce sens la conjoncture était vraiment favorable à des mouvements décoloniaux, la preuve en est l'URSS et la CIA ont encourage et aidé le FLN dans sa guerre de libération nationale. Certaines nations ont même accédé à l'indépendance sans même avoir recouru à la voie de la force.
Le monde musulman (je n'y intègre pas le Maghreb) est orphelin des Empires, les structures nationales n'ont pas fait greffe, on le voit bien dans l'instabilité systémique du Moyen-Orient qui précède même l'arrivée foyer juif national en Palestine. (Problème de gouvernance, importation de de modèle de gouvernance qui ne sont pas compatibles avec les réalités et données culturelles de ces régions.
Le retard technologique qu'accuse le monde musulman est imputable en partie (pas totalement) à l'avènement de l'Empire Ottoman, durant cette période on a pas assisté à un progrès scientifique ou à une effervescence culturelle et scientifiques comme ce pu être le cas auparavant avec les Arabes et les Perses pour ne citer qu'eux. Alors que dans cette même période les européens exploraient les 4 coins globes, pour moi le fossé irrécupérable a commencé à s'opérer ici.
Ce ne sont des pas des figures ou des hommes politiques qui permettront au monde musulman d'embrayer dans le sens auquel tu invites mais plutôt le fait d'épouser des idéaux communs et fonder une communauté de destin avec des aspirations communes le tout conjuguée à une gouvernance qui répondent aux réalités de l'époque et aux spécificités de cette civilisation
Alors oui il y peut y avoir des exceptions, à l'époque contemporaine, hier on a eu Nasser, aujourd'hui Nasrallah mais nous ne pouvons en aucun cas confier notre salut et nos espérances d'un monde meilleur pour nous à de simples hommes. Ce sont les idées qui doivent supplanter les hommes et non l'inverse, les hommes partent mais les idées/modèles peuvent rester/perdurer.
Oui il y a des leviers de contrainte qu'on peut activer aujourd'hui, lors de la énième réunion de la Ligue Arabe des propositions ont été faites dans ce sens mais certains états n'ont pas voulu suivre.
Les dirigeants arabes qu'on qualifie de collabos/traitres ont tous hérité d'une situation où le pragmatisme les invitait à ne pas réagir hélas.