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[Expatriés] Namouchi attend un défi

En fin de contrat à Fribourg, Hamed Namouchi a évoqué son avenir dans une entrevue accordée à nos confrères de Footafrica365. L’international tunisien n’a d’ailleurs pas exclu un retour en France, tout en faisant un crochet par la sélection nationale.

namouchi

Libre depuis son départ du SC Fribourg en fin de saison dernière, Hamed Namouchi recheche un club où rebondir. Le milieu relayeur international tunisien, ancien des Glasgow Rangers et de Lorient, fait le point sur sa carrière et ses ambitions.

Bonjour Hamed, comment allez-vous depuis votre départ du SC Fribourg, en fin de saison dernière ?

Très bien. Je suis à la recherche d’un club, et en attendant d’en trouver un, je m’entraîne avec sérieux et assiduité, chez moi du côté de Cannes. J’ai repris en même temps que les clubs professionnels français, je suis les exercices que me propose un coach sportif. Je suis affûté physiquement, il ne me manque que les matches de préparation.

Que retirez-vous de ces six mois passés en Bundesliga ?

Beaucoup de choses positives. J’ai eu la chance d’évoluer dans un Championnat à l’ambiance fantastique, celui qui se rapproche le plus de la Premier League en terme d’ambiance. Les stades sont superbes et souvent bien garnis. 

Vous n’avez malheureusement pas beaucoup joué…

Oui, la faute à une blessure mal soignée d’entrée. Mais je ne suis pas allé au clash, je ne le ferai jamais, sauf cas extrême.

Avant de signer en Allemagne, vous étiez tout proche de vous engager en faveur de Sivasspor. Pourquoi les choses ont-elles échoué ?

Tout semblait réuni pour que je signe. L’entraîneur me voulait vraiment, le club allait disputer le tour préliminaire de la Ligue des Champions et j’étais d’accord sur les termes du contrat. Mais j’avais besoin d’une école française pour ma fille, et il n’y en avait pas dans la ville ou dans les environs. Alors, ça ne s’est pas fait.

Je crois savoir que vous avez gardé une bonne cote en Turquie…

Oui. Je suis en contact avec Bucaspor, le club d’Izmir où Jerko Leko a signé. Cette équipe est dirigée par Bülent Yugun, l’ex-coach de Sivasspor. En Turquie, il est considéré comme un équivalent d’Arsène Wenger. Son ambition est de faire d’ici cinq ans de ce club promu depuis peu en L1 un candidat au titre. Il me suit depuis la CAN 2006. C’est tentant comme aventure, mais, à choisir, je préférerais rester en France ou dans un pays voisin.

Arles-Avignon est maintenant présidé par Marcel Salerno, qui était le président de l’AS Cannes, votre club formateur. Vous avez gardé contact ?

Nous nous sommes un peu perdus de vue depuis mon départ de Cannes. Nos chemins se sont un peu séparés. Que ce soit Arles-Avignon ou un autre club de Ligue 1, j’espère pouvoir convaincre que mon profil de milieu relayeur peut rendre des services. Un club de Ligue 2 jouant le haut du tableau, peut aussi m’intéresser. Je suis revanchard et ambitieux, j’attends un nouveau défi.

Vous avez porté entre 2003 et 2006 les couleurs des Glasgow Rangers. Retourner en Premier League écossaise, cela vous tenterait ?

J’ai déjà joué dans l’un des deux meilleurs clubs, donc ce n’est pas évident de trouver meilleur challenge. Mais, encore une fois, je ne veux rien exclure.

Un dernier mot sur la sélection tunisienne, qui vous est chère. Après avoir raté d’un cheveu la qualification pour la Coupe du monde, les Aigles ont complètement loupé leurs débuts dans les éliminatoires de la CAN Orange 2012 ? en perdant à Tunis contre le Botswana (0-1). La Tunisie peut-elle remonter la pente ?

Oui. Il ne faut pas s’affoler. On a un vivier de joueurs très riche, avec de la qualité. Il faut rapidement se remettre au travail en se fixant des objectifs concrets. Rien n’est perdu pour la CAN, à condition de retrouver rapidement ce qui faisait la force de la Tunisie : jeu court, vivacité et discipline. 

Des voix se sont élevées pour déplorer le trop grand nombre de joueurs locaux en équipe nationale. Quel est votre avis à ce propos ?

Ca a toujours été un faux débat. Il ne faudrait pas que les mauvais résultats ravivent ce genre de polémiques. L’essentiel est que les joueurs donnent le maximum pour défendre ensemble les couleurs nationales.

Propos recueillis par Patrick Juillard (Rédaction Football365/FootSud)

 


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