Afficher toutJe ne veux pas trop sortir du sujet. Mais maintiens mon opinion la dessus.
Je te dirais qu'un joueur de D2 peut très bien être talentueux, la question n'est pas là. Alors qu'est-ce qui fait la différence entre les joueurs de D1 et ceux de D2 ?
C'est surtout les aptitudes physiques (athletisme sous toutes ses facettes, endurance, rythme de jeu etc.).
Pour l'EN, on le voit depuis 30 ans, rares sont les joueurs en D2 européenne qui arrivent à s'imposer durablement. Généralement c'est seulement après leur progression de D2 en D1 qu'ils arrivent à garantir une place en équipe nationale, on l'a vu depuis Raouf Bouzayene dans les années 1990 et jusqu'à Dylan Bronn et Sliti.
Alors il peut bien sûr y avoir des exceptions, on le voit maintenant avec Abdi justement qui selon moi mérite sa place. Mais l'exception ne fait pas la règle.
D'ailleurs ce n'est pas un hasard que la plupart des joueurs de D2 n'ont pas fait long feu en équipe nationale, Nejah Braham dans les années 2000 ou encore Touzghar il y a quelques années, c'était moyen...
Karim Laribi était un très bon joueur techniquement, mais est-ce que ça le rendait éligible pour l'EN ? Selon moi et selon le staff technique la réponse était non.
Alors j'arrête ici, si tu veux en parler davantage je te suggère de créer un nouveau sujet.
La vrai question qu'il faut se poser est ce que la ligue 2 est moins compétitive que les championnats d'Égypte, Quatar ,Suède , Danemark, Hongrie, Japon,...?
Physiquement la ligue 2 est plus dure que la ligue 1 : témoignages a l' appui de deux caennais :
L'international suédois Anton Saletros
Quel est ton regard sur la Ligue 2 BKT ?
Comme je le disais, c’est un bon championnat. C’est une deuxième division mais il y a de la qualité. C’est un très bon championnat, avec beaucoup de joueurs qui ont l’expérience de la Ligue 1 Uber Eats. C’est très difficile ici, avec des clubs historiques comme Caen, Bordeaux, Saint-Étienne, Metz… Je savais que c’était un championnat très physique et j’ai pu me rendre compte à quel point dès mon premier entraînement ! Et en match, il y a beaucoup d’intensité, un gros pressing… Le physique, c’est vraiment la caractéristique numéro 1.
« Plus dur de remporter les duels ici »
Même si tu as connu deux expériences en Russie et Hongrie, tu as fait l’essentiel de ta carrière en Suède et en Norvège. Vu de France, on imagine la dimension athlétique comme étant très présente dans les championnats scandinaves également, non ?
Ce sont des championnats où il faut être physique oui, mais de manière différente. Moi, par exemple, je suis très endurant. Mais en Ligue 2 BKT, cette dimension athlétique passe aussi par la rapidité, l’explosivité… Il y a des joueurs avec ce type de caractéristiques dans toutes les équipes de Ligue 2 BKT. Les championnats scandinaves sont exigeants physiquement car il y a beaucoup d’impact, les duels sont durs, mais ici, la vitesse et l’intensité sont différentes. Là-bas, je pouvais courir 12-13 kilomètres par match. Ici, ce sera peut-être un peu moins mais avec davantage de sprints et un rythme plus élevé. En Ligue 2 BKT, les individualités sont plus fortes, offensivement comme défensivement. Globalement, c’est plus dur de remporter les duels. En Suède, le jeu est plus compact, avec des équipes davantage en bloc.
Et de Frédéric Mendy , buteur de Caen passé par la ligue 1:
Paradoxalement, ça va mieux à titre personnel…
Oui, parce que j’ai marqué des buts. Comme je l’avais dit auparavant, il me fallait un peu de temps pour m’adapter au club, à mes coéquipiers, au niveau de la L2 qui est plus dur physiquement que la Ligue 1. Dans le jeu, la L2 c’est plus rugueux, on a moins de temps une fois le ballon dans les pieds. Il faut se mettre en mode combat directement dans ce championnat. Je n’étais pas si mal avant de marquer, mais ce n’était pas comptabilisé en étant décisif. Il faut continuer comme ça et surtout faire gagner mon équipe.