Le 6 août dernier le club soudanais Al Merrikh nomme Jamel Khcharem à la tête du club. L’ancien entraîneur du Club Sportif Sfaxien arrive le 10 août avec pour mission de remporter le championnat. Il restait 10 matchs à jouer et trois point de retard face au rival Al Hilal. Khcharem va mettre tout le monde d’accord en étant le meilleur et en prenant 8 points à son concurrent direct. Il ne connaîtra pas la défaite et remporte 26 points sur 30 possibles. Après ce sacre, Tunisie-Foot a contacté le néo-champion pour connaitre sa réaction à cette aventure exceptionnelle.
Il s’agit du premier titre de ma carrière d’entraîneur en dehors de la Tunisie.
Avant tout, je veux remercier Dieu pour tout. Je considère mon expérience avec l’équipe soudanaise d’Al Merrikh comme une grande réussite surtout que ce titre de champion de la ligue soudanaise a été acquis en peu de temps, à peine trois mois. Certes, l’équipe que j’ai reprise était rodée, mais il y avait un risque réel sur sa performance vu les difficultés que connait le club.
Le championnat était suspendu depuis six mois. Le club vivait des problèmes administratifs. Il y a un vrai manque de ressources financières et surtout pour moi un manque de préparation. Bien sûr, un coach qui n’accepte pas les risques et les défis ne peut pas grandir et avancer mais ça donne juste le contexte de mon arrivée.
J’ai repris l’équipe à la deuxième place, à trois points du leader Al Hilal. Nous avons joué dix matchs, remporté huit et avons concédé deux nuls. Nous avons fini à la première place du classement à cinq points d’Al Hilal qu’on a battu 1-0 à la dernière journée. Al Hamdoullah, ce fut un couronnement bien mérité.
Ce titre de champion compte beaucoup pour moi car c’est la première fois que je dirige en tant qu’entraîneur principal. C’est un grand honneur pour moi et pour le football tunisien. Merci Dieu pour cette chance qu’il m’accorde et inch’Allah un avenir encore meilleur.
