Opposition entre deux formations en quête de confirmation après avoir fait le plein lors de la première journée, ce CSS-ESS constituait le match-phare de la journée et un test grandeur nature pour les deux favoris de la poule B. Et ce dans un stade Mhiri dont l’avancée des travaux a permis de chasser le fléau du huis-clos.
Côté CSS, Krol avait reconduit le même onze vainqueur à Monastir, avec Libéré en soutien du jeune duo Ben Youssef-Khenissi. Idem côté Etoiliste pour son 4-2-3-1 offensif avec l’exception de l’incorporation de Brigui en arrière latéral et le décalage de Bedoui en défense centrale pour pallier à l’handicapante absence pour blessure du néo-international et déjà indispensable Dhaouadi.
Et c’est d’un éclair de génie de Brigui que vint le premier tournant du match, au terme de vingt minutes plutôt équilibrées : Le jeune étoilé, après une récupération à 35 mètres du but Sfaxien dans l’axe, adressa une frappe magistrale qui transperça les filets de Jeridi après avoir effleuré le bas de la transversale.
Ce but amorça une légère domination de l’ESS, qui monopolisa le ballon, se montra plutôt percutant sur les côtés et tenta de s’appuyer sur Maazou, qui a pesé sur la défense adverse et déstabilisé par ses appels en profondeur, mais sans se créer d’occasions faute de passes précises.
Les Sfaxiens éprouvèrent les pires difficultés pour ressortir le ballon, à l’image d’un Libéré qui s’est démené sans succès. Néanmoins, ils ressortirent progressivement la tête de l’eau durant le dernier quart-d’heure, se signalèrent sur une frappe puissante de Khenissi, et réussirent peu à peu à mettre en place leur combinaisons, et c’est sur une ces combinaisons de toute beauté qu’est venu le but égalisateur à la 45ème : La passe lobée de Moncer, remisée par Ben Youssef qui a pris le dessus sur les défenseurs centraux de l’ESS, trouva Khenissi qui d’une volée à bout portant trompa Balbouli pour son troisième but de la saison.
La deuxième période confirma ce renversement de tendance : Sur une action similaire au premier but, la volée de Khenissi fut sortie du bout des doigts par le gardien international, qui s’imposa dans les pieds des attaquants Sfaxiens quelques minutes plus tard. Bien qu’étouffé et ayant baissé le pied physiquement, l’ESS a résisté et aurait pu emporter la décision si Jeridi n’avait pas fait un arrêt miraculeux sur une frappe consécutive à un débordement de Maazou, et si Jaziri n’avait pas manqué le cadre sur son face-à-face de la 82ème minute.
Entre un CSS séduisant et qui s’est révélé techniquement supérieur, qui a laissé une meilleure impression mais qui a manqué de réussite et un ESS solide malgré son éclipse de 40 minutes et incisif sur les contres, le score de parité est, dans l’ensemble, équitable. A charge à présent pour ces deux cadors de reprendre leur marche en avant des la prochaine journée.
